Primaire de la gauche

alors pas impossible que ces primaires ne servent pas à rien.
entre un valls detesté et un benoit hamon qui n as pas le niveau requis, c est primaires n ont aucun interet
entre n revenus universel et taxer les robots , hamont nous explique que nous seront tous chomeurs dans l avenir et qu il vas nous donner un peut d argent pour compenser , et qu il vas taxer les robots utiliser en usine pour le
financer ca fais trop rever :D
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
entre un valls detesté et un benoit hamon qui n as pas le niveau requis, c est primaires n ont aucun interet
entre n revenus universel et taxer les robots , hamont nous explique que nous seront tous chomeurs dans l avenir et qu il vas nous donner un peut d argent pour compenser , et qu il vas taxer les robots utiliser en usine pour le
financer ca fais trop rever :D
Tu n’as rien compris au revenu de base alors. Mais tu n’es pas le seul. J’y répondrai peut‑être plus tard en même temps que je répondrai à @Aigleloyal
 

Hibou57

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Faut vraiment nous prendre pour des c... et être arrogant pour faire cet amalgame.

L'extrême-droite adore brouiller les pistes pour cacher sa vraie nature foncièrement réactionnaire. On le voit avec le FN, mais aussi avec les groupuscules du genre l'UPR d'Asselineau, Égalité et Réconciliation, Debout la République.

Ils savent bien que la majorité des gens s'opposent au capitalisme et à ses excès, alors ils essaient de manipuler en se prétendant ni de droite ni de gauche. En disant aussi aux gens ce qu'ils veulent entendre au sujet de la finance, pour qu'ils votent pour eux alors qu'ils sont en fait des démagos de droite, des poujadistes. Comme le sont Fillon, Macron et leurs pareils aussi.

Il n'y a qu'à voir comment les choses se passent au FN, on tient des postures anti-austérités de principe pour tromper le chaland et canaliser les colères à leur profit. Mais au niveau local, c'est tout autre chose. On sabre dans les assos (secours populaire) et on livre la ville à des promoteurs immobiliers véreux.
Les populismes ont en effet tous les mêmes discours faciles, qu’ils soient de Droite ou de Gauche, une distinction qui a de moins en moins de sens et qui n’en a jamais eu avec les populismes.

Au cas où tu te poserais la question, les populismes dans ce contexte, ce sont les discours flattent facilement, touchent aux émotions instinctives, mais qui n’ont rien pour gouverner, à part des promesses de radicalisme et d’autoritarisme (en gros « votez pour moi, et je vous promet que ça va cogner »). C’est pour cette raison qu’il existe un terme opposé aux partis populistes, les partis de gouvernement, ceux qui sont capables de gouverner. Pour ceux là, il est plus difficile de flatter le peuple. C’est aussi pour ça qu’en période de crise, ils trouvent moins d’oreilles réceptives.
 

Hibou57

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@Hibou57 : quelle alternatuive proposes tu ?
Le libéralisme économique et social.

quel homme/femme politique peut obtenir ton suffrage ?
Personnellement, je crois qu’on a manqué une occasion en or avec NKM. Comme elle n’a pas été choisie par la primaire à laquelle elle s’est présentée, pour les autres, je choisirai le moins pire, parce qu’entre le pire et le moins pire, je préfère encore le moins pire.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
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Le libéralisme économique et social.
Dont le propos n’est pas de promettre des miracles, mais de promettre aux gens qu’on leur permettra d’essayer de faire ce qu’ils peuvent et de leur interdire de se nuire mutuellement, ce qui s’accompagne souvent de la suggestion de s’occuper de ses propres affaires avant de s’occuper de celles des autres. Le dernier point, je le souligne, parce qu’il vaut au libéralisme d’être accusé d’individualisme, mais je ne crois pas que le droit de nuire à autrui ou de contrôler sa vie, soit de la solidarité.

Le plus important est dans la première phrase avant la dernière virgule.
 
la droite ne s est pas deplacer l affaire est deja regle entre melenchon et macron les socialistes n ont aucune chance au presidentiel pourquoi ils auraient gacher un dimanche autant se lever plu tard profiter de ses enfants etc
Si t'es un fervent partisan de la droite pq ne pas se lever pour voter pour un mec comme Valls. A ts les coups ils sont gagants
 
A

AncienMembre

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Je suis curieuse de savoir pourquoi tu compte aller voté ?
Au final je me le demande aussi....


