Quand deux Maroc s'affrontent

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis que les cahiers des charges de la SNRT et de la SOREAD-2M ont été approuvés ; et pourtant, la polémique ne cesse d’enfler. La quasi-totalité des titres de presse parus hier en ont fait leur « une », tandis que la réunion du Conseil du gouvernement devait être promise à des accrochages entre le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi et d’autres ministres ayant publiquement montré leur désapprobation vis-à-vis de la décision du jeune PJDiste. Nombreux sont les médias qui se sont avancés sur une éventuelle scission au sein du gouvernement, prenant comme preuve la double désapprobation des ministres du MP et du PPS à l’encontre de l’initiative entreprise par leur collègue du PJD. Car au sein de la même majorité dirigée par les islamistes, des dissensions sont apparues. Si le ministre de la Jeunesse et des sports a critiqué l’interdiction de la publicité pour les jeux de hasard, prétextant un manque à gagner qui nuirait à la construction d’infrastructure dédiée à la pratique du sport pour les jeunes ; le ministre PPS Nabil Benabdellah, par ailleurs ancien ministre de la Communication, s’est à son tour insurgé contre l’approbation des cahiers des charges, en ne manquant pas de rappeler que ladite approbation se serait faite en dehors de toute discussion au sein du Conseil du gouvernement.
:D
http://www.lesoir-echos.com/quand-deux-maroc-saffrontent/presse-maroc/50075/
 
Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis que les cahiers des charges de la SNRT et de la SOREAD-2M ont été approuvés ; et pourtant, la polémique ne cesse d’enfler. La quasi-totalité des titres de presse parus hier en ont fait leur « une », tandis que la réunion du Conseil du gouvernement devait être promise à des accrochages entre le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi et d’autres ministres ayant publiquement montré leur désapprobation vis-à-vis de la décision du jeune PJDiste. Nombreux sont les médias qui se sont avancés sur une éventuelle scission au sein du gouvernement, prenant comme preuve la double désapprobation des ministres du MP et du PPS à l’encontre de l’initiative entreprise par leur collègue du PJD. Car au sein de la même majorité dirigée par les islamistes, des dissensions sont apparues. Si le ministre de la Jeunesse et des sports a critiqué l’interdiction de la publicité pour les jeux de hasard, prétextant un manque à gagner qui nuirait à la construction d’infrastructure dédiée à la pratique du sport pour les jeunes ; le ministre PPS Nabil Benabdellah, par ailleurs ancien ