salam
16 est le nombre de personnes tuées sur nos routes entre le 16 et le 22 décembre courant dans le périmètre urbain. Elles s’ajoutent aux 1.340 autres blessées dont 71 grièvement dans 1041 accidents de la circulation survenus également au cours de cette semaine.
Des accidents dus principalement au défaut de maîtrise des véhicules, à l'inadvertance des piétons et des conducteurs, à l’excès de vitesse, au non-respect de la priorité, des feux de signalisation et du stop, outre la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, la conduite en état d'ivresse, le changement de direction et le dépassement non autorisés, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Des chiffres qui ont été rendus publics à quelques jours d’intervalle des propos rassurants de Mohamed Najib Boulif, ministre délégué chargé du Transport qui a affirmé lors d’une réunion de l'assemblée générale du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) que le nombre de personnes tuées dans des accidents de la route a connu, entre janvier et octobre 2013, un repli de 9,25%, tandis celui des blessés graves a chuté de 8,33% durant la même période.
Le Maroc est-il en train de renverser la vapeur ? Non, puisque de l’aveu du ministre de tutelle lui-même, ces chiffres demeurent en deçà des attentes. Le Royaume continue à enregistrer annuellement plus de 4.000 tués et 12.000
blessés. Mais que propose-t-il pour s’en sortir ? Rien ou plutôt les mêmes recettes qu’Aziz Rabbah, son prédécesseur à la tête de ce département qui semble multiplier les plans et les programmes sans obtenir de résultats tangibles. En effet, Boulif promet la mise en œuvre d’un nouveau plan d’action et d’un programme spécial d’aménagements.
Qu’en est-il du bilan de ceux élaborés auparavant ? Silence radio. L’évaluation des politiques publiques ne semble pas être la tasse de thé du gouvernement. Pourtant, les chiffres sont là pour nous rappeler que durant la période allant de la fin du Ramadan dernier jusqu’à nos jours, 11.543 personnes ont été tuées, soit une hausse de 4,03% dont 243 accidents mortels (+0.83%). Les taux de blessés graves et légers ont eux aussi respectivement augmenté de 13% et 5% durant cette même période. Des chiffres qui rappellent le bilan dramatique de 2012 qui a enregistré 61.863 accidents, provoquant le décès de 3.767 usagers de la route, 10.939 blessés graves et 82.238 blessés légers.
http://www.libe.ma/Promesses-pompeuses-pour-lutter-contre-l-insecurite-routiere_a45391.html
16 est le nombre de personnes tuées sur nos routes entre le 16 et le 22 décembre courant dans le périmètre urbain. Elles s’ajoutent aux 1.340 autres blessées dont 71 grièvement dans 1041 accidents de la circulation survenus également au cours de cette semaine.
Des accidents dus principalement au défaut de maîtrise des véhicules, à l'inadvertance des piétons et des conducteurs, à l’excès de vitesse, au non-respect de la priorité, des feux de signalisation et du stop, outre la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, la conduite en état d'ivresse, le changement de direction et le dépassement non autorisés, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Des chiffres qui ont été rendus publics à quelques jours d’intervalle des propos rassurants de Mohamed Najib Boulif, ministre délégué chargé du Transport qui a affirmé lors d’une réunion de l'assemblée générale du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) que le nombre de personnes tuées dans des accidents de la route a connu, entre janvier et octobre 2013, un repli de 9,25%, tandis celui des blessés graves a chuté de 8,33% durant la même période.
Le Maroc est-il en train de renverser la vapeur ? Non, puisque de l’aveu du ministre de tutelle lui-même, ces chiffres demeurent en deçà des attentes. Le Royaume continue à enregistrer annuellement plus de 4.000 tués et 12.000
blessés. Mais que propose-t-il pour s’en sortir ? Rien ou plutôt les mêmes recettes qu’Aziz Rabbah, son prédécesseur à la tête de ce département qui semble multiplier les plans et les programmes sans obtenir de résultats tangibles. En effet, Boulif promet la mise en œuvre d’un nouveau plan d’action et d’un programme spécial d’aménagements.
Qu’en est-il du bilan de ceux élaborés auparavant ? Silence radio. L’évaluation des politiques publiques ne semble pas être la tasse de thé du gouvernement. Pourtant, les chiffres sont là pour nous rappeler que durant la période allant de la fin du Ramadan dernier jusqu’à nos jours, 11.543 personnes ont été tuées, soit une hausse de 4,03% dont 243 accidents mortels (+0.83%). Les taux de blessés graves et légers ont eux aussi respectivement augmenté de 13% et 5% durant cette même période. Des chiffres qui rappellent le bilan dramatique de 2012 qui a enregistré 61.863 accidents, provoquant le décès de 3.767 usagers de la route, 10.939 blessés graves et 82.238 blessés légers.
http://www.libe.ma/Promesses-pompeuses-pour-lutter-contre-l-insecurite-routiere_a45391.html