Tellement déçue de Hollande que j avais dit je ne voterai plus ..

Et malgré tout je veux ma carte électorale lol . On sait jamais

Mais entre un Fillon et le pen ...la peste et le choléra...

Et je ne vois personne d autre arriver au 2eme tour ...
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Au final je me le demande aussi....


Tellement déçue de Hollande que j avais dit je ne voterai plus ..

Et malgré tout je veux ma carte électorale lol . On sait jamais

Mais entre un Fillon et le pen ...la peste et le choléra...

Et je ne vois personne d autre arriver au 2eme tour ...

mdrr pareil pour moi je recevrai la mienne qu'au mois de mars j'ai inscrit aussi mon mari qui lui n'a jamais voté de ça vie au final pour qui puisque c'est l’Europe qui décide enfin de compte... Existe t' il une carte électorale européenne ?o_O
 

Hibou57

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Débat ce soir sur France 2, entre Benoît Hamon et Manuel Valls. Ce sera à 20h35, dans une heure environ.

Le débat pourra être suivi en directe sur YouTube :

 

Hibou57

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@Aigleloyal , @MAXENSEO , @Tancredi , et @ tous les gens convaincus ou qui doutent, mais qui s’intéressent à la question du revenu de base.

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Cet article sur le revenu de base universel (RBU, parfois RBI, pour revenu de base inconditionnel), a été rédigé pour expliquer le revenu de base universel, suite à la proposition de Benoît Hamon. La proposition de Hamon n’est pas conforme à la définition du RBU, en plus d’être variable avec le temps, mais il sera toujours possible de lui rappeler la véritable définition, toutes avancées dans cette direction étant bonne à prendre, à condition de ne pas oublier l’objectif initial.

La rédaction n’est pas littéraire, elle est synthétique. Si ce n’est pas le plus agréable à lire, c’est plus proche d’une spécification et c’est plus pratique pour y faire référence.

Les Inconvénients du système actuel

Le caractère inconditionnel et universel du RBU, résoud les problèmes suivants :

Sans condition d’âge

Les moins de 25 ans n’ont actuellement droit à rien. Cette lacune actuelle a des conséquences sur la délinquance, comme on ne peut pas vivre sans rien : commerces illicites, vols et escroqueries, qui peuvent devenir des habitudes et créer une culture toxique pour la société.

Sans condition de ressource

Les effets de seuil sont des pièges encourageant la fraude ou décourangeant d’entreprendre, et on a pas besoin de ça en période de crise économique et de crise de la confiance. Il faudrait d’ailleurs aussi une réforme d’autres administrations, comme le RSI et l’URSSAF, avec qui mieux vaut être insolvable, qui découragent de tenter d’améliorer sa propre situation.

Les conditions de ressource divisent la société en catégories de gens s’accusant les uns les autres d’être ceux qui profitent le plus.

Les ressources d’un(e) concubin(e) supposé(e), peuvent être prise en compte, aboutissant à une forme d’intrusion dans la vie privée.

Sans condition tout‑court

L’obligation de recherche d’un emploi dans un pays où le taux de chômage est important, où le chômage longue duré est celui dont il est le plus difficile de sortir, cette exigence fait faire n’importe quoi pour justifier de tenter quelque chose. Ces tentatives non‑raisonnable pour lesquelles il existe une pression, aboutissent à des situations encore plus précaires et couteuses que les situation d’origine, parfois pour de nombreuses années, occasionnant un gaspillage est une efficacité négative des allocations versées. Dans certaines régions, les allocataires ont même l’obligation de travailler gratuitement, un dumping social à l’intérieur du pays, comparable à l’exploitation des stagiaires non‑rémunérés.

Les indépendants n’ont aucune protection et pas droit au chômage. C’est trop souvent oublié, comme pour le citoyen moyen autant que pour l’administration, être inscrit comme indépendant ou petit patron, fait mécaniquement supposer la richesse, sans se demander comment cela serait possible.

Les délais de trois mois sans ressources avant de prétendre au RSA, sont invivables en pratique ; trois mois sans rien, c’est très long et ça occasionne des problèmes qui peuvent durer des mois après.

