Wa salam a3laykom wa rahmatollah wa barakatou,
Des questions sont récurrentes pendant le ramadan sur ce qui est permis ou interdit. Aujourd'hui je vais traiter inch'Allah des actes qui n'annulent pas le jeune.
Je vous souhaites à tous une bonne lecture. Si vous avez des questions ou des remarques n'hésitez pas.
1 - Verser de leau sur soi ou simmerger. Abû Bakr Abd Ar-Rahmân rapporte quun compagnon du Prophète sur lui les grâces et la paix lui a dit :
« Jai vu le Prophète sur lui les grâces et la paix verser de leau sur sa tête pendant quil jeunait tellement il était accablé par la soif ou la chaleur. »
Ce hadîth est rapporté Ahmad, Mâlik et Abû Dâwûd ; il est assorti dune chaîne de transmission jugée bonne.
Dans les deux « Sahîh », on rapporte daprès Âisha que Dieu lagrée que
Le Prophète sur lui les grâces et la paix « se réveillait parfois à laube en observant le jeûne alors quil était en état dimpureté majeur (pour cause de relation sexuelle). Puis Il procédait à la grande ablution. »
Ceci étant, si par mégarde le jeûneur avale de leau, son jeûne demeure valide.
2- Appliquer du khôl, mettre du collyre ou toute autre substance au niveau des yeux, que lon en ressente le goût au niveau du gosier ou non, car lorgane de la vue nest pas une issue directe vers lestomac. On rapporte que Anas mettait du khôl pendant quil jeûnait. Cest aussi la position des shâfiites et celle de Atâ, Al-Hasan, An-Nakhaî, Al-Awzâî, Abû Hanîfa et Abû Thawr, ainsi que le rapporte Al-Mundhirî. On rapporte le même avis daprès Ibn Umar, Anas, Ibn Abî Awfâ parmi les Compagnons. Dâwûd (le dhâhirite) adoptait également cette position.
« Toutefois, nulle tradition jugée authentique daprès le Prophète sur lui les grâces et la paix , ne nous est parvenue à ce propos », rapporte At-Tirmidhî.
3- Donner un baiser, pour celui qui est capable de maîtriser ses instincts. De fait, on rapporte de source fiable que Âisha a dit :
« Le Prophète sur lui les grâces et la paix embrassait et abordait ses femmes pendant quil jeûnait, mais il maîtrisait son désir charnel mieux que quiconque. »
Umar que Dieu lagrée a dit :
« Un jour que javais lesprit enjôleur, jembrassai (une de mes femmes) pendant mon jeûne. Jallai trouver le Prophète sur lui les grâces et la paix et lui dis : « Jai commis aujourdhui un grave péché : jai embrassé ma femme pendant mon jeûne. » Il me répondit : « Vois-tu, si tu rinçais la bouche en état de jeûne, (y aurait il un mal à cela ?) » Je lui répondis que non. « Alors pourquoi ten faire ? » conclut le Prophète.
Ibn Al-Mundhir a dit :
« On a déclaré permis le baiser (en état de jeûne), Umar, Ibn Abbâs, Abû Hurayra, Âisha, Atâ, Ash-Shabî, Al-Hassan, Ahmad et Ishâq. Les hanafites et les shâfiites considèrent blâmable le baiser en état de jeûne pour celui qui craint que son appétit sexuel soit aiguisé ; quant à celui qui ne le craint pas, cela nest pas blâmable, le mieux étant toutefois de sen abstenir. Dautre part, il ny a nulle différence en cela entre le jeune homme et le vieil homme ? Seule lexcitation du désir et la crainte déjaculer comptent. Cest pourquoi il est préférable dy renoncer, que ce soit un baiser donné sur la joue, sur les lèvres ou ailleurs. Les caresses avec la main et les étreintes ont le même statut que le baiser. »
4- Les injections sous toutes leurs formes, quelles servent à nourrir ou répondent à une autre raison, quelles soient intraveineuses ou intramusculaires, car bien quelles atteignent le système digestif, elles ny parviennent pas par les voies habituelles.
5- Les saignées. On rapporte que
Le Prophète sur lui les grâces et la paix pratiquait la saignée pendant quil jeunait.
Mais lorsque la saignée affaiblit le jeûneur, elle est blâmable.
A ce propos, Thâbit Al-Bunânî dit à Anas :
« Blâmiez-vous le jeûneur à qui on pratique une saignée, du temps du Prophète sur lui les grâces et la paix Non, répondit-il, sauf quand elle affaiblit. »
Ce hadîth est rapporté par Al-Bukhârî et autres traditionnistes.
Notons par ailleurs que la phlébotomie a le même statut que la saignée.
6- Les gargarismes et linspiration de leau par le nez, mais il est blâmable dexagérer.
Laqît Ibn Sabira rapporte que le Prophète sur lui les grâces et la paix a dit :
« Lorsque tu procèdes au rinçage du nez, aspire de leau profondément, à moins que tu ne sois en état de jeûne. »
Ce hadîth est rapporté par Abû Dâwûd, At-Tirmidhî, An-Nasâî, Ibn Mâja et Ahmad ; At-Tirmidhî le juge hasan sahîh.
Des questions sont récurrentes pendant le ramadan sur ce qui est permis ou interdit. Aujourd'hui je vais traiter inch'Allah des actes qui n'annulent pas le jeune.
Je vous souhaites à tous une bonne lecture. Si vous avez des questions ou des remarques n'hésitez pas.
1 - Verser de leau sur soi ou simmerger. Abû Bakr Abd Ar-Rahmân rapporte quun compagnon du Prophète sur lui les grâces et la paix lui a dit :
« Jai vu le Prophète sur lui les grâces et la paix verser de leau sur sa tête pendant quil jeunait tellement il était accablé par la soif ou la chaleur. »
Ce hadîth est rapporté Ahmad, Mâlik et Abû Dâwûd ; il est assorti dune chaîne de transmission jugée bonne.
Dans les deux « Sahîh », on rapporte daprès Âisha que Dieu lagrée que
Le Prophète sur lui les grâces et la paix « se réveillait parfois à laube en observant le jeûne alors quil était en état dimpureté majeur (pour cause de relation sexuelle). Puis Il procédait à la grande ablution. »
Ceci étant, si par mégarde le jeûneur avale de leau, son jeûne demeure valide.
2- Appliquer du khôl, mettre du collyre ou toute autre substance au niveau des yeux, que lon en ressente le goût au niveau du gosier ou non, car lorgane de la vue nest pas une issue directe vers lestomac. On rapporte que Anas mettait du khôl pendant quil jeûnait. Cest aussi la position des shâfiites et celle de Atâ, Al-Hasan, An-Nakhaî, Al-Awzâî, Abû Hanîfa et Abû Thawr, ainsi que le rapporte Al-Mundhirî. On rapporte le même avis daprès Ibn Umar, Anas, Ibn Abî Awfâ parmi les Compagnons. Dâwûd (le dhâhirite) adoptait également cette position.
« Toutefois, nulle tradition jugée authentique daprès le Prophète sur lui les grâces et la paix , ne nous est parvenue à ce propos », rapporte At-Tirmidhî.
3- Donner un baiser, pour celui qui est capable de maîtriser ses instincts. De fait, on rapporte de source fiable que Âisha a dit :
« Le Prophète sur lui les grâces et la paix embrassait et abordait ses femmes pendant quil jeûnait, mais il maîtrisait son désir charnel mieux que quiconque. »
Umar que Dieu lagrée a dit :
« Un jour que javais lesprit enjôleur, jembrassai (une de mes femmes) pendant mon jeûne. Jallai trouver le Prophète sur lui les grâces et la paix et lui dis : « Jai commis aujourdhui un grave péché : jai embrassé ma femme pendant mon jeûne. » Il me répondit : « Vois-tu, si tu rinçais la bouche en état de jeûne, (y aurait il un mal à cela ?) » Je lui répondis que non. « Alors pourquoi ten faire ? » conclut le Prophète.
Ibn Al-Mundhir a dit :
« On a déclaré permis le baiser (en état de jeûne), Umar, Ibn Abbâs, Abû Hurayra, Âisha, Atâ, Ash-Shabî, Al-Hassan, Ahmad et Ishâq. Les hanafites et les shâfiites considèrent blâmable le baiser en état de jeûne pour celui qui craint que son appétit sexuel soit aiguisé ; quant à celui qui ne le craint pas, cela nest pas blâmable, le mieux étant toutefois de sen abstenir. Dautre part, il ny a nulle différence en cela entre le jeune homme et le vieil homme ? Seule lexcitation du désir et la crainte déjaculer comptent. Cest pourquoi il est préférable dy renoncer, que ce soit un baiser donné sur la joue, sur les lèvres ou ailleurs. Les caresses avec la main et les étreintes ont le même statut que le baiser. »
4- Les injections sous toutes leurs formes, quelles servent à nourrir ou répondent à une autre raison, quelles soient intraveineuses ou intramusculaires, car bien quelles atteignent le système digestif, elles ny parviennent pas par les voies habituelles.
5- Les saignées. On rapporte que
Le Prophète sur lui les grâces et la paix pratiquait la saignée pendant quil jeunait.
Mais lorsque la saignée affaiblit le jeûneur, elle est blâmable.
A ce propos, Thâbit Al-Bunânî dit à Anas :
« Blâmiez-vous le jeûneur à qui on pratique une saignée, du temps du Prophète sur lui les grâces et la paix Non, répondit-il, sauf quand elle affaiblit. »
Ce hadîth est rapporté par Al-Bukhârî et autres traditionnistes.
Notons par ailleurs que la phlébotomie a le même statut que la saignée.
6- Les gargarismes et linspiration de leau par le nez, mais il est blâmable dexagérer.
Laqît Ibn Sabira rapporte que le Prophète sur lui les grâces et la paix a dit :
« Lorsque tu procèdes au rinçage du nez, aspire de leau profondément, à moins que tu ne sois en état de jeûne. »
Ce hadîth est rapporté par Abû Dâwûd, At-Tirmidhî, An-Nasâî, Ibn Mâja et Ahmad ; At-Tirmidhî le juge hasan sahîh.