Premier prêt à l’habitat « charia compatible » octroyé en France

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AFP - Le premier prêt à l'habitat monté en France en respect des principes de la loi islamique a été octroyé en mai à un "sportif de haut niveau" pour l'achat d'une maison en région parisienne, selon une association qui oeuvre à la promotion de ce type de financements.

"Nous avons fait une première opération de prêt habitat en mai", a annoncé Anass Patel, président de l'association d'innovation pour le développement économique et immobilier (AIDDIM) qui a conseillé l'acquéreur, lors d'un colloque sur la finance islamique mercredi à Strasbourg.

Le bénéficiaire est un "sportif de haut niveau", qui a fait l'acquisition d'une maison en région parisienne pour "un montant important" et a bien voulu se prêter à cette première afin de faire progresser la mise au point du produit, a précisé M. Patel sans révéler son identité.

Le prêt a été accordé par la BRED. Interrogée par l'AFP, la banque, affiliée au groupe Banque Populaire, s'est refusée à tout commentaire.

L'opération a été réalisée par le biais d'un mécanisme d'achat-revente ("Murabaha") consistant pour la banque à acheter le bien et le revendre ensuite au client. Ce dernier rembourse ensuite la banque en une ou plusieurs fois et lui verse, en outre, une commission correspondant au service rendu.

La formule permet d'éviter le versement d'intérêts, prohibé par la loi islamique.

Une instruction fiscale clarifiant le cadre juridique et fiscal de cet instrument a été publiée le 24 août. "Nous avons anticipé sur le contenu de l'instruction", a expliqué à l'AFP M. Patel, qui est lui-même spécialiste de l'immobilier en tant que dirigeant de la société-conseil DTZ Asset Management.

"On ne peut pas dire qu'il n'est pas possible en France de faire des opérations +charia compatibles+ (respectant les principes des la loi islamique, ndlr). Les banques savent faire ce genre de montage", s'est enthousiasmé M. Patel, selon qui le marché des crédits résidentiels "halal" peut être estimé en France à 7,2 milliards d'euros.

La finance islamique interdit le recours aux intérêts, à la spéculation et aux investissements considérés comme impurs (jeu, alcool, armement, pornographie, tabac...).

France24.com
 
AFP - Le premier prêt à l'habitat monté en France en respect des principes de la loi islamique a été octroyé en mai à un "sportif de haut niveau" pour l'achat d'une maison en région parisienne, selon une association qui oeuvre à la promotion de ce type de financements.

"Nous avons fait une première opération de prêt habitat en mai", a annoncé Anass Patel, président de l'association d'innovation pour le développement économique et immobilier (AIDDIM) qui a conseillé l'acquéreur, lors d'un colloque sur la finance islamique mercredi à Strasbourg.

Le bénéficiaire est un "sportif de haut niveau", qui a fait l'acquisition d'une maison en région parisienne pour "un montant important" et a bien voulu se prêter à cette première afin de faire progresser la mise au point du produit, a précisé M. Patel sans révéler son identité.

Le prêt a été accordé par la BRED. Interrogée par l'AFP, la banque, affiliée au groupe Banque Populaire, s'est refusée à tout commentaire.

L'opération a été réalisée par le biais d'un mécanisme d'achat-revente ("Murabaha") consistant pour la banque à acheter le bien et le revendre ensuite au client. Ce dernier rembourse ensuite la banque en une ou plusieurs fois et lui verse, en outre, une commission correspondant au service rendu.

La formule permet d'éviter le versement d'intérêts, prohibé par la loi islamique.

Une instruction fiscale clarifiant le cadre juridique et fiscal de cet instrument a été publiée le 24 août. "Nous avons anticipé sur le contenu de l'instruction", a expliqué à l'AFP M. Patel, qui est lui-même spécialiste de l'immobilier en tant que dirigeant de la société-conseil DTZ Asset Management.

"On ne peut pas dire qu'il n'est pas possible en France de faire des opérations +charia compatibles+ (respectant les principes des la loi islamique, ndlr). Les banques savent faire ce genre de montage", s'est enthousiasmé M. Patel, selon qui le marché des crédits résidentiels "halal" peut être estimé en France à 7,2 milliards d'euros.

La finance islamique interdit le recours aux intérêts, à la spéculation et aux investissements considérés comme impurs (jeu, alcool, armement, pornographie, tabac...).

France24.com


salam mon cher charles!

oui mais il verse quant meme kelke chose!!! donc y a quant meme des intérets en jeu!!!


j'ai pas très bien compris pourquoi tu as mis ce post ;)
 
salam mon cher charles!

oui mais il verse quant meme kelke chose!!! donc y a quant meme des intérets en jeu!!!


j'ai pas très bien compris pourquoi tu as mis ce post ;)

Salam,

J'ai mis ce post car il traite du sujet polémique sur les financements dits (à tord ou à raison) "hallal".

Le fait qu'il y ait une commission n'est pas un intérêt mais la mouraba7a. Meme Attijari a développé un concept similaire avec le produit "mifta7".

Contrairement au prêts classique, c'est la banque qui achète le bien et te le revend avec une plus-value qui est, elle, "hallal" et n'est donc pas qualifiée de "riba".
 
Salam,

J'ai mis ce post car il traite du sujet polémique sur les financements dits (à tord ou à raison) "hallal".

Le fait qu'il y ait une commission n'est pas un intérêt mais la mouraba7a. Meme Attijari a développé un concept similaire avec le produit "mifta7".

Contrairement au prêts classique, c'est la banque qui achète le bien et te le revend avec une plus-value qui est, elle, "hallal" et n'est donc pas qualifiée de "riba".


ok merci pour l'explication

bonne soirée

salam
 
Je voudrais avoir des chiffres ..;
concrétement
le montant de la vente capital (vente + frais de notaires)
celui de la commission
l'échéancier
cout de la transaction

comparatif avec un crédit standard avec taux d'intérêt :
capital,
taux
échéancier
coût du crédit
 
Je voudrais avoir des chiffres ..;
concrétement
le montant de la vente capital (vente + frais de notaires)
celui de la commission
l'échéancier
cout de la transaction

comparatif avec un crédit standard avec taux d'intérêt :
capital,
taux
échéancier
coût du crédit

Effectivement, il faudrait tous les éléments nécessaires à l'octroi de ce crédit pour pouvoir analyser et en tirer des conséquences. Les intérêts apparemment sont payés sous une autre forme, mais pour le prouver, il faut ces éléments, d'accord avec toi.
 
Je voudrais avoir des chiffres ..;
concrétement
le montant de la vente capital (vente + frais de notaires)
celui de la commission
l'échéancier
cout de la transaction

comparatif avec un crédit standard avec taux d'intérêt :
capital,
taux
échéancier
coût du crédit

et le tableau d'amortissement tant qu'on y est avec les annuités :-)

cette histoire de sukuks, c'est un moyen habile d'attirer l'argent des pays de Golf qui comptent parmi les plus riches fonds souverains. après, ces histoires d'achat immobilier financé par des solutions sharia compatible, c'est de l'esbrouffe en réalité. un moyen d'attirer l'argent des Mumu en quête de respectabilité. comme si la finance fonctionnait en vase clos.

++
 
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