Parfois les allocations doivent être remboursées. Au moindre euro de salaire pour une brève activité, même si elle a couté plus qu’elle n’a rapporté, tout un trimestre d’allocations doit être remboursé, ce qui est énorme quand le RSA est la seule ressource d’une personne. Cette abbération est de plus contradictoire avec la prime activité : les gens ayant repris une activité trop courte, doivent rembourser du RSA, tandis que ceux ayant repris une activité plus longue et plus rémunératrice, on droit à une prime en plus, c’est à dire que l’état prend au plus pauvres et donne aux moins pauvres.

Automatique

Les droits sont actuellement réclamés anarchiquement. Tellement les dispositifs sont nombreux, les bénéficiaires potentiels n’en sont pas toujours informés ou même s’ils en sont informés, ne font pas toujours les démarches nécessaires, parce que contrairement à ce que croit le citoyen moyen, ils ne profitent pas, ils essaient de faire le plus possible avec le moins possible.

La gestion administrative coute cher, le caractère automatique d’une allocation unique, réduirait le cout de la gestioin au minimum. Cette économie peut participer au financement du RBU.

La gestion de certaines aides dépend des affinités ou non, comme l’emploi au faciès. Les assistantes sociales, comme les patrons, traitent les gens différemment, selon le faciès ou d’autres motifs d’affinité.

Le travail est une obligation mais pas un droit. C’est la contradiction à résoudre, et un revenu de base inconditionnel mettrait fin à cette exigence incohérente.

(suite dans le prochain message)
 

Hibou57

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(suite du précédent message)

Financement du RBU et réforme de la société devant l’accompagner

Une répartition n’implique pas un financement à perte, ce n’est pas parce que l’état a toujours fonctionné ainsi qu’on ne peut pas faire autrement. On est pas obligés de le financer à crédit, rien n’interdit de limiter son financement aux ressources réelles disponibles.

Pour les gens pensant qu’un revenu de base universel couterait trop cher, d’un point de vue comptable, doner 600€ à quelqu’un qui paie 1000€ d’impôts, n’est pas un cout. Pour les gens se demandant pourquoi donner 600€ pour reprendre 1000€ en impôt plutôt que ne rien donner et prendre 400€ en impôt : c’est une nécessité pour garantir l’universalité du revenu de base et l’universalité de l’impôt aussi, qui dans l’idéal serait à taux unique.

Il peut être financé en partie par les économies de gestions, comme on passerait à une allocation automatique, moins couteuse à gérer administrativement, qu’une allocation nécessitant procédures et contrôles. Le regroupement de toutes les allocations qui existent pour tout le monde, car tout le monde est assisté, en une seule allocation (excepté pour certaines allocations comme celles spécifiques aux handicapés), ferait faire des économies de gestion non‑négligeables (toute économie est bonne à prendre si elle n’occasionne pas de cout supplémentaire ailleurs).

Même s’il doit être faible, un RBU est toujours possible, on peut toujours diviser une part du budget de l’état, même si elle est faible. Il ne faut pas se laisser distraire par les montants variables présentés par différents courants politiques et idéologiques. Pour le moment, le principe compte plus que le montant. Il faut déjà mettre le principe en place. Pour rassurer les gens craignant qu’il soit trop faible, il est raisonnable de penser qu’il pourrait au moins être égal au RSA actuel ou un peu moins ou un peu plus.

Si c’est trop peu, à chacun(e) de travailler à augmenter la richesse du pays, ce qui augmenterait la part de richesse destinée à la redistribution, et les pauvres pourraient y participer eux‑mêmes, même si modestement.

Ce point précédent, appel à une libéralisation de l’économie. Sans cette libéralisation de l’économie et de la société, le RBU risque d’être décevant. Le RBU n’est pas suffisant en soi, il faut que le cadre et la culture changent aussi, il appel à, et nécessite, un changement de culture.

Le RBU permettrait de nombreuses économies importantes et indirectes, en s’épargnant le couteux gaspillage dû à la précarité :


• Des personnes dépensant plus qu’elles ne gagnent, pour travailler, souvent pour des emplois ponctuels qu’elles espèrent voir se pérenniser et dont elles espèrent qu’ils seront un tremplin.
• Les personnes qui s’endettent pour essayer de travailler comme indépendant, chez qui l’URSSAF et le RSI qui font des saisies sur des comptes bancaires alimentés par le RSA ou les brèves indemnités de chômage.
• Les jeunes qui volent quand ils n’ont aucun droit avant l’âge de 25 ans, ou même encore après, même si c’est moins courant.
• Les personnes qui ne sont plus en situation de travailler à cause des conséquences de la précarités (pas seulement la faiblesse des revenus, mais leur précarité dû à leur caractère conditionnel) :

- État de santé dégradé ;

- Épuisement dut à la précarité et aux menaces ;

- Dépression ;

- Marginalisation.

