Projet du Parti Attahrir « Le califat est notre but ultime »

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said9891

Palestine vaincra
Hizb Attahrir, un parti qui prône le califat comme régime politique, se déclare également ouvertement anti-démocratique et propose un projet de constitution « fondé sur les principes de la religion et qui prend comme références le Coran et la Sunna ».

Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Ridha Belhaj, porte-parole du parti Attahrir, déclare que : « Il y a suffisamment de préceptes et de règles dans l’Islam pour gérer un Etat et établir une constitution » et d’ajouter que «l’Islam est au dessus de tous ».

Selon Ridha Belhaj, le califat serait un « devoir religieux » et non une option et estime que « l’Etat qui n’instaure pas le califat ne peut pas être qualifié d’Etat islamique ».

Hizb Attahrir, un parti se déclarant contre toute forme de violence, s’est vu, rappelons-le, refuser de se voir accorder le visa par le ministère de l’Intérieur du gouvernement BCE. Ceci ne l’empêche pas, cependant, de poursuivre ses activités et de se faire connaitre auprès de la population tunisienne. Ce parti propose un projet de constitution de « l’Etat de califat » afin d’instaurer « un nouvel Etat meilleur pour les citoyens tunisiens, régi par les lois islamiques ».

M. Belhaj affirme qu’ « il n’existe aucun exemple d’Etat islamique dans le monde dont nous pourrons nous inspirer » et va même jusqu’à qualifier l’Arabie Saoudite de véritable « catastrophe », compte tenu, entre autres, de « sa politique étrangère et du fait qu’elle ne prend pas en compte la totalité des lois islamiques ».

Hizb Attahrir refuse également de se comparer à un autre parti islamique ou jihadiste et déclare que « nous ne sommes pas salafistes mais nous nous inspirons de la chariâ et nous voulons servir la umma pour satisfaire Dieu » et d’ajouter que « le salafisme est un courant hétérogène que nous ne voulons pas catégoriser […] Nous acceptons « al ijtihad assahih » et nous voulons instaurer des lois qui s’adaptent à la société nouvelle ».

Concernant le calife, présenté également comme le « cheft de l’Etat », ce dernier doit être « un homme musulman libre et adulte ». Les femmes, même si elles n’auraient pas le droit, selon le projet de constitution proposé par Hizb Attahrir, d’accéder à ce haut niveau de distinction, peuvent cependant aspirer à des postes de pouvoir tels que siéger au « majliss al choura », etc.

Autre proposition dans le cadre de ce projet de constitution, la révision des frontières «dont les limites ont été imposées par le colonialisme » et qui « doivent être agrandies vers le reste du monde musulman afin de créer une union qui partage ses terres et ses richesses ».

La fusion avec la Libye serait également légitime et, même, évidente.

Concernant l’application des « houdoud », Ridha Belhaj tient à clarifier ce point en affirmant que « les houdoud sont le dernier degré des punitions » et qu’ils « ont surtout été instaurés dans un but dissuasif qui justifie leur sévérité ».

Hizb Attahrir ambitionnerait par l’instauration de ce nouvel Etat de remédier à « la prolifération des crimes odieux, tels que le parricide, qui ne peuvent être résolus que par l’Islam », vu que « le système judiciaire est aujourd’hui obsolète ».

Hizb Attahrir, un parti qui prône le califat comme régime politique, se déclare également ouvertement anti-démocratique et propose un projet de constitution « fondé sur les principes de la religion et qui prend comme références le Coran et la Sunna ».
 
Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Ridha Belhaj, porte-parole du parti Attahrir, déclare que : « Il y a suffisamment de préceptes et de règles dans l’Islam pour gérer un Etat et établir une constitution » et d’ajouter que «l’Islam est au dessus de tous ».


Selon Ridha Belhaj, le califat serait un « devoir religieux » et non une option et estime que « l’Etat qui n’instaure pas le califat ne peut pas être qualifié d’Etat islamique ».

Hizb Attahrir, un parti se déclarant contre toute forme de violence, s’est vu, rappelons-le, refuser de se voir accorder le visa par le ministère de l’Intérieur du gouvernement BCE. Ceci ne l’empêche pas, cependant, de poursuivre ses activités et de se faire connaitre auprès de la population tunisienne. Ce parti propose un projet de constitution de « l’Etat de califat » afin d’instaurer « un nouvel Etat meilleur pour les citoyens tunisiens, régi par les lois islamiques ».

M. Belhaj affirme qu’ « il n’existe aucun exemple d’Etat islamique dans le monde dont nous pourrons nous inspirer » et va même jusqu’à qualifier l’Arabie Saoudite de véritable « catastrophe », compte tenu, entre autres, de « sa politique étrangère et du fait qu’elle ne prend pas en compte la totalité des lois islamiques ».

Hizb Attahrir refuse également de se comparer à un autre parti islamique ou jihadiste et déclare que « nous ne sommes pas salafistes mais nous nous inspirons de la chariâ et nous voulons servir la umma pour satisfaire Dieu » et d’ajouter que « le salafisme est un courant hétérogène que nous ne voulons pas catégoriser […] Nous acceptons « al ijtihad assahih » et nous voulons instaurer des lois qui s’adaptent à la société nouvelle ».

Concernant le calife, présenté également comme le « cheft de l’Etat », ce dernier doit être « un homme musulman libre et adulte ». Les femmes, même si elles n’auraient pas le droit, selon le projet de constitution proposé par Hizb Attahrir, d’accéder à ce haut niveau de distinction, peuvent cependant aspirer à des postes de pouvoir tels que siéger au « majliss al choura », etc.

