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[QUOTE="Hibou57, post: 14953974, member: 82014"] (suite du précédent message) [U][B]Le RBU et la vraie démocratie[/B][/U] Les patrons ont trop de pouvoirs implicites sur la vie des gens, alors que : • Les patrons ne sont même pas élus. • Les patrons ne peuvent garantir des conditions de vie aux citoyens, et ne sont même pas patrons dans ce but. • Les patrons se prennent pour des nettoyeurs de la société, et ce comportement fait des ravages, en entretenant les [I]trucophobies[/I], [I]bidulophobies[/I] et les mauvais communautarismes, des nuisances pour lesquelles l’administration ne leur demande jamais de comptes. Le RBU, surtout s’il était accompagné d’une libéralisation de l’économie, libérerait les gens qui le souhaitent de la soumission aux patrons, qui leur est culturellement imposée avec la pression de la loi. Mais cela implique évidemment que des gens acceptent d’être responsables et pas seulement victimes. La démocratie implique la liberté, pour être réellement libre, il faut avoir les moyens de l’indépendance. La Gauche actuellement ne défend que les libertés sociales, négligeant les libertés économiques, alors que la société et l’économie sont inévitablement liés. Le RBU corrigerait cette lacune. La vraie démocratie, c’est pouvoir agir pour soi et décider pour soi Mais comme dit précédemment, il faut pour cela aussi responsabiliser le citoyen moyen, qui a trop pris l’habitude de se plaindre d’être une victime, un statut qui lui semble plus confortable que celui de responsable, fuyant les responsabilités (excepté celles de se servir et de faire des razzias), le responsable, dans sa culture, étant le méchant, et la victime, le gentil (alors qu’il n’y a pas de relation entre les deux). Le RBU accompagné d’une libéralisation de l’économie, pourrait ramener les citoyens qui le souhaitent, au moins, sur le chemin de la responsabilité. Les autres pourraient toujours préférer le statut de salarié, et même dans ce cas, ils seraient moins soumis aux patrons, car ils auraient moins de pression à accepter n’importe quoi. [U][B]Le mythe du retour au plein‑emploi et le mythe de la paresse[/B][/U] [B]« Tous des fainéant(e)s, sauf moi »[/B] Quelques sondages ont été menés, pour demander aux gens ce qu’ils feraient si un revenu de base leur était garanti à vie, et ce qu’ils pensent que les autres feraient si un revenu de base leur était garanti à vie. La plupart des gens répondent qu’ils continueraient à travailler, mais que les autres qu’eux‑même sont des fainéants qui arrêteraient de travailler. Chercher l’erreur … et c’est cette erreur qui fonde l’essentiel du rejet de l’idée d’un revenu de base universel. Le citoyen moyen pense être plus méritant que les autres, il pense ça de son voisin qui réciproquement en pense autant de celui qui pense ça de lui. Un autre motif de rejet du RBU, plus dans le non‑dit, est qu’il serait un droit pour démarrer dans la vie, que ceux qui ont déjà commencé leur vie, n’ont pas eu quand ils l’ont commencé. En gros, « j’en ai bavé, donc tu devra en bavé, sinon je fais ma crise ». Avec cette mentalité, on avancera jamais, il faut s’en débarasser. Le non‑travail n’existe pas, mais le travail nécessite des moyens à investir et il y a des règles bloquantes. On ne fait rien sans rien, et on ne peut pas faire n’importe quoi, parce qu’il y a des règles à respecter, ne serait‑ce que des règles de sécurité et de salubrité. L’accès aux ressources naturelles est aussi plus limité qu’avant, l’exemple le plus parlant étant le moindre accès à la terre cultivable. Ceux qui pensent que c’est mieux de ne pas travailler, peuvent ne pas travailler et laisser leur place à d’autres (s’ils ne sont pas des hypocrites qui baratinent). Avec un droit universel à un revenu de base, ils auront peut‑être moins honte de laisser leur place à d’autres (humour ironique). [B]Refus de partager le travail car refus de partager le salaire[/B] Le citoyen moyen ne partagera pas son temps de travail s’il doit aussi partager son salaire. C’est le point de blocage. Ce n’est pas son temps de travail qu’il ne veut pas partager, mais son salaire. Si le citoyen moyen voulait le partage du temps de travail, ça fait longtemps qu’il serait en œuvre. (suite dans le prochain message) [/QUOTE]
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