La précarité coute cher, mais le citoyen moyen, pour faire une image, préfère payer 200€ pour entretenir la précarité que payer 100€ pour la résoudre, parce qu’il préfère donner 200€ à de « respectables » fonctionnaires que donner 100€ à de « sales » pauvres. Cette défiance est aussi néfaste à l’économie, car l’économie nécessite la confiance. Un pays où règne la défiance est un pays dont l’économie ne peut pas se porter au mieux.

(suite dans le prochain message)
 
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Hibou57

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Le RBU et la vraie démocratie

Les patrons ont trop de pouvoirs implicites sur la vie des gens, alors que :


• Les patrons ne sont même pas élus.
• Les patrons ne peuvent garantir des conditions de vie aux citoyens, et ne sont même pas patrons dans ce but.
• Les patrons se prennent pour des nettoyeurs de la société, et ce comportement fait des ravages, en entretenant les trucophobies, bidulophobies et les mauvais communautarismes, des nuisances pour lesquelles l’administration ne leur demande jamais de comptes.

Le RBU, surtout s’il était accompagné d’une libéralisation de l’économie, libérerait les gens qui le souhaitent de la soumission aux patrons, qui leur est culturellement imposée avec la pression de la loi. Mais cela implique évidemment que des gens acceptent d’être responsables et pas seulement victimes.

La démocratie implique la liberté, pour être réellement libre, il faut avoir les moyens de l’indépendance. La Gauche actuellement ne défend que les libertés sociales, négligeant les libertés économiques, alors que la société et l’économie sont inévitablement liés. Le RBU corrigerait cette lacune. La vraie démocratie, c’est pouvoir agir pour soi et décider pour soi

Mais comme dit précédemment, il faut pour cela aussi responsabiliser le citoyen moyen, qui a trop pris l’habitude de se plaindre d’être une victime, un statut qui lui semble plus confortable que celui de responsable, fuyant les responsabilités (excepté celles de se servir et de faire des razzias), le responsable, dans sa culture, étant le méchant, et la victime, le gentil (alors qu’il n’y a pas de relation entre les deux). Le RBU accompagné d’une libéralisation de l’économie, pourrait ramener les citoyens qui le souhaitent, au moins, sur le chemin de la responsabilité. Les autres pourraient toujours préférer le statut de salarié, et même dans ce cas, ils seraient moins soumis aux patrons, car ils auraient moins de pression à accepter n’importe quoi.

Le mythe du retour au plein‑emploi et le mythe de la paresse

« Tous des fainéant(e)s, sauf moi »

Quelques sondages ont été menés, pour demander aux gens ce qu’ils feraient si un revenu de base leur était garanti à vie, et ce qu’ils pensent que les autres feraient si un revenu de base leur était garanti à vie. La plupart des gens répondent qu’ils continueraient à travailler, mais que les autres qu’eux‑même sont des fainéants qui arrêteraient de travailler. Chercher l’erreur … et c’est cette erreur qui fonde l’essentiel du rejet de l’idée d’un revenu de base universel. Le citoyen moyen pense être plus méritant que les autres, il pense ça de son voisin qui réciproquement en pense autant de celui qui pense ça de lui. Un autre motif de rejet du RBU, plus dans le non‑dit, est qu’il serait un droit pour démarrer dans la vie, que ceux qui ont déjà commencé leur vie, n’ont pas eu quand ils l’ont commencé. En gros, « j’en ai bavé, donc tu devra en bavé, sinon je fais ma crise ». Avec cette mentalité, on avancera jamais, il faut s’en débarasser.

Le non‑travail n’existe pas, mais le travail nécessite des moyens à investir et il y a des règles bloquantes. On ne fait rien sans rien, et on ne peut pas faire n’importe quoi, parce qu’il y a des règles à respecter, ne serait‑ce que des règles de sécurité et de salubrité. L’accès aux ressources naturelles est aussi plus limité qu’avant, l’exemple le plus parlant étant le moindre accès à la terre cultivable.

Ceux qui pensent que c’est mieux de ne pas travailler, peuvent ne pas travailler et laisser leur place à d’autres (s’ils ne sont pas des hypocrites qui baratinent). Avec un droit universel à un revenu de base, ils auront peut‑être moins honte de laisser leur place à d’autres (humour ironique).

