Hizb Attahrir, un parti qui prône le califat comme régime politique, se déclare également ouvertement anti-démocratique et propose un projet de constitution « fondé sur les principes de la religion et qui prend comme références le Coran et la Sunna ».
Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Ridha Belhaj, porte-parole du parti Attahrir, déclare que : « Il y a suffisamment de préceptes et de règles dans lIslam pour gérer un Etat et établir une constitution » et dajouter que «lIslam est au dessus de tous ».
Selon Ridha Belhaj, le califat serait un « devoir religieux » et non une option et estime que « lEtat qui ninstaure pas le califat ne peut pas être qualifié dEtat islamique ».
Hizb Attahrir, un parti se déclarant contre toute forme de violence, sest vu, rappelons-le, refuser de se voir accorder le visa par le ministère de lIntérieur du gouvernement BCE. Ceci ne lempêche pas, cependant, de poursuivre ses activités et de se faire connaitre auprès de la population tunisienne. Ce parti propose un projet de constitution de « lEtat de califat » afin dinstaurer « un nouvel Etat meilleur pour les citoyens tunisiens, régi par les lois islamiques ».
M. Belhaj affirme qu « il nexiste aucun exemple dEtat islamique dans le monde dont nous pourrons nous inspirer » et va même jusquà qualifier lArabie Saoudite de véritable « catastrophe », compte tenu, entre autres, de « sa politique étrangère et du fait quelle ne prend pas en compte la totalité des lois islamiques ».
Hizb Attahrir refuse également de se comparer à un autre parti islamique ou jihadiste et déclare que « nous ne sommes pas salafistes mais nous nous inspirons de la chariâ et nous voulons servir la umma pour satisfaire Dieu » et dajouter que « le salafisme est un courant hétérogène que nous ne voulons pas catégoriser [ ] Nous acceptons « al ijtihad assahih » et nous voulons instaurer des lois qui sadaptent à la société nouvelle ».
Concernant le calife, présenté également comme le « cheft de lEtat », ce dernier doit être « un homme musulman libre et adulte ». Les femmes, même si elles nauraient pas le droit, selon le projet de constitution proposé par Hizb Attahrir, daccéder à ce haut niveau de distinction, peuvent cependant aspirer à des postes de pouvoir tels que siéger au « majliss al choura », etc.
Autre proposition dans le cadre de ce projet de constitution, la révision des frontières «dont les limites ont été imposées par le colonialisme » et qui « doivent être agrandies vers le reste du monde musulman afin de créer une union qui partage ses terres et ses richesses ».
La fusion avec la Libye serait également légitime et, même, évidente.
Concernant lapplication des « houdoud », Ridha Belhaj tient à clarifier ce point en affirmant que « les houdoud sont le dernier degré des punitions » et quils « ont surtout été instaurés dans un but dissuasif qui justifie leur sévérité ».
Hizb Attahrir ambitionnerait par linstauration de ce nouvel Etat de remédier à « la prolifération des crimes odieux, tels que le parricide, qui ne peuvent être résolus que par lIslam », vu que « le système judiciaire est aujourdhui obsolète ».
Hizb Attahrir, un parti qui prône le califat comme régime politique, se déclare également ouvertement anti-démocratique et propose un projet de constitution « fondé sur les principes de la religion et qui prend comme références le Coran et la Sunna ».
Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Ridha Belhaj, porte-parole du parti Attahrir, déclare que : « Il y a suffisamment de préceptes et de règles dans lIslam pour gérer un Etat et établir une constitution » et dajouter que «lIslam est au dessus de tous ».
Selon Ridha Belhaj, le califat serait un « devoir religieux » et non une option et estime que « lEtat qui ninstaure pas le califat ne peut pas être qualifié dEtat islamique ».
Hizb Attahrir, un parti se déclarant contre toute forme de violence, sest vu, rappelons-le, refuser de se voir accorder le visa par le ministère de lIntérieur du gouvernement BCE. Ceci ne lempêche pas, cependant, de poursuivre ses activités et de se faire connaitre auprès de la population tunisienne. Ce parti propose un projet de constitution de « lEtat de califat » afin dinstaurer « un nouvel Etat meilleur pour les citoyens tunisiens, régi par les lois islamiques ».
M. Belhaj affirme qu « il nexiste aucun exemple dEtat islamique dans le monde dont nous pourrons nous inspirer » et va même jusquà qualifier lArabie Saoudite de véritable « catastrophe », compte tenu, entre autres, de « sa politique étrangère et du fait quelle ne prend pas en compte la totalité des lois islamiques ».
Hizb Attahrir refuse également de se comparer à un autre parti islamique ou jihadiste et déclare que « nous ne sommes pas salafistes mais nous nous inspirons de la chariâ et nous voulons servir la umma pour satisfaire Dieu » et dajouter que « le salafisme est un courant hétérogène que nous ne voulons pas catégoriser [ ] Nous acceptons « al ijtihad assahih » et nous voulons instaurer des lois qui sadaptent à la société nouvelle ».
Concernant le calife, présenté également comme le « cheft de lEtat », ce dernier doit être « un homme musulman libre et adulte ». Les femmes, même si elles nauraient pas le droit, selon le projet de constitution proposé par Hizb Attahrir, daccéder à ce haut niveau de distinction, peuvent cependant aspirer à des postes de pouvoir tels que siéger au « majliss al choura », etc.
Autre proposition dans le cadre de ce projet de constitution, la révision des frontières «dont les limites ont été imposées par le colonialisme » et qui « doivent être agrandies vers le reste du monde musulman afin de créer une union qui partage ses terres et ses richesses ».
La fusion avec la Libye serait également légitime et, même, évidente.
Concernant lapplication des « houdoud », Ridha Belhaj tient à clarifier ce point en affirmant que « les houdoud sont le dernier degré des punitions » et quils « ont surtout été instaurés dans un but dissuasif qui justifie leur sévérité ».
Hizb Attahrir ambitionnerait par linstauration de ce nouvel Etat de remédier à « la prolifération des crimes odieux, tels que le parricide, qui ne peuvent être résolus que par lIslam », vu que « le système judiciaire est aujourdhui obsolète ».
Hizb Attahrir, un parti qui prône le califat comme régime politique, se déclare également ouvertement anti-démocratique et propose un projet de constitution « fondé sur les principes de la religion et qui prend comme références le Coran et la Sunna ».