Protéger les fous qui commettent des actes violents

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Ebion

Contre les crimes de guerre
VIB
Bonjour :timide:

Quand une personne ayant commis un acte violent est non criminellement responsable, en raison d'une maladie ou d'un handicap mental (par exemple un schizophrène ou un autiste en crise), convient-il de publier son nom quand même dans les médias, voire sa photo?

Qu'y gagne-t-on à part de stigmatiser et d'humilier publiquement des personnes qui ont déjà des gros problèmes dans leur vie?

Je comprends les médias de vouloir informer le public sur ce qui s'est produit, mais ils pourraient donner un pseudonyme à l'auteur non criminellement responsable de ces actes et éviter de mettre des photos.

Mais je ne sais pas si c'est vraiment faisable. :(

Vos avis svp merci.
 
en europe centrale, on affiche pas les photos et les noms des criminels, qu'ils soient responsables ou pas

il y a eu une fusillade dans un lieu que je fréquentais, donc j'avais surement déjà vu l'assaillant, mais c'est sur les news britanniques que j'ai vu qui était
 
en europe centrale, on affiche pas les photos et les noms des criminels, qu'ils soient responsables ou pas

il y a eu une fusillade dans un lieu que je fréquentais, donc j'avais surement déjà vu l'assaillant, mais c'est sur les news britanniques que j'ai vu qui était

C'est matière à débat, je suppose.

On pourrait aussi choisir de donner les infos au moment où l'accusé est reconnu coupable.
 
C'est matière à débat, je suppose.

On pourrait aussi choisir de donner les infos au moment où l'accusé est reconnu coupable.
Et encore. Parce que cela ne risque-t-il pas de nuire à ses proches, qui, quelques fois, n'ont plus de contact avec depuis longtemps.
J'avoue ne pas savoir quoi dire...
Et puis, il y a aussi un risque, surtout aujourd'hui, de donner matière aux discours populistes haineux qui sont prêts à sauter sur la moindre occasion et essentialiser toute une culture, une religion ou une nationalité.
 
Et encore. Parce que cela ne risque-t-il pas de nuire à ses proches, qui, quelques fois, n'ont plus de contact avec depuis longtemps.
J'avoue ne pas savoir quoi dire...
Et puis, il y a aussi un risque, surtout aujourd'hui, de donner matière aux discours populistes haineux qui sont prêts à sauter sur la moindre occasion et essentialiser toute une culture, une religion ou une nationalité.

En effet, surtout que les grands médias soulignent à gros traits l'ethnicité ou la religion du prévenu quand c'est pas celles de la majorité, et a fortiori si sa peau est basanée ou noire et s'il a un quelconque rapport avec l'islam (même quand le prévenu pratique un islam de pacotille trouvé sur Internet et n'est pas un membre intégré de la mosquée locale). Ou encore quand l'individu a pas la citoyenneté.
 
Et encore. Parce que cela ne risque-t-il pas de nuire à ses proches, qui, quelques fois, n'ont plus de contact avec depuis longtemps.
J'avoue ne pas savoir quoi dire...
Et puis, il y a aussi un risque, surtout aujourd'hui, de donner matière aux discours populistes haineux qui sont prêts à sauter sur la moindre occasion et essentialiser toute une culture, une religion ou une nationalité.

Il peut y avoir un intérêt à révéler l'identité du coupable : très souvent cela amène d'autres de ses victimes à porter plainte.

Les criminels ont rarement commis un seul crime. Il y a certains profils psychologiques qui inclinent au crime (attention : je ne dis pas qu'il existe des « criminels-nés »). Il peut aussi arriver qu'une personne intrinsèquement honnête placée dans des circonstances exceptionnelles commette un crime, peut-être pour protéger quelqu'un, mais c'est plus rare.
 
Malheureusement il y a aussi les erreurs judiciaires, ce qui complique encore plus les choses quand le condamné est réhabilité (parfois après sa mort).
 
C'est pour ça que c'est compliqué. Et encore plus si on décide de faire du cas par cas. La justice a-t-elle les moyens quand on voit toutes les coupes budgétaires?
 
Je ne suis pas pour du tout, rien que pour l'argument déjà mentionné au sujet de la famille qui serait dommage collatéral.

La Justice doit être aveugle, peu importe le profil d'un coupable, et soumettre son visage à la vindicte populaire ne fera qu'attiser les flammes.
 
Bonjour :timide:

Quand une personne ayant commis un acte violent est non criminellement responsable, en raison d'une maladie ou d'un handicap mental (par exemple un schizophrène ou un autiste en crise), convient-il de publier son nom quand même dans les médias, voire sa photo?

Qu'y gagne-t-on à part de stigmatiser et d'humilier publiquement des personnes qui ont déjà des gros problèmes dans leur vie?

Je comprends les médias de vouloir informer le public sur ce qui s'est produit, mais ils pourraient donner un pseudonyme à l'auteur non criminellement responsable de ces actes et éviter de mettre des photos.

Mais je ne sais pas si c'est vraiment faisable. :(

Vos avis svp merci.

Esce que je peux savoir de qui tu parles ? Et sa photo aussi ? Puis son origine ? Merci.

évidemment c'est ironique
 
Je suis assez dubitatif quand on sait que des personnes sont jugées fous quand ils sont "blancs" et que les victimes ne le sont pas. Cas d'une personne marocaine tuée par son voisin dans son propre domicile devant sa femme et son enfant pour leur religion.

Je suis d'accord sur le principe mais ça ne doit pas devenir arbitraire selon les origines du coupable pour jugé de sa responsabilité ou non...Et cas contrario on exagère sur le caractère religieux quand le coupable ci est supposé musulman alors qu'il arrive qu'il ne soit à peine pratiquant.
 
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