Refus de partager le travail car refus de partager le salaire

Le citoyen moyen ne partagera pas son temps de travail s’il doit aussi partager son salaire. C’est le point de blocage. Ce n’est pas son temps de travail qu’il ne veut pas partager, mais son salaire. Si le citoyen moyen voulait le partage du temps de travail, ça fait longtemps qu’il serait en œuvre.

(suite dans le prochain message)
 

Hibou57

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Pas de retour sur la modernisation

Le progrès a pour but de réduire le travail. Ceux qui disent qu’il créera des emplois, oublient de le préciser. Si le progrès cré des emplois, ils sont toujours en nombre moindre et toujours plus qualifiés et même de plus en plus à flux tendu.

Si on refuse la raréfaction du travail par le progrès, c’est simple, il faut interdire le progrès. Mais qui osera interdire la modernisation ? Personne ne le fera.

Il n’y aura pas de retour en arrière sur la modernisation, et la modernisation créera moins d’emplois qu’elle n’en détruira. Ceux qui vous prétendent le contraire vous baratinent, les dernières décennies le démontrent avec une régularité sans faille : une hausse de la production avec une quantité de travail qui ne fait que se réduire. Le surcroit de travail créé par la modernisation, il n’arrivera jamais, c’est même le but inverse que poursuit la modernisation : réduction des coûts, donc des dépenses, y compris les dépenses salariales.

Pas de retour sur la mondialisation

L’importation Chinoise (ou autre) ne nous a pas été imposée par un quelconque complot capitalisto‑mondialismo‑ultra‑libéral, elle a été choisie le consommateur moyen … pour les pris plus bas. La fin de la mondialisation, c’est la hausse des prix. Ceux qui proposent la fin de la mondialisation, oublient de le dire. Qui osera garantir une hausse des prix ? Personne, mais il y aura du monde pour mentir en omettant cette conséquence, et si fermeture des frontières il y a, grosse crise de colère il y aura dans le pays.

Ou alors, il y aura fermeture des frontières pour produire en france au même prix que l’importation. Et alors ce sera soit en modernisant encore plus, c’est à dire en ne créant presque pas d’emplois soit en réduisant beaucoup les salaires. Qui osera proposer la fermeture des frontières en promettant une baisse des salaires ou une raréfaction du travail encore accrue ? Personne ne le fera.

Il n’y aura pas de retour en arrière sur la mondialisation, pas plus qu’il n’y en aura un sur la modernisation.

Les salaires sont financés par des dépenses

Le problème n’est pas la création de l’emploi, c’est le financement du salaire.

Créer des emplois n’est pas un problème, le problème, c’est de financer les salaires. Et pour financer les salaires, il faut que des gens dépensent. Le travail obligatoire, soit, mais alors il faudrait que le travail soit aussi un droit, et alors qu’il existe une obligation de dépenser. Qui osera décréter l’obligation de dépenser ? Personne ne le fera. Créer des emplois implique de répondre à une demande de consommation qui ne trouve pas de réponse. Mais où est‑elle ? Actuellement, le citoyen moyen veut consommer plus, oui, mais du divertissement, qu’il veut gratuitement.

La valeur travail, c’est ce qu’on donne pour ce travail, pas un culte (incohérent) qu’on lui voue. Le travail est un moyen, pas une fin. D’ailleurs même, mieux vaut payer des gens à ne rien faire que les payer à faire n’importe quoi, et ça devrait être noté quand les opposants au RBU parlent de « être payé à ne rien faire ». Le déni de la valeur travail vient souvent de ceux qui la mette en avant (mais pas que d’eux), par exemple quand ils refusent qu’un travail soit rémunéré à sa valeur raisonnable, quand encore ils ne refusent pas qu’il soit rémunéré tout‑court. La recherche de prétextes, d’aubaines, ou même le vol, pour nier la valeur du travail, des phénomènes répandus chez le citoyen moyen, sont à l’opposé du respect de la valeur du travail. Il y a un mot en plus dans la dernière expression : on devrait en effet parler de la valeur du travail et non‑pas de la valeur travail. Actuellement, ce qui est utile n’est pas toujours assez rémunéré, et de plus en plus souvent même pas du tout. Pour l’extrême‑Gauche, le travail utile doit même être gratuit, seul le travail inutile pouvant légitimement être rémunéré (ne cherchez pas à vous interroger sur l’erreur, c’est l’opportunisme qui leur fait dire ça).

