predesintation et mariage

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et si Dieu ne vous avez pas prédestine de mari?
est ce une injustice?

Salam alaykoum,

Il y'a un non-sens dans ta question qui commence avec "et si",tu anticipes quelquechose qui ne t'est pas encore arrivé.

Et si ma priere n'etait pas accepté,et si mon jeun n'etait pas valable et si mes actions etaient vaines etc etc,fais cause commune de ta foi et ton destin et ne desespere pas de voir le bien devant toi,c'est comme si tu faisais une invocation sans avoir l'espoir qu'elle ne s'accomplisse.Que Dieu t'aide ma soeur.
 
le mariage c'est simple, 2 temoins, le tuteur de la fille, et accord mutuelle, tout ça ne tiens que dans 15 minutes ....
et si le mariage a eut plusieurs consommation et que suivant l'accord on se separe si le souhait en ait rien ne l'interdit...
Et une relation suivante suivant les principes ....peut suivre X fois
par contre nous garçon on a pas le droit a plus de 4 epouses en meme temps,
Alors par 4 mariages succcessif je me marierais et divorcerais...et ainsi de suite lol
mais de nos jours on veut si avec une pointe de ça si possible
et peu motiver
 
L'islam connaît la répudiation des femmes par les hommes mais aussi, si les conditions requises sont remplies, le divorce demandé par la femme.
Le Mariage dans la tradition musulmane n'est pas plus que le divorce vu comme la rupture d'un sacrement, mais le mariage y est vu comme un contrat conclu entre deux personnes consentantes. Pour les sunnites contairement aux Chiites qui eux pratiquent la Mut`a, ce contrat doit nécessairement avoir comme objectif, au moment de sa conclusion, de durer de façon indéfinie. Le divorce, s'il est une chose possible, ne doit se produire qu'en dernier recours. Pour qu'un divorce soit permanent il suffit de répudier sa femme (publiquement pour les chiites, trois fois pour les sunnites). La tradition accepte qu'un homme qui divorce de sa femme peut la reépouser 3 fois s'il ne la répudie qu'une fois à chaque fois (son intention seule compte). À la troisième répudiation, il ne peut plus la réépouser sauf si elle se remarie avec un autre (avec qui elle doit consommer le mariage) et qu'elle en divorce. Le divorce pour les mariages temporaires est définitif et unique.

Les hommes comme les femmes ont la possibilité de divorcer en islam. Toutefois, seul le mari peut utiliser la formule du divorce.


Le divorce par Talâqq [modifier]
Les règles pour le Talâqq varient parmi les différentes madhhab. Les chiites et sunnites n'appliquent en effet pas les mêmes règles. Cependant la démarche est la même, c'est le mari qui a la charge de prononcer les formules.

étape Pratique Sunnite Pratique Chiite
Initiation (sourate 65.1 et sourate 2.228) Le mari peut, pour divorcer, prononcer de une à trois fois la formule de divorce (talāq) ou bien un mot qui n'est employé que pour désigner l'équivalent en présence de sa femme. La possibilité de divorcer par la formule fait alors en quelque sorte fonction de « fusible chez le mari : celui-ci prononce la formule de divorce. » Le mari annonce publiquement son désir de divorce
Reconciliation (sourate 4.45 et sourate 65.1) Le mari doit prononcer trois fois la formule de divorce (talāq) Les familles cherchent à trouver un arrangement pendant le iddah. Si le couple entretient une relation sexuelle la procédure est annulée.
Prononciation (sourate 65.2 et 2.231) Un Cadi commence et le mari finit de prononcer le Triple talāq Deux témoins doivent, à la fin de l'iddah, reconnaître la fin de la procédure

Il faut ajouter à cela que le mari doit payer le douaire à la femme avec qui il se marie (cela n'a rien à voir avec la dot que dans certaines sociétés du passé et d'aujourd'hui, le père de la fille doit verser à celui qui se marie avec sa fille ou doit remettre au couple). Or, dans les pays arabes, ce douaire est élevé, assez élevé pour dissuader le mari de répudier sa femme pour un motif futile ; c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il a été institué. En cas d'utilisation abusive, par le mari, du droit de divorce par la formule, la femme ainsi divorcée peut demander le versement d'une pension compensatoire.

Le terme « répudiation » n’a pas d’équivalent dans la tradition musulmane, car le mot Talâq, qui veut dire la séparation entre les deux époux, nécessite la présence des deux parties devant le juge qui ordonne ce divorce après que les familles des mariés aient tout entrepris en vue de les réconcilier. Le Talâq est donc considéré comme un ultime recours. Le Talâq impose que l’un des deux membres du couple invoque des arguments sérieux qui puissent justifier une séparation. L’islam ne contraint pas deux époux à demeurer unis toute la vie, si cette union n’est plus viable.

