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Communiqué de presse
Prix du Roman Arabe 2009
Pour sa deuxième édition, le Prix du Roman Arabe a été décerné, mardi 28 avril 2009, à Gamal Ghitany pour « Les Poussières de l’effacement » (éd. du Seuil). Créé en 2008 par le Conseil des Ambassadeurs Arabes en France dans le cadre de leurs initiatives culturelles, ce prix, doté de 15 000 euros, entend distinguer et récompenser un ouvrage de haute valeur littéraire écrit ou traduit en français par un écrivain d’origine arabe. Il est également à noter que l’ouvrage «Je serai parmi les amandiers », de feu Hussein Al-Barghouti (éd. Sindbad) a reçu une mention spéciale du jury.
Emmené par Madame Dina Kawar, Ambassadeur de Jordanie et doyen des ambassadeurs arabes en France, le Conseil des Ambassadeurs Arabes soutient activement ce prix, destiné à promouvoir et à renforcer les liens culturels très forts existants entre la France et l’ensemble des pays arabes, en un lieu concrètement représentatif, l’Institut du monde arabe.
La cérémonie de remise du Prix s’est tenue à l’Institut du monde arabe, en présence du Président Dominique Baudis, des Ambassadeurs Arabes, des membres du jury, ainsi que du lauréat Gamal Ghitany.
« Les Poussières de l’effacement », Gamal Ghitany, (éd. du Seuil)
Que reste-t-il dans la mémoire une fois que l'oubli a fait son œuvre ? Comment garder trace de ceux que nous avons croisés, des êtres qui nous étaient chers, des femmes que nous avons aimées, des lieux que nous avons traversés? Comment arracher au néant les instants passés ? Comment conjurer la fuite du temps ? Arrivé à la soixantaine, un homme décide de poser sur le papier tous ses fragments de souvenirs et d'explorer sa mémoire à la recherche des poussières qui ont résisté à l'effacement. Quartiers du vieux Caire, lieux de l'enfance, rencontres, éveil des sens, voyages, les chemins qu'emprunte Ghitany sont tantôt faits de récits, de contes, d'anecdotes où prime l'émotion, tantôt de questionnements sur les paradoxes de l'oubli ou le mystère de l'effacement ultime, quand notre conscience fusionne avec l'absolu.
Gamal Ghitany est né en 1945. Dessinateur de tapis à dix-sept ans, il publie parallèlement son premier recueil de nouvelles. Grand reporter à vingt-trois ans, considéré comme l’héritier de Naguib Mahfouz, il est l’auteur de nombreux recueils de nouvelles et de romans, dont Le Livre des Illuminations, salué comme un chef-d’œuvre de la littérature universelle.
Traduit de l’arabe (Égypte) par Khaled Osman
« Je serai parmi les amandiers », Hussein al-Barghouti (Ed. Sindbad).
( mention spéciale du jury)
Voici le récit d'un retour au pays natal, à ce verger d'amandiers plantés autour de la maison par le père de l'auteur en 1948, l'année de son mariage - celle aussi de la grande 'catastrophe' palestinienne - et où l'auteur repose désormais selon ses souhaits.
Atteint d’un cancer au poumon, il puise d’abord son énergie dans le riche limon du patrimoine populaire palestinien tel qu’il est inscrit dans sa propre généalogie, à travers des personnages hauts en couleurs, habités d’un esprit à la fois frondeur et plein de sagesse. Mais cette rivière-là n’est que l’un des affluents du grand fleuve de la pensée proche-orientale, qui se jette lui-même dans l’océan de l’aventure humaine universelle.
Hussein al-Barghouti est né en 1954 dans le village de Kobbar, près de Ramallah (Palestine). Titulaire d’un doctorat de littérature comparée, il enseigne à partir de 1992 à l’université de Bir-Zeit, puis à l’université d’Abou Dis, tout en participant à diverses revues littéraires.
Poète, parolier, dramaturge, scénariste et essayiste, il est aussi l’auteur de deux récits autobiographiques Lumière bleue et Je serai parmi les amandiers, qui annoncent une nouvelle sensibilité littéraire palestinienne. Il est décédé le 1er mai 2002 à Ramallah.
(extrait du site imarabe.com)
Quelqu'un a t'il lu ces romans?