(suite dans le prochain message)
 

Hibou57

Comme-même (tm)
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Conséquences du déni de réalité

Les incapacités à travailler correctement, peuvent être dû à la fatigue ou à la dépression, à laquelle la précarité contribue beaucoup.

On ne peut pas rendre les gens fous en les poussant au delà de leurs limites et en leur demandant l’impossible, comme l’obligation de travail sans en avoir le droit ou d’être en compétition avec les machines. Ou même de plus en plus, travailler en exigeant des compétences de plus en plus grande pour toujours le même salaire ou pas de salaire du tout. À un moment, les compétences exigées sont au delà des capacité du citoyen moyen (sans vouloir lui reprocher, c’est humain), ou même ne seront à l’avenir accessibles qu’à un petit nombre de gens, les autre décrochant, au mieux, ou devenant fous, au pire.

Un société incohérente, ne peut pas inspirer la morale :


• Elle encourage l’opportunisme et l’escroquerie.
• Elle encourage le vol, principalement chez les jeunes.
• Elle favorise le suicide, principalement chez les hommes.

Ce qui cause une crise de la confiance:


• L’état devient un ennemie en exigeant la réalisation d’une chose tout en l’empêchant (le travail, l’intégration, le mérite, etc).
• Les relations sociales sont empoisonnées par la réduction des gens à des objets utilitaires.
• La crise de la confiance disloque la société et produit du mauvais communautarisme (le communautarisme n’étant pas toujours mauvais).

Fini les promesses, il faut des actes directement effectifs

Le RBU serait concret, pas une promesse indirecte et même pas garantie. Les promesses que on va mettre en place A, qui aboutira à B, qui donnera le droit C, ça ne marche plus, et ça participe à la monté du populisme qui promet de retourner la table pour mettre en place la dictature du peuple (une catastrophe).

En plus de faire grandir le populisme, cette habitude de la promesse non directement effective, cultive le clientélisme et le renvoie à une vie par procuration, ce qui est de moins en moins accepté.

Les gens aux RSA, veulent un travail, oui, mais un travail, pas une promesse. Et ils ne veulent pas qu’on leur promettre 5% de chômage ou même 1% de chômage, mais 0% de chômage. Dans le cas contraire, il faudra avoir la décence de leur fournir la liste des pigeons pour voir s’ils y figurent, afin qu’au moins ils puissent ne pas voter pour des candidats qui ont prévu de les pigeonner. Ils veulent aussi des garanties de condition de vie minimales, si le travail n’est pas garanti, ce qui est une réalité définitivement installée.

(fin)
 
Dernière édition:
Merci @Hibou57 pour ton article.

Beaucoup de blabla et de généralités (certaines fort pertinentes d'ailleurs), mais pas tellement de concret...

Sur le principe pourquoi pas!
Mais dans les faits, comment financer 300 Mds € dans un pays au bord de l'implosion fiscale?
 

Tancredi

Moramora
VIB
Cet article sur le revenu de base universel (RBU, parfois RBI, pour revenu de base inconditionnel), a été rédigé pour expliquer le revenu de base universel, suite à la proposition de Benoît Hamon. La proposition de Hamon n’est pas conforme à la définition du RBU, en plus d’être variable avec le temps, mais il sera toujours possible de lui rappeler la véritable définition, toutes avancées dans cette direction étant bonne à prendre, à condition de ne pas oublier l’objectif initial.
Merci beaucoup ; je suis en train de le lire ! :intello:
Pour voter Bilal, on verra ! :D
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Merci @Hibou57 pour ton article.

Beaucoup de blabla et de généralités (certaines fort pertinentes d'ailleurs), mais pas tellement de concret...

Sur le principe pourquoi pas!
Mais dans les faits, comment financer 300 Mds € dans un pays au bord de l'implosion fiscale?
Les 300 milliards qui sont avancés, c’est l’argument des antis, et cet argument ne repose sur rien. Si tu veux faire court, tu peux lire seulement la partie sur le financement, tu verra, c’est simple à comprendre.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Bien non. Ce que tu viens de développer n'est pas le programme Hamon.
Oui et non. Benoît Hamon propose bien le revenu de base universel, mais il doit aussi introduire l’idée, ce qui explique un peu de timidité. Il est bien inspiré par tout ce que je décris, je t’assure, j’ai écouté son intervention contre Valls.