Cette pratique est bannie de nombreux pays musulmans comme la Turquie, la Tunisie l'Algérie, l'Irak, l'Iran, l'Indonésie, le Pakistan et le Bangladesh.


L'annulation du mariage [modifier]
L'annulation du mariage est reconnue par l'islam en cas de non-consommation. Encore aujourd'hui, il arrive que la non-consommation doive être justifiée. En Algérie, la femme doit prouver qu'elle était désirable et donc ses efforts pour que la consommation du mariage se produise. L'annulation du mariage est encore utilisée dans certains pays religieux car il permet à la femme de rompre le lien du mariage sans perdre sa dot.


Des formes de divorce [modifier]
Si la femme ne peut pas utiliser la formule du « talâq », elle a cependant le recours à une des trois possibilités suivantes :

Elle peut utiliser la formule de "Talâq" dans l'une des situations suivantes:
- le "Tamliq" quand elle possède le droit de répudier (ce droit peut être consigné dans le contrat matrimonial ou dans un autre contrat);

- le "Takyiree" ou le droit d'option, quand le mari ne veut pas divorcer mais lui confie l'option de maintenir ou mettre fin à leur vie conjugale;

- le "Tafwide" ou la délégation. il s'agit là d'une procuration donné oralement ou par écrit par l'époux à son épouse pour formuler le Talâq.

Soit elle lui rend le douaire (mahr), qu'il lui avait donné au moment du mariage, et tous les deux mettent fin à leur état conjugal ;
Soit elle porte plainte auprès du juge pour un certain nombre de griefs, et le juge, après examen du dossier, prononce le divorce.
Dans ce dernier cas, le mari ne peut pas s'y opposer ni faire appel s'il est reconnu qu'il a fait du tort à sa femme (Coups et blessures, abandon du foyer par le mari, refus de subvenir aux besoins financiers de l'épouse, impuissance sexuelle, présence chez le mari d'une maladie repoussante, etc.)

On aurait en effet pu supposer que mari et femme aient recours au jugement d'un tribunal pour pouvoir divorcer. Et de fait en islam il est des cas où le mari a, lui aussi, recours au juge pour que celui-ci prononce le divorce.


Si l'islam a prévu le divorce, c'est parce qu'il entend tenir compte de la nature humaine : il peut arriver que les deux personnes ayant fondé un foyer se révèlent, au bout de quelque temps de vie commune, incapables de vivre ensemble. La possibilité de divorcer est alors considérée comme le moindre de deux maux.

En revanche, il existe d'un autre côté le divorce devenu nécessaire (même moralement) : c'est celui auquel on a recours quand les conjoints ne s'entendent plus du tout et que la commission de réconciliation prévue par le Coran préconise la séparation.

En effet, le Coran recommande que même en cas de mésentente grave et prolongée, on ait recours non pas directement à la formule du divorce mais à une commission qui tentera la réconciliation.

Il s'agit pour ce faire que le juge désigne une commission constituée d'une personne de la famille de la femme et d'une autre de la famille du mari. Cette commission aura pour objectif de tenter la réconciliation entre les deux époux : au cas où il leur apparaît que celle-ci est impossible ou vaine, ils peuvent prononcer le divorce.

Le juge peut nommer deux personnes ou une seule, il peut nommer des personnes apparentées ou non aux époux, les personnes nommées doivent être au courant des règles de l'islam en la matière.

Un divorce n'est permanent qu'après trois répudiations. Donc, après avoir divorcé, non seulement les deux ex-époux peuvent refaire leur vie chacun de son côté (en se mariant chacun avec qui il veut), mais ils peuvent également, s'ils le désirent, redevenir époux en contractant un nouveau mariage ensemble.

Cependant, cette règle de pouvoir refonder le même foyer ne s'applique que lorsque un ou deux divorces ont été prononcés. À partir du troisième divorce prononcé entre deux époux, ces deux ex-époux précis ne peuvent plus contracter de mariage ensemble, sauf si l'ex-épouse s'était remariée avec un autre homme et avait ensuite divorcé de lui aussi : à ce moment, elle pourra se remarier avec celui qui fut dans le passé son mari.

Même en cas de nécessité du recours au divorce, on ne doit donc donner qu'un seul divorce : il est interdit de prononcer les trois divorces d'un coup. Ceci s'explique par le fait qu'un seul divorce prononcé garde ouverte la possibilité pour ces deux ex-époux de se remarier. En revanche, prononcer d'un coup les trois divorces rend impossible cette sagesse – sauf après remariage et divorce, ce qui est fort peu probable –, cela est interdit.
 
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