Propriétaires, comment bien gérer votre location
Le gouvernement vient de l’annoncer : d’ici le 1er janvier 2016 au plus tard, une assurance loyers impayés universelle devrait s’imposer à toutes les nouvelles locations du parc privé (y compris les meublés). Objectif : sécuriser les propriétaires. En attendant la mise en place de ce dispositif qui devrait être financé à part égale entre bailleur et locataires, un certain nombre de règles permettent aux propriétaires de gérer au mieux leurs locations et d’aller au devant de déboires.
Choix du locataire : les pièces à demander
Le rêve de tout propriétaire ? Trouver le locataire idéal, celui qui règle son loyer avec ponctualité, ne cause aucun problème de voisinage et, quand il donne congé, rend son logement en bon état. Pour dénicher cette perle rare, les bailleurs ciblent volontiers les ménages avec deux salaires fixes, adossés à de solides CDI. Méfiez-vous toutefois des apparences, les locataires à revenus modestes, contraints de compter leurs sous, sont souvent plus rigoureux que des cadres apparemment aisés. Pour vous assurer de la solvabilité du futur locataire, exigez qu’il gagne au moins trois fois le montant du loyer fixé et que ses revenus soient réguliers. Ses fiches de salaire pourront l’attester. Dans le cas contraire, même s’il affirme avoir d’autres sources de revenus (placements financiers, patrimoine foncier…), n’hésitez pas à lui demander son avis d’imposition, de quoi avoir une vision globale de sa surface financière. Examinez tous ces documents avec attention, car certains, comme les bulletins de paie, les quittances de loyers, les factures d’électricité ou de téléphone, peuvent assez aisément être falsifiés… Du coup, en cas de pépin, vous ne serez pas couvert par votre assurance loyers impayés. Attention, tout de même, à rester dans la légalité. La loi interdit d’exiger certaines pièces, comme la carte d’assuré social, les relevés bancaires et l’attestation de bonne tenue de compte. Vous seriez passible d’une amende de 3 000 euros !
Contrat de bail : faites-le rédiger par un notaire si vous n’y connaissez rien
Le moment est venu de rédiger le contrat de bail. Même s’il est possible de le faire sur papier libre, optez pour un contrat type sécurisé, que vous trouverez auprès d’une association de propriétaires ou dans une librairie spécialisée, comme Tissot (www.tissot.fr). Il doit être rempli en deux exemplaires, signés par le locataire et vous-même. Doivent y figurer plusieurs éléments : identité du locataire et du bailleur, date de prise d’effet et durée du bail (trois ans en général), description du logement, montant du loyer et des charges, modalités de paiement, dépôt de garantie, etc. Annexé au bail, l’état des lieux (dressé entre les parties lors de la remise des clés et de leur restitution) vous protège contre d’éventuelles dégradations. Prudence oblige, prévoyez d’insérer dans le contrat une clause
la suite sur http://www.capital.fr/immobilier/do...bien-gerer-votre-location-856890#xtor=EPR-226
mam
Le gouvernement vient de l’annoncer : d’ici le 1er janvier 2016 au plus tard, une assurance loyers impayés universelle devrait s’imposer à toutes les nouvelles locations du parc privé (y compris les meublés). Objectif : sécuriser les propriétaires. En attendant la mise en place de ce dispositif qui devrait être financé à part égale entre bailleur et locataires, un certain nombre de règles permettent aux propriétaires de gérer au mieux leurs locations et d’aller au devant de déboires.
Choix du locataire : les pièces à demander
Le rêve de tout propriétaire ? Trouver le locataire idéal, celui qui règle son loyer avec ponctualité, ne cause aucun problème de voisinage et, quand il donne congé, rend son logement en bon état. Pour dénicher cette perle rare, les bailleurs ciblent volontiers les ménages avec deux salaires fixes, adossés à de solides CDI. Méfiez-vous toutefois des apparences, les locataires à revenus modestes, contraints de compter leurs sous, sont souvent plus rigoureux que des cadres apparemment aisés. Pour vous assurer de la solvabilité du futur locataire, exigez qu’il gagne au moins trois fois le montant du loyer fixé et que ses revenus soient réguliers. Ses fiches de salaire pourront l’attester. Dans le cas contraire, même s’il affirme avoir d’autres sources de revenus (placements financiers, patrimoine foncier…), n’hésitez pas à lui demander son avis d’imposition, de quoi avoir une vision globale de sa surface financière. Examinez tous ces documents avec attention, car certains, comme les bulletins de paie, les quittances de loyers, les factures d’électricité ou de téléphone, peuvent assez aisément être falsifiés… Du coup, en cas de pépin, vous ne serez pas couvert par votre assurance loyers impayés. Attention, tout de même, à rester dans la légalité. La loi interdit d’exiger certaines pièces, comme la carte d’assuré social, les relevés bancaires et l’attestation de bonne tenue de compte. Vous seriez passible d’une amende de 3 000 euros !
Contrat de bail : faites-le rédiger par un notaire si vous n’y connaissez rien
Le moment est venu de rédiger le contrat de bail. Même s’il est possible de le faire sur papier libre, optez pour un contrat type sécurisé, que vous trouverez auprès d’une association de propriétaires ou dans une librairie spécialisée, comme Tissot (www.tissot.fr). Il doit être rempli en deux exemplaires, signés par le locataire et vous-même. Doivent y figurer plusieurs éléments : identité du locataire et du bailleur, date de prise d’effet et durée du bail (trois ans en général), description du logement, montant du loyer et des charges, modalités de paiement, dépôt de garantie, etc. Annexé au bail, l’état des lieux (dressé entre les parties lors de la remise des clés et de leur restitution) vous protège contre d’éventuelles dégradations. Prudence oblige, prévoyez d’insérer dans le contrat une clause
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