Le Président de la République, l’avait annoncé lors de la présentation du plan "Ma Santé 2022", le 18 septembre dernier, les études de santé allaient connaitre une rénovation complète – un big bang, avions-nous titré – avec, en point d’orgue, la suppression du numerus clausus et de la Première année commune aux études de santé (PACES). Oui, mais pour remplacer par quoi ? Le rapport rédigé par le Pr Jean-Paul Saint-André, rendu le 18 décembre aux ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, donne des pistes concrètes.
L’enjeu majeur de ce travail était la suppression du numérus clausus et de la première année commune aux études de santé (PACES). Objectif affiché : « mieux former les futurs professionnels de santé pour préparer l’avenir de notre système de soins et appuyer les transformations dont il a besoin». Mais aussi : « permettre des accès multiples aux études de santé, une diversification des profils et des parcours de réussite ».
Sur la base des propositions contenues dans ce rapport, les ministres annonceront, dans le courant du mois de janvier 2019, les axes de la réforme du premier cycle des études de santé, ainsi que les modalités de poursuite de la concertation pour une première entrée dans le nouveau dispositif en septembre 2020.
Une nouvelle méthode de sélection sans PACES
L’année de PACES avec son concours et le numerus clausus seront supprimés.
Un élève de terminale souhaitant faire des études de MMOP (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie), pourraient avoir plusieurs voies pour y parvenir.
voir le tableau du lycéen :
https://img.medscapestatic.com/fr/fullsize/news/3604650-schema1.jpg
La première voie d’accès consiste en l’inscription via un « portail santé » après le baccalauréat. L’admission dans ce portail santé se fait sur Parcoursup, selon les modalités d’une voie non sélective. L’accès est libre et accessible à tous les bacheliers.
Au sein de cette filière, les étudiants reçoivent des cours spécifiques aux disciplines de MMOP. La sélection sera présente puisque des épreuves d’admission seront réalisées à la fin de chaque année universitaire.
Plus en détail, l’organisation de la première année permet la validation de 60 ECTS (crédits européens permettant de valider une année universitaire).
« Elle est constituée d’enseignements pertinents pour la poursuite d’études dans une grande diversité de filières, notamment d’enseignements transversaux aux différentes filières de santé », indique le rapport.
La candidature à l’admission en 2ème année de MMOP sera conditionnée par :
-la validation en un an de 60 ECTS ;
-des critères d’admissibilité supplémentaires, par exemple avoir une moyenne supérieure à un seuil ;
Par ailleurs, les conditions d’admissibilité en MMOP pourraient être conçues de telle sorte qu’elles valorisent le choix de l’étudiant (par exemple une note minimale à un module spécifique, en plus d’une condition de moyenne générale pour candidater dans une filière MMOP).
Pour les étudiants qui remplissent ces critères, des épreuves d’admission seront organisées :
par exemple une épreuve écrite et/ou orale, à laquelle ne sont convoqués que les admissibles, et qui peut être commune à plusieurs modes d’entrée.
Un contrat pédagogique sera réalisé entre l’étudiant et la faculté pour anticiper les études qu’il souhaite poursuivre en cas d’échec à l’admission en 2ème année de MMOP, pour pour cela perdre une année.
Cette solution [via un « portail santé » après le baccalauréat] est particulièrement conseillée à des étudiants qui hésitent entre différentes filières MMOP, ou entre les filières MMOP et d’autres métiers de la santé.
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L’enjeu majeur de ce travail était la suppression du numérus clausus et de la première année commune aux études de santé (PACES). Objectif affiché : « mieux former les futurs professionnels de santé pour préparer l’avenir de notre système de soins et appuyer les transformations dont il a besoin». Mais aussi : « permettre des accès multiples aux études de santé, une diversification des profils et des parcours de réussite ».
Sur la base des propositions contenues dans ce rapport, les ministres annonceront, dans le courant du mois de janvier 2019, les axes de la réforme du premier cycle des études de santé, ainsi que les modalités de poursuite de la concertation pour une première entrée dans le nouveau dispositif en septembre 2020.
Une nouvelle méthode de sélection sans PACES
L’année de PACES avec son concours et le numerus clausus seront supprimés.
Un élève de terminale souhaitant faire des études de MMOP (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie), pourraient avoir plusieurs voies pour y parvenir.
voir le tableau du lycéen :
https://img.medscapestatic.com/fr/fullsize/news/3604650-schema1.jpg
La première voie d’accès consiste en l’inscription via un « portail santé » après le baccalauréat. L’admission dans ce portail santé se fait sur Parcoursup, selon les modalités d’une voie non sélective. L’accès est libre et accessible à tous les bacheliers.
Au sein de cette filière, les étudiants reçoivent des cours spécifiques aux disciplines de MMOP. La sélection sera présente puisque des épreuves d’admission seront réalisées à la fin de chaque année universitaire.
Plus en détail, l’organisation de la première année permet la validation de 60 ECTS (crédits européens permettant de valider une année universitaire).
« Elle est constituée d’enseignements pertinents pour la poursuite d’études dans une grande diversité de filières, notamment d’enseignements transversaux aux différentes filières de santé », indique le rapport.
La candidature à l’admission en 2ème année de MMOP sera conditionnée par :
-la validation en un an de 60 ECTS ;
-des critères d’admissibilité supplémentaires, par exemple avoir une moyenne supérieure à un seuil ;
Par ailleurs, les conditions d’admissibilité en MMOP pourraient être conçues de telle sorte qu’elles valorisent le choix de l’étudiant (par exemple une note minimale à un module spécifique, en plus d’une condition de moyenne générale pour candidater dans une filière MMOP).
Pour les étudiants qui remplissent ces critères, des épreuves d’admission seront organisées :
par exemple une épreuve écrite et/ou orale, à laquelle ne sont convoqués que les admissibles, et qui peut être commune à plusieurs modes d’entrée.
Un contrat pédagogique sera réalisé entre l’étudiant et la faculté pour anticiper les études qu’il souhaite poursuivre en cas d’échec à l’admission en 2ème année de MMOP, pour pour cela perdre une année.
Cette solution [via un « portail santé » après le baccalauréat] est particulièrement conseillée à des étudiants qui hésitent entre différentes filières MMOP, ou entre les filières MMOP et d’autres métiers de la santé.
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