Syrie, Libye, Yémen... : suivant l'exemple de la Tunisie et de l'Egypte, les peuples du monde arabe se battent jour après jour pour plus de liberté et de justice.
Des centaines de milliers de jeunes diplômés et des régions entières n'en peuvent plus d'être tenus à l'écart du développement, et d'assister à la prospérité insolente des bénéficiaires des systèmes de rente créés dans les activités de matières premières, d'importation ou de services, et de subir les conséquences du positionnement low cost - à bas coûts - social comme fiscal de leurs pays dans l'économie mondiale.
"Les révolutions cassent le modèle économique dominant actuellement : libéralisation économique faciale, avec déclin du rôle de l'Etat, mais fermeture sociale et politique, sans liberté d'expression et sans redevabilité des gouvernants. Les pays arabes ont ainsi connu le pire des modèles économiques, qualifié de "crony capitalism", le capitalisme des copains", explique Samir Aita, président du Cercle des économistes arabes et rédacteur en chef de l'édition arabe du Monde diplomatique.
La suite :
http://www.lemonde.fr/economie/arti...n-economique_1509198_3234.html#ens_id=1481132
Des centaines de milliers de jeunes diplômés et des régions entières n'en peuvent plus d'être tenus à l'écart du développement, et d'assister à la prospérité insolente des bénéficiaires des systèmes de rente créés dans les activités de matières premières, d'importation ou de services, et de subir les conséquences du positionnement low cost - à bas coûts - social comme fiscal de leurs pays dans l'économie mondiale.
"Les révolutions cassent le modèle économique dominant actuellement : libéralisation économique faciale, avec déclin du rôle de l'Etat, mais fermeture sociale et politique, sans liberté d'expression et sans redevabilité des gouvernants. Les pays arabes ont ainsi connu le pire des modèles économiques, qualifié de "crony capitalism", le capitalisme des copains", explique Samir Aita, président du Cercle des économistes arabes et rédacteur en chef de l'édition arabe du Monde diplomatique.
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