salam
Petit à petit, des objets usuels jetables vont disparaître du quotidien des Français. Seules les matières compostables seront autorisées lors de la prochaine décennie.
Est-ce la fin de la civilisation de l’objet en plastique jetable? Développés à grande échelle aux Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale, puis diffusé dans le monde entier, le produit à usage unique est désormais combattu par les législateurs dans la plupart des pays développés et même vilipendé dans les pays en voie de développement. En France, la loi sur la biodiversité adoptée le 22 juillet dernier programme la disparition des cotons tiges pour 2020. Cette mesure est le fruit du lobbying de Surfrider foundation.
Cette association créée en 1990 par des surfers basques excédés de rencontrer des déchets sur leurs vagues favorites, est reconnue aujourd’hui par les pouvoirs publics et participe de toutes les concertations précédant l’élaboration des lois. L’association s’est donné pour objectif de réduire de 50% les déchets entrant dans l’environnement marin d’ici 2020. C’est en rappelant sur Tweeter qu’elle avait collecté l’an dernier 16000 cotons tiges lors de ses opérations de nettoyage des plages, que Surfrider a rappelé la mesure législative.
L’interdiction va soulager les gestionnaires des stations d’épuration. Par leurs tailles, les cotons tiges passent en effet à travers les grillages qui permettent de retirer des eaux usées les déchets les plus gros. Les processus biologiques d’épuration qui suivent le "dégrillage" sont sans effet sur ces fins objets qui repartent à la rivière indemnes pour terminer sur les plages, pour la plus grande colère des surfers. Tous les ans, il s’en vend 25 milliards d’unités de par le monde.
Petit à petit, des objets usuels jetables vont disparaître du quotidien des Français. Seules les matières compostables seront autorisées lors de la prochaine décennie.
Est-ce la fin de la civilisation de l’objet en plastique jetable? Développés à grande échelle aux Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale, puis diffusé dans le monde entier, le produit à usage unique est désormais combattu par les législateurs dans la plupart des pays développés et même vilipendé dans les pays en voie de développement. En France, la loi sur la biodiversité adoptée le 22 juillet dernier programme la disparition des cotons tiges pour 2020. Cette mesure est le fruit du lobbying de Surfrider foundation.
Cette association créée en 1990 par des surfers basques excédés de rencontrer des déchets sur leurs vagues favorites, est reconnue aujourd’hui par les pouvoirs publics et participe de toutes les concertations précédant l’élaboration des lois. L’association s’est donné pour objectif de réduire de 50% les déchets entrant dans l’environnement marin d’ici 2020. C’est en rappelant sur Tweeter qu’elle avait collecté l’an dernier 16000 cotons tiges lors de ses opérations de nettoyage des plages, que Surfrider a rappelé la mesure législative.
L’interdiction va soulager les gestionnaires des stations d’épuration. Par leurs tailles, les cotons tiges passent en effet à travers les grillages qui permettent de retirer des eaux usées les déchets les plus gros. Les processus biologiques d’épuration qui suivent le "dégrillage" sont sans effet sur ces fins objets qui repartent à la rivière indemnes pour terminer sur les plages, pour la plus grande colère des surfers. Tous les ans, il s’en vend 25 milliards d’unités de par le monde.