Il a dit que ce ne sera pas mis en place par lui tout seul, mais suite à des consultations, et ce que je décris, c’est l’avis qui se dégage principalement, et dans laquelle je me reconnais, parce qu’on est plusieurs à faire les mêmes observations et à en tirer les mêmes conclusions. Du coup, ça ressortira dans les consultations.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Merci beaucoup ; je suis en train de le lire !
Pour voter Bilal, on verra ! :D
Pourquoi tu l’appel Bilal ? :intello:

Entre voter pour Hamon ou pour Valls, tu préfères quoi ? C’est la question à se poser si tu veux voter à ces primaires, parce qu’au second tour, ce sera eux deux, personne d’autre.
 
Les 300 milliards qui sont avancés, c’est l’argument des antis, et cet argument ne repose sur rien. Si tu veux faire court, tu peux lire seulement la partie sur le financement, tu verra, c’est simple à comprendre.

J'ai 3 questions très simples:

1) Combien ça coûte?

2) Comment on finance?

3) Si c'est une mesure si fabuleuse dont le coût ne pose pas de souci, pourquoi ne pas placer le curseur à 3000€ par tête ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'ai 3 questions très simples:

1) Combien ça coûte?

2) Comment on finance?

3) Si c'est une mesure si fabuleuse dont le coût ne pose pas de souci, pourquoi ne pas placer le curseur à 3000€ par tête ?
Combien ça coute, ça dépend du montant, et le montant peut dépendre de la limite fixée pour le cout, justement.

On le finance par redistribution. Il a été démontré qu’on pourrait financer un RBU équivalent au RSA, sans que l’état ne dépense plus qu’actuellement (ce qui est facile à comprendre).

3000€/mois ? C’est justement un exemple de montant qui serait impossible à financer. Là, tu devrais justement maintenant comprendre le lien entre le montant et le cout.
 
Dernière édition:
Combien ça coute, ça dépend du montant, et le montant peut dépendre de la limite fixé pour le cout, justement.

On le finance par redistribution. Il a été démontré qu’on pourrait financer un RBU équivalent au RSA, sans que l’état ne dépense plus qu’actuellement (ce qui est facile à comprendre).

3000€/mois ? C’est justement un exemple de montant qui serait impossible à financer. Là, tu devrais justement maintenant comprendre le lien entre le montant et le cout.

Ok.

Dans le programme de Benoît Hamon, on évoque 750€/mois à terme pour tous les Français, sans contrepartie.
Soit 9000€ par an et par français.

On multiplie donc 9000€ par 50 millions de Français majeurs bénéficiaires, cela donne... 450 milliards d'€ !

À ces 450 milliards d'€, on déduit bien entendu le coût du RSA, qui avoisine les 10 milliards d'€

Cela revient donc à 450 - 10 = 440 milliards.

On peut aussi déduire les prétendues économies sur les dépressions ou autres maladies que ce Revenu Universel va réduire comme par magie (je suis sarcastique ). À la louche, 40 milliards.

440 - 40 = 400 milliards

Voilà le coût de cette mesure proposée par M. Hamon!

PS : si j'ai écrit une bêtise, corrige-moi @Hibou57
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
3) Si c'est une mesure si fabuleuse dont le coût ne pose pas de souci, pourquoi ne pas placer le curseur à 3000€ par tête ?
À ma précédente réponse, j’ajoute que le RBU n’est pas censé se substituer aux salaires, son but est de garantir des conditions de vie décentes, dont dépendent d’autres choses chères à la société : démocratie, climat sociale, commerce, liberté d’entreprendre, sécurité, etc, et que c’est ce qu’est devenu le monde contemporain, qui fait que le RBU s’impose, c’est à dire qu’il est une nécessité pour mettre la société en phase avec son époque.

Il faut rappeler que le droit à des conditions de vie décente, est en principe écrit dans la constitution.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

PS : si j'ai écrit une bêtise, corrige-moi @Hibou57
La seule erreur que tu as faite, c’est que quand on donne 600€ à quelqu’un qui paie 1000€ d’impôts ou taxes, ce n’est pas un cout. C’est la seule erreur, mais elle est importante.

Au fait, même des gens ayant des revenus confortables, touchent des allocations, pas que les gens au RSA.
 
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