Profanation d'une mosquée au nord-est de la France
Paris, 19/08/09 - Une enquête a été ouverte mercredi sur la profanation d'une mosquée à Toul (nord-est de la France), suite à la découverte dans la matinée d'inscriptions racistes et xénophobes sur ce lieu de culte, selon une source judiciaire.
Une tête de porc a été également accrochée à la poignée d'une porte de la mosquée, gérée par l'association socioculturelle des Maghrébins toulois.
Les autorités ont également constaté sur place la présence de croix gammées, symbole de nazisme, et de pieds de cochon accrochés aux volets du bâtiment.
Le procureur de Nancy, Raymond Morey, a décidé de confier l'enquête à la police judiciaire, en raison de "la gravité des faits".
De son côté, la secrétaire d'Etat française chargée de la famille, Mme Nadine Morano, a vivement condamné "les dégradations commises" contre ce lieu de culte musulman et souhaité que "toute la lumière soit faite sur cette affaire afin que les responsables soient jugés et sanctionnés".
Dans un communiqué publié mercredi, elle a également appelé "à la tolérance, au dialogue et au respect mutuel".
Des actes similaires de profanation avaient déjà visé par le passé les symboles de l'Islam en France.
L'année dernière, 148 tombes de musulmans, morts pour la défense de la France, avaient été profanées au cimetière militaire Notre-Dame de Lorette au nord de la France.
La mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, avait fait, à son tour, l'objet d'une tentative d'incendie.
MAP
Paris, 19/08/09 - Une enquête a été ouverte mercredi sur la profanation d'une mosquée à Toul (nord-est de la France), suite à la découverte dans la matinée d'inscriptions racistes et xénophobes sur ce lieu de culte, selon une source judiciaire.
Une tête de porc a été également accrochée à la poignée d'une porte de la mosquée, gérée par l'association socioculturelle des Maghrébins toulois.
Les autorités ont également constaté sur place la présence de croix gammées, symbole de nazisme, et de pieds de cochon accrochés aux volets du bâtiment.
Le procureur de Nancy, Raymond Morey, a décidé de confier l'enquête à la police judiciaire, en raison de "la gravité des faits".
De son côté, la secrétaire d'Etat française chargée de la famille, Mme Nadine Morano, a vivement condamné "les dégradations commises" contre ce lieu de culte musulman et souhaité que "toute la lumière soit faite sur cette affaire afin que les responsables soient jugés et sanctionnés".
Dans un communiqué publié mercredi, elle a également appelé "à la tolérance, au dialogue et au respect mutuel".
Des actes similaires de profanation avaient déjà visé par le passé les symboles de l'Islam en France.
L'année dernière, 148 tombes de musulmans, morts pour la défense de la France, avaient été profanées au cimetière militaire Notre-Dame de Lorette au nord de la France.
La mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, avait fait, à son tour, l'objet d'une tentative d'incendie.
MAP