RÉFORME - Invitée sur Europe1 vendredi matin, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, a évoqué les changements qui interviendront dès septembre 2016.
Les textes officiels devraient être présentés dans la journée de vendredi, mais on connaît déjà quelques unes des nouveautés des programmes de la prochaine rentrée scolaire.
Dictée, calcul mental et lecture seront au cœur de l’apprentissage des élèves de la 6e à la 3e.
Des exercices répétés quotidiennement. Des entraînements quotidiens d’écriture, de lecture et de calcul vont être mis en place.
L’objectif : consolider les fondamentaux, point central de la réforme voulue par la ministre. Une dictée quotidienne, dès le CP, sera désormais obligatoire. Najat Vallaud-Belkacem a également souligné l'importance du calcul mental, même si les enfants travailleront plus tard avec une calculette. Il est "très important de s'entraîner suffisamment pour automatiser des réflexes, et le calcul mental est un de ces réflexes qu'il faut avoir", a-t-elle dit.
De nombreuses recherches "démontrent l'impact des exercices fréquents pour fixer les fondamentaux, qui consolident les savoirs les plus simples avant de développer les plus complexes", a justifié la ministre dans une tribune du Monde.
Des programmes pensés ensemble. Autre nouveauté annoncée par la ministre, "les programmes de la scolarité obligatoire, du CP à la troisième, ont été pensés ensemble, et ça n'était jamais arrivé". Une méthode qui permettra, selon elle, de voir une vraie progressivité dans les apprentissages (...) en veillant à ce qu'il n'y ait pas de choses qui soient abordées trop tôt dans la scolarité".
Najat Vallaud-Belkacem a pris pour exemple l’apprentissage de la division, actuellement abordée en CE2. "Les enseignants nous ont fait remonter que c'était trop tôt, ce sera désormais en CM1."
Un programme d’histoire imposé. La distinction entre les périodes obligatoires et facultatives a été "effacée".
"Toutes les grandes périodes de l'histoire de France seront étudiées" mais "nous laissons la possibilité aux enseignants de choisir leurs exemples", a expliqué la ministre. Au printemps dernier, une première mouture des nouveaux programmes d'histoire, avait suscité de vives polémiques.
Pas de suppression du zéro. Le zéro ne disparaîtra pas du système de notation. Najat Vallaud-Belkacem, invitée de Jean-Pierre Elkabbach vendredi matin sur Europe1, a démenti la disparition du système de notation sur 20. "Il n'a jamais été question de revoir la notation telle qu'elle existe aujourd'hui", a-t-elle insisté.
La ministre a en revanche précisé qu'elle réfléchissait à évaluer d'une autre manière le socle commun de connaissances, compétences et culture, que les élèves doivent maîtriser en fin de scolarité obligatoire.
En revanche, la ministre réfléchit à une échelle d'évaluation dans laquelle il apparaît que "soit cette maîtrise est insuffisante, suffisante, bonne, parfaite, excellente. Voilà ce que vous appelez une échelle de 1 à 5", a-t-elle ajouté, faisant référence aux informations dévoilées la veille sur Europe 1 concernant l'apparition d'un nouveau système de notation.
VIDEO sur http://www.europe1.fr/societe/programmes-scolaires-ce-qui-va-changer-de-la-6e-a-la-3e-2516901
mam
ps
(...)
En éducation physique et sportive comme ailleurs, le vocabulaire jargonnant a été proscrit : exit le très raillé « milieu aquatique profond standardisé », remplacé non pas par « piscine », mais par « bassin en eau profonde ».
En français, le CSP a refusé en revanche d'introduire des listes d’œuvres littéraires, demandées par des enseignants, mais il a « renforcé les liens entre les thèmes, les genres et les périodes littéraires ».
Par exemple, le thème de l'amour en quatrième doit être abordé avec des poésies allant de l'Antiquité au XIXe siècle, une pièce de théâtre du XVIIe...
De manière générale, les programmes seront plus harmonisés dans leur présentation, avec « deux niveaux de lecture », pour le grand public et pour les enseignants.
Ils ne seront plus annuels, mais sur des cycles de trois ans (CP-CE2, CM1-6e, 5e-3e), dont un à cheval entre l'école élémentaire et le collège pour adoucir cette transition. « Pour la première fois, dans toutes les disciplines, les apprentissages seront continus et homogènes, pour mieux suivre la progression des élèves », explique Michel Lussault.
