Rien ne va plus dans un pays où les droits des criminels passent avant ceux des citoyens honnêtes.
Manuel Gomez
Ecrivain
Le docteur Lekhraj Gujadhur vient d’être condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis, ce mercredi 14 décembre, par le tribunal correctionnel de Grenoble pour « homicide involontaire ». En novembre 2008, il avait estimé que son patient, Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, atteint de psychose délirante chronique, et déjà auteur d’une agression à arme blanche, pouvait se promener en toute liberté, sans surveillance, dans le parc du centre hospitalier. Guillaud en a profité pour s’enfuir, acheter un couteau dans une quincaillerie et assassiner un jeune étudiant de 26 ans, Luc Meunier.
Prison avec sursis ! Qu’en pensez-vous ? Que peuvent en penser les parents de Luc ?
Il y a quelques années, Ali Hamadou avait saigné « comme un mouton » un autre jeune étudiant, à Marseille. Est-ce que le médecin qui avait estimé qu’Ali n’était pas dangereux a été poursuivi pour « complicité de crime » ?
Sofiane Rasmouk, après avoir été emprisonné en 2009 et 2011 pour agressions sexuelles, était remis en liberté. Le 7 août 2013, à Colombes, il violait et massacrait deux jeunes femmes.
Est-ce que le magistrat qui a accordé cette semi-liberté à ce récidiviste a été poursuivi pour « complicité de crimes » ?
D’après le procureur il s’agissait d’une erreur d’appréciation !
En 2012, Kodjo Ben Hodor, détenu pour deux homicides, le premier en 2009 à Saint-Ouen, et le second en 2011 à Pantin, s’est retrouvé libre grâce au juge d’instruction qui avait trop tardé à renouveler sa prolongation de détention.
Et je pourrais prolonger cette liste des « libérés par erreur » ou par « bug juridique » sur des pages.
La responsabilité personnelle des magistrats concernés, qui ont ainsi failli à leur devoir, ne peut être directement retenue. Leur faute n’est pas, selon les termes juridiques, « détachable du service ».
C’est donc l’État qui est responsable et il peut, ensuite, se retourner contre ces magistrats mais, à ma connaissance, cela n’a jamais été exercé.
.../...
Manuel Gomez
Ecrivain
Le docteur Lekhraj Gujadhur vient d’être condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis, ce mercredi 14 décembre, par le tribunal correctionnel de Grenoble pour « homicide involontaire ». En novembre 2008, il avait estimé que son patient, Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, atteint de psychose délirante chronique, et déjà auteur d’une agression à arme blanche, pouvait se promener en toute liberté, sans surveillance, dans le parc du centre hospitalier. Guillaud en a profité pour s’enfuir, acheter un couteau dans une quincaillerie et assassiner un jeune étudiant de 26 ans, Luc Meunier.
Prison avec sursis ! Qu’en pensez-vous ? Que peuvent en penser les parents de Luc ?
Il y a quelques années, Ali Hamadou avait saigné « comme un mouton » un autre jeune étudiant, à Marseille. Est-ce que le médecin qui avait estimé qu’Ali n’était pas dangereux a été poursuivi pour « complicité de crime » ?
Sofiane Rasmouk, après avoir été emprisonné en 2009 et 2011 pour agressions sexuelles, était remis en liberté. Le 7 août 2013, à Colombes, il violait et massacrait deux jeunes femmes.
Est-ce que le magistrat qui a accordé cette semi-liberté à ce récidiviste a été poursuivi pour « complicité de crimes » ?
D’après le procureur il s’agissait d’une erreur d’appréciation !
En 2012, Kodjo Ben Hodor, détenu pour deux homicides, le premier en 2009 à Saint-Ouen, et le second en 2011 à Pantin, s’est retrouvé libre grâce au juge d’instruction qui avait trop tardé à renouveler sa prolongation de détention.
Et je pourrais prolonger cette liste des « libérés par erreur » ou par « bug juridique » sur des pages.
La responsabilité personnelle des magistrats concernés, qui ont ainsi failli à leur devoir, ne peut être directement retenue. Leur faute n’est pas, selon les termes juridiques, « détachable du service ».
C’est donc l’État qui est responsable et il peut, ensuite, se retourner contre ces magistrats mais, à ma connaissance, cela n’a jamais été exercé.
.../...