Prix du Roman Arabe 2009
Pour sa deuxième édition, le Prix du Roman Arabe a été décerné, mardi 28 avril 2009, à Gamal Ghitany pour « Les Poussières de l’effacement » (éd. du Seuil). Créé en 2008 par le Conseil des Ambassadeurs Arabes en France dans le cadre de leurs initiatives culturelles, ce prix, doté de 15 000 euros, entend distinguer et récompenser un ouvrage de haute valeur littéraire écrit ou traduit en français par un écrivain d’origine arabe. Il est également à noter que l’ouvrage «Je serai parmi les amandiers », de feu Hussein Al-Barghouti (éd. Sindbad) a reçu une mention spéciale du jury.
Emmené par Madame Dina Kawar, Ambassadeur de Jordanie et doyen des ambassadeurs arabes en France, le Conseil des Ambassadeurs Arabes soutient activement ce prix, destiné à promouvoir et à renforcer les liens culturels très forts existants entre la France et l’ensemble des pays arabes, en un lieu concrètement représentatif, l’Institut du monde arabe.
La cérémonie de remise du Prix s’est tenue à l’Institut du monde arabe, en présence du Président Dominique Baudis, des Ambassadeurs Arabes, des membres du jury, ainsi que du lauréat Gamal Ghitany.
« Les Poussières de l’effacement », Gamal Ghitany, (éd. du Seuil)
Que reste-t-il dans la mémoire une fois que l'oubli a fait son œuvre ? Comment garder trace de ceux que nous avons croisés, des êtres qui nous étaient chers, des femmes que nous avons aimées, des lieux que nous avons traversés? Comment arracher au néant les instants passés ? Comment conjurer la fuite du temps ? Arrivé à la soixantaine, un homme décide de poser sur le papier tous ses fragments de souvenirs et d'explorer sa mémoire à la recherche des poussières qui ont résisté à l'effacement. Quartiers du vieux Caire, lieux de l'enfance, rencontres, éveil des sens, voyages, les chemins qu'emprunte Ghitany sont tantôt faits de récits, de contes, d'anecdotes où prime l'émotion, tantôt de questionnements sur les paradoxes de l'oubli ou le mystère de l'effacement ultime, quand notre conscience fusionne avec l'absolu.
Gamal Ghitany est né en 1945. Dessinateur de tapis à dix-sept ans, il publie parallèlement son premier recueil de nouvelles. Grand reporter à vingt-trois ans, considéré comme l’héritier de Naguib Mahfouz, il est l’auteur de nombreux recueils de nouvelles et de romans, dont Le Livre des Illuminations, salué comme un chef-d’œuvre de la littérature universelle.
Traduit de l’arabe (Égypte) par Khaled Osman
« Je serai parmi les amandiers », Hussein al-Barghouti (Ed. Sindbad).
( mention spéciale du jury)
Voici le récit d'un retour au pays natal, à ce verger d'amandiers plantés autour de la maison par le père de l'auteur en 1948, l'année de son mariage - celle aussi de la grande 'catastrophe' palestinienne - et où l'auteur repose désormais selon ses souhaits.
Atteint d’un cancer au poumon, il puise d’abord son énergie dans le riche limon du patrimoine populaire palestinien tel qu’il est inscrit dans sa propre généalogie, à travers des personnages hauts en couleurs, habités d’un esprit à la fois frondeur et plein de sagesse. Mais cette rivière-là n’est que l’un des affluents du grand fleuve de la pensée proche-orientale, qui se jette lui-même dans l’océan de l’aventure humaine universelle.
Hussein al-Barghouti est né en 1954 dans le village de Kobbar, près de Ramallah (Palestine). Titulaire d’un doctorat de littérature comparée, il enseigne à partir de 1992 à l’université de Bir-Zeit, puis à l’université d’Abou Dis, tout en participant à diverses revues littéraires.
Poète, parolier, dramaturge, scénariste et essayiste, il est aussi l’auteur de deux récits autobiographiques Lumière bleue et Je serai parmi les amandiers, qui annoncent une nouvelle sensibilité littéraire palestinienne. Il est décédé le 1er mai 2002 à Ramallah.
(extrait du site imarabe.com)
Quelqu'un a t'il lu ces romans?