(...).
Les textes officiels devraient être présentés dans la journée de vendredi, mais on connaît déjà quelques unes des nouveautés des programmes de la prochaine rentrée scolaire.
Dictée, calcul mental et lecture seront au cœur de l’apprentissage des élèves de la 6e à la 3e.
Des exercices répétés quotidiennement. Des entraînements quotidiens d’écriture, de lecture et de calcul vont être mis en place.
L’objectif : consolider les fondamentaux, point central de la réforme voulue par la ministre. Une dictée quotidienne, dès le CP, sera désormais obligatoire. Najat Vallaud-Belkacem a également souligné l'importance du calcul mental, même si les enfants travailleront plus tard avec une calculette. Il est "très important de s'entraîner suffisamment pour automatiser des réflexes, et le calcul mental est un de ces réflexes qu'il faut avoir", a-t-elle dit.
De nombreuses recherches "démontrent l'impact des exercices fréquents pour fixer les fondamentaux, qui consolident les savoirs les plus simples avant de développer les plus complexes", a justifié la ministre dans une tribune du Monde.
Des programmes pensés ensemble. Autre nouveauté annoncée par la ministre, "les programmes de la scolarité obligatoire, du CP à la troisième, ont été pensés ensemble, et ça n'était jamais arrivé". Une méthode qui permettra, selon elle, de voir une vraie progressivité dans les apprentissages (...) en veillant à ce qu'il n'y ait pas de choses qui soient abordées trop tôt dans la scolarité".
Najat Vallaud-Belkacem a pris pour exemple l’apprentissage de la division, actuellement abordée en CE2. "Les enseignants nous ont fait remonter que c'était trop tôt, ce sera désormais en CM1."
Un programme d’histoire imposé. La distinction entre les périodes obligatoires et facultatives a été "effacée".
"Toutes les grandes périodes de l'histoire de France seront étudiées" mais "nous laissons la possibilité aux enseignants de choisir leurs exemples", a expliqué la ministre. Au printemps dernier, une première mouture des nouveaux programmes d'histoire, avait suscité de vives polémiques.
Pas de suppression du zéro. Le zéro ne disparaîtra pas du système de notation. Najat Vallaud-Belkacem, invitée de Jean-Pierre Elkabbach vendredi matin sur Europe1, a démenti la disparition du système de notation sur 20. "Il n'a jamais été question de revoir la notation telle qu'elle existe aujourd'hui", a-t-elle insisté.
La ministre a en revanche précisé qu'elle réfléchissait à évaluer d'une autre manière le socle commun de connaissances, compétences et culture, que les élèves doivent maîtriser en fin de scolarité obligatoire.
En revanche, la ministre réfléchit à une échelle d'évaluation dans laquelle il apparaît que "soit cette maîtrise est insuffisante, suffisante, bonne, parfaite, excellente. Voilà ce que vous appelez une échelle de 1 à 5", a-t-elle ajouté, faisant référence aux informations dévoilées la veille sur Europe 1 concernant l'apparition d'un nouveau système de notation.
VIDEO sur http://www.europe1.fr/societe/programmes-scolaires-ce-qui-va-changer-de-la-6e-a-la-3e-2516901
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En éducation physique et sportive comme ailleurs, le vocabulaire jargonnant a été proscrit : exit le très raillé « milieu aquatique profond standardisé », remplacé non pas par « piscine », mais par « bassin en eau profonde ».
En français, le CSP a refusé en revanche d'introduire des listes d’œuvres littéraires, demandées par des enseignants, mais il a « renforcé les liens entre les thèmes, les genres et les périodes littéraires ».
Par exemple, le thème de l'amour en quatrième doit être abordé avec des poésies allant de l'Antiquité au XIXe siècle, une pièce de théâtre du XVIIe...
De manière générale, les programmes seront plus harmonisés dans leur présentation, avec « deux niveaux de lecture », pour le grand public et pour les enseignants.
Ils ne seront plus annuels, mais sur des cycles de trois ans (CP-CE2, CM1-6e, 5e-3e), dont un à cheval entre l'école élémentaire et le collège pour adoucir cette transition. « Pour la première fois, dans toutes les disciplines, les apprentissages seront continus et homogènes, pour mieux suivre la progression des élèves », explique Michel Lussault.
(...).