RAMALLAH, Cisjordanie Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est adressé directement aux Israéliens jeudi, par le biais d'encarts publicitaires publiés dans la presse, en leur disant qu'un retrait de Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de certaines parties de Jérusalem leur apporterait une totale reconnaissance du monde arabe.
Sur une page entière, publiée dans trois quotidiens israéliens, en hébreu, le plan de paix est présenté, mentionnant que 57 pays arabes et musulmans établiraient des relations diplomatiques avec Israël en échange du retrait des territoires pris lors de la guerre de 1967, que les Palestiniens veulent récupérer dans l'optique de la création d'un Etat indépendant. Pour souligner cette promesse, plusieurs dizaines de drapeaux de ces pays encadrent le texte.
Cette initiative de paix arabe a été présentée pour la première fois il y a six ans. Israël ne l'a pas acceptée, mais il y a aujourd'hui un regain d'intérêt pour cette idée dans le pays.
Selon le négociateur palestinien Saeb Erekat, c'est la première fois que le gouvernement palestinien utilise une telle méthode pour s'adresser à l'opinion publique israélienne.
Mahmoud Abbas pense que les citoyens israéliens ne sont pas assez au courant de la proposition arabe et il voulait s'adresser directement à eux pour essayer de les rallier à ce plan de paix soutenu par les pays arabes.
La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a qualifié de "geste positif" ce plan de paix arabe, tout en affirmant que ses positions sur des questions-clés, telles que les frontières définitives, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens ne sont pas acceptables.
La Presse Canadienne
Sur une page entière, publiée dans trois quotidiens israéliens, en hébreu, le plan de paix est présenté, mentionnant que 57 pays arabes et musulmans établiraient des relations diplomatiques avec Israël en échange du retrait des territoires pris lors de la guerre de 1967, que les Palestiniens veulent récupérer dans l'optique de la création d'un Etat indépendant. Pour souligner cette promesse, plusieurs dizaines de drapeaux de ces pays encadrent le texte.
Cette initiative de paix arabe a été présentée pour la première fois il y a six ans. Israël ne l'a pas acceptée, mais il y a aujourd'hui un regain d'intérêt pour cette idée dans le pays.
Selon le négociateur palestinien Saeb Erekat, c'est la première fois que le gouvernement palestinien utilise une telle méthode pour s'adresser à l'opinion publique israélienne.
Mahmoud Abbas pense que les citoyens israéliens ne sont pas assez au courant de la proposition arabe et il voulait s'adresser directement à eux pour essayer de les rallier à ce plan de paix soutenu par les pays arabes.
La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a qualifié de "geste positif" ce plan de paix arabe, tout en affirmant que ses positions sur des questions-clés, telles que les frontières définitives, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens ne sont pas acceptables.
La Presse Canadienne