À 77 ans, Roselyne Bachelot, ancienne ministre et figure incontournable du paysage politique français, s'est livrée sans détour sur sa vision du milieu politique, notamment sur les relations entre femmes dans cet univers souvent impitoyable. Connue pour son franc-parler, celle que l’on surnomme "Madame Sans-Gêne" a abordé dans une interview accordée à ELLE des sujets brûlants comme le machisme, les rivalités entre femmes, et la nécessité de la solidarité féminine.
Mais selon elle, ce ne sont pas uniquement les hommes qui créent des obstacles pour les femmes en politique. Roselyne Bachelot évoque une rivalité féminine souvent ancrée dans les mentalités. Elle souligne que certaines femmes pensent qu'elles ne peuvent réussir qu’au détriment des autres, une forme de "psychologie du harem". "Les femmes doivent apprendre à travailler en réseau. Nous sommes encore trop marquées par ce qu’on appelle la "psychologie du harem", où celle qui est choisie par le doigt du sultan l’est au détriment des autres" explique-t-elle.Pour elle, cette compétition est néfaste et empêche les femmes de se soutenir mutuellement et de créer des alliances solides.
Son engagement pour la féminisation de la politique ne s’arrête pas là. Roselyne Bachelot a toujours milité pour l’égalité des sexes, que ce soit au sein de son parti ou dans les associations féminines. Elle se bat pour que les femmes occupent davantage de postes à responsabilité et espère voir émerger une nouvelle génération de femmes leaders.
Des coups bas aussi bien entre femmes qu'entre hommes
Roselyne Bachelot, qui devait faire la Une de playboy, n’a jamais hésité à dire ce qu’elle pense, et son discours sur les femmes en politique ne fait pas exception. Lorsqu’on lui demande si les coups bas viennent autant des femmes que des hommes, elle n'y va pas par quatre chemins : "Oh oui, des sal.opes, il y en a", affirme-t-elle. Pour elle, la politique est un véritable champ de bataille où la résilience est la clé pour survivre. "Même les paranoïaques ont des ennemis", lance-t-elle en ajoutant que, si l’on n’est pas sur ses gardes, la durée de survie en politique est aussi courte que sur une bande d’arrêt d’urgence d'autoroute.Mais selon elle, ce ne sont pas uniquement les hommes qui créent des obstacles pour les femmes en politique. Roselyne Bachelot évoque une rivalité féminine souvent ancrée dans les mentalités. Elle souligne que certaines femmes pensent qu'elles ne peuvent réussir qu’au détriment des autres, une forme de "psychologie du harem". "Les femmes doivent apprendre à travailler en réseau. Nous sommes encore trop marquées par ce qu’on appelle la "psychologie du harem", où celle qui est choisie par le doigt du sultan l’est au détriment des autres" explique-t-elle.Pour elle, cette compétition est néfaste et empêche les femmes de se soutenir mutuellement et de créer des alliances solides.
La solidarité féminine : un levier essentiel pour réussir
Malgré cette rivalité qu’elle pointe du doigt, Roselyne Bachelot insiste sur l’importance de la solidarité entre femmes. Elle partage des anecdotes où elle a aidé ses collègues ministres, prenant par exemple leur place lors de débats nocturnes au Parlement pour leur permettre de s’occuper de leurs enfants. Cet esprit de camaraderie, elle l'a toujours prôné et encouragé. "J’ai voulu que les femmes du gouvernement soient des amies, qu'elles sachent qu’elles pouvaient compter sur moi", confie-t-elle, soulignant l'importance d'un réseau de soutien pour les femmes en politique.Son engagement pour la féminisation de la politique ne s’arrête pas là. Roselyne Bachelot a toujours milité pour l’égalité des sexes, que ce soit au sein de son parti ou dans les associations féminines. Elle se bat pour que les femmes occupent davantage de postes à responsabilité et espère voir émerger une nouvelle génération de femmes leaders.
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