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Tayri nem tuder g-ul inu
Mohamed Sadkou est l'un des avocats qui défend les 11 militants du Mouvement du 20 février arrêtés lors de la manif syndicale du 6 avril à Casablanca. Pour l'avocat, il s'agit d'un "emprisonnement répressif".
[MAJ] Aujourd'hui s'est tenu la deuxième séance du procès des 11 militants du Mouvement du 20 février accusés "de violence contre des membres des forces de l'ordre" lors de la manifestation syndicale du 6 avril dernier à Casablanca. Neuf d'entre eux sont poursuivis en état d'arrestation, deux en état de liberté. Ils risquent de 2 à 5 ans de prison ferme. Le procès a été reporté jusqu'au 22 avril prochain.
Interview avec l'un de leurs avocats, Me Mohamed Sadkou. Pour lui, "L'Etat mène depuis un certain temps une campagne contre les militants du Mouvement du 20 février. Il essaie de leur coller -bien que ça soit flagrant- toutes sortes de fausses accusations".
Où en êtes-vous du procès?
Pour cette cette deuxième séance devant le parquet, la défense des jeunes militants va demander leur libération. On est en pleine composition du groupe de défense, car de nouveaux avocats vont nous rejoindre. Pareil pour les témoins qu'on est en train de réunir.
Que pensez-vous de la version de la police?
La police avance l'idée que ce sont les organisateurs (à savoir les 3 syndicats) qui ont alerté les forces de l'ordre sur la présence de certains individus à écarter. Les forces de l'ordre les auraient d'abord priés -conformément à la loi- de se disperser. Mais les militants auraient refusé et les organisateurs ont insisté pour les éjecter du cortège. Et ce serait à ce moment-là que les Vingtfevrieristes auraient réagi avec violence, en blessant (jusqu'au sang) les forces de l'ordre. Cette version est erronée et complétement incohérente.
Enfin, dans le PV il est inscrit que les jeunes ont été arrêtés entre 13h30 et 14h30 alors que plusieurs témoins ont vu qu'ils avaient été arrêté dès midi.
Quelle est la réaction des trois syndicats en question?
Loin de valider cette version, les 3 syndicats ont publié des communiqués critiquant vivement l'emprisonnement répressif des militants! La CDT a même déclaré qu'elle refusait de commencer le dialogue social avec le gouvernement tant que ces militants sont en prison.
Source : h24inbfo.ma
[MAJ] Aujourd'hui s'est tenu la deuxième séance du procès des 11 militants du Mouvement du 20 février accusés "de violence contre des membres des forces de l'ordre" lors de la manifestation syndicale du 6 avril dernier à Casablanca. Neuf d'entre eux sont poursuivis en état d'arrestation, deux en état de liberté. Ils risquent de 2 à 5 ans de prison ferme. Le procès a été reporté jusqu'au 22 avril prochain.
Interview avec l'un de leurs avocats, Me Mohamed Sadkou. Pour lui, "L'Etat mène depuis un certain temps une campagne contre les militants du Mouvement du 20 février. Il essaie de leur coller -bien que ça soit flagrant- toutes sortes de fausses accusations".
Où en êtes-vous du procès?
Pour cette cette deuxième séance devant le parquet, la défense des jeunes militants va demander leur libération. On est en pleine composition du groupe de défense, car de nouveaux avocats vont nous rejoindre. Pareil pour les témoins qu'on est en train de réunir.
Que pensez-vous de la version de la police?
La police avance l'idée que ce sont les organisateurs (à savoir les 3 syndicats) qui ont alerté les forces de l'ordre sur la présence de certains individus à écarter. Les forces de l'ordre les auraient d'abord priés -conformément à la loi- de se disperser. Mais les militants auraient refusé et les organisateurs ont insisté pour les éjecter du cortège. Et ce serait à ce moment-là que les Vingtfevrieristes auraient réagi avec violence, en blessant (jusqu'au sang) les forces de l'ordre. Cette version est erronée et complétement incohérente.
Enfin, dans le PV il est inscrit que les jeunes ont été arrêtés entre 13h30 et 14h30 alors que plusieurs témoins ont vu qu'ils avaient été arrêté dès midi.
Quelle est la réaction des trois syndicats en question?
Loin de valider cette version, les 3 syndicats ont publié des communiqués critiquant vivement l'emprisonnement répressif des militants! La CDT a même déclaré qu'elle refusait de commencer le dialogue social avec le gouvernement tant que ces militants sont en prison.
Source : h24inbfo.ma