La proposition des députés de pénaliser les clients des prostituées ne fait vraiment pas lunanimité. Alors quau sein même du gouvernement les dissensions se font ressentir, le collectif Droits et Prostitution, qui réunit prostitué(e)s et associations, vient de faire entendre sa voix. Ce dernier dénonce la proposition du rapport remis mi-avril par la mission parlementaire, affirmant quincriminer les personnes ayant recours aux services des prostituées risquait de favoriser les réseaux de prostitution.
Des travailleurs du sexe moins protégés
Le collectif distingue clairement la prostitution des personnes qui « utilisent leurs corps comme elles le souhaitent pour fournir librement une prestation sexuelle », et les personnes victimes de la traite des être humains par des réseaux mafieux, a expliqué Sarah-Marie Maffesoli, juriste du collectif. Selon elle, pénaliser les clients va « pousser les travailleurs du sexe à séloigner des endroits visibles » et donc mieux protégés et « les obliger soit à avoir des protecteurs », « soit à sortir de la rue, pour sinstaller dans des appartements, des chambres dhôtels ».
Vers une précarisation de leur condition
En clair, pénaliser les clients revient à « favoriser les réseaux (qui disposent de suffisamment dargent pour payer des chambres, ndlr) au détriment des indépendants », explique Sarah-Marie Maffesoli. En outre, la pénalisation du client va précariser d'avantage les travailleurs du sexe, qui face à la réduction du nombre de leurs clients, « vont voir leurs ressources diminuer et vont devoir accepter des rapports non protégés », déplore Cécile Lhuillier, d'Act-Up. Le collectif souhaite donc que cesse toute pénalisation des travailleuses sexuelles et réclame labrogation des infractions sur le racolage public et le proxénétisme de soutien.
Des travailleurs du sexe moins protégés
Le collectif distingue clairement la prostitution des personnes qui « utilisent leurs corps comme elles le souhaitent pour fournir librement une prestation sexuelle », et les personnes victimes de la traite des être humains par des réseaux mafieux, a expliqué Sarah-Marie Maffesoli, juriste du collectif. Selon elle, pénaliser les clients va « pousser les travailleurs du sexe à séloigner des endroits visibles » et donc mieux protégés et « les obliger soit à avoir des protecteurs », « soit à sortir de la rue, pour sinstaller dans des appartements, des chambres dhôtels ».
Vers une précarisation de leur condition
En clair, pénaliser les clients revient à « favoriser les réseaux (qui disposent de suffisamment dargent pour payer des chambres, ndlr) au détriment des indépendants », explique Sarah-Marie Maffesoli. En outre, la pénalisation du client va précariser d'avantage les travailleurs du sexe, qui face à la réduction du nombre de leurs clients, « vont voir leurs ressources diminuer et vont devoir accepter des rapports non protégés », déplore Cécile Lhuillier, d'Act-Up. Le collectif souhaite donc que cesse toute pénalisation des travailleuses sexuelles et réclame labrogation des infractions sur le racolage public et le proxénétisme de soutien.