Autre proposition dans le cadre de ce projet de constitution, la révision des frontières «dont les limites ont été imposées par le colonialisme » et qui « doivent être agrandies vers le reste du monde musulman afin de créer une union qui partage ses terres et ses richesses ».

La fusion avec la Libye serait également légitime et, même, évidente.

Concernant l’application des « houdoud », Ridha Belhaj tient à clarifier ce point en affirmant que « les houdoud sont le dernier degré des punitions » et qu’ils « ont surtout été instaurés dans un but dissuasif qui justifie leur sévérité ».

Hizb Attahrir ambitionnerait par l’instauration de ce nouvel Etat de remédier à « la prolifération des crimes odieux, tels que le parricide, qui ne peuvent être résolus que par l’Islam », vu que « le système judiciaire est aujourd’hui obsolète ».
 
Le "noyau dur " d'Ennahda en Tunisie est également pro-califat. Rien de surprenant là-dedans, pas davantage que de ne pas les entendre claironner cela sur les ondes, il faut rassurer la population et apiser les craintes des observateurs. Mais il ne faut pas être dupe de leurs visées. Un parti islamiste conçoit toujours à sa base l'association du politique et du religieux, marqué d'un conservatisme avoué. L'aboutissement de cette logique est un système de type califal dans l'esprit de certains.
Espérons que le peuple se réveille avant.
 
De mon point de vue, ce serait une régression si les populations des pays dits arabes ou arabo-musulmans dans l'aire géographique comprenant le Maghreb et le Machrek donc l'Afrique du Nord et le Proche-Orient, acceptaient une idéologisation/idéalisation encore plus importante que la doctrine politique ayant prévalu depuis les années 1950/1960 tant en Egypte, en Irak, en Syrie, en Algérie, etc... et qu'il fut et est convenu de nommer l'arabo-islamisme lequel n'est aucune lié à une seule ethnie ni à une seule croyance religieuse. Il suffit de constater le nombre de non-arabes et le nombre de non-mouslims qui s'y sont référés et en relevaient dans tous ces pays référent.

L'arabo-islamisme était et reste une méthode politique et une pratique socio-culturelle permettant d'assujetir des individus ou des sociétés, de s'imposer aux individus, de subjuguer des peuples tout en s'accaparant ses éventuels héritages et pour finir, au fil du temps, d'user de méthodes aboutissant à en faire des aliénés par des régimes plus ou moins dictatoriaux selon les périodes d'abondance relative ou de disette accentuée.

La proposition d'un Califat me semble comme une forme ultra exacerbée de l'arabo-islamisme et allant à rebours de l'évolutions des mentalités des populations s'incarnant dans leurs citoyennes et citoyens parmi les plus préparés par le savoir pour traiter les problèmes économiques et sociaux ainsi que d'administration du pays...

Je ne fais que mettre en cause une idéologie (utilisant très fortement le culte religieux musulman et cultivant fondamentalement l'intérêt exclusif de la langue arabe : les deux mis au profit d'une visée expansioniste affirmée et confirmée comme telle dans tous les référentiels... affichés très loyalement d'ailleurs) laquelle construction de l'esprit (définition d'une idéologie quelqu'elle soit) vise effectivement à s'imposer à l'humanité : ce n'est pas moi qui le dit mais les diverses sources référentielles anciennes islamiques...

lors même qu'il me semble que ce ne fut pas l'objectif premier et l'urgence des réformes ayant été réclamés que ce soit en Tunisie ou ailleurs et que ce n'est pas une fuite vers le ciel qui améliorera les conditions de vie sur terre.

Je précise encore une fois qu'il ne s'agit pas là de mettre en cause celui/celle qui croit en l'existence d'un monde et d'une divinité surnaturels ... pas plus qu'il ne s'agit de mettre en cause des personnes du fait d'être issues d'une lignée familiale, d'une culture spécifique s'ancrant de par ses origines dans un milieu ethno-géographique précis... mais d'accepter de traiter d'abord des conditions matériels de survie et de vie, ici et maintenant, sur Terre.

Que celles ou ceux qui voudraient y voir de la haine ou du mépris de ma part ne s'y trompe pas : rien de haineux ou de méprisant chez moi par rapport aux femmes et aux hommes se sentant impliqués dans l'arabo-islamisme ou voulant appliquer à la lettre la doctrine islamique. Comme vous je cherche la meilleure solution.

La seule et fondamentale question que je soulève devant toutes et tous et que je pose à chacune et à chacun est :
Le bon sens ne dit-il pas que l'on juge l'arbre à ses fruits ?

Errare humanum est, perseverare diabolicum.
L'erreur est humaine, y perserverer est diabolique.
 
Calife ou amir al mouminin...

quelle est la différence ?

on a déjà au Maroc un régime dont son chef a un titre religieux, héréditaire et dont il tire l'essence de sa légitimité.

les tunsiens veulent nous imiter ?
 
very good :D


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Tu trouves ça bien un parti qui exclue la femme de la tête de l'Etat (en se basant sur un hadith jugé faible :eek: ) et qui impose à un peuple hétérogène, donc qui inclut des musulmans, des chrétiens, des juifs, des athées, des dirigeants exclusivement musulmans pratiquants ?

C'est de l'injustice et tout sauf respecter le principe de "Consultation".

Je suis pas contre des partis musulmans dans un gouvernement, l'islam a beaucoup de choses à apporter à nos sociétés modernes, mais ils doivent diriger AVEC d'autres types de partis. Pour éviter le plus possible de léser une catégorie de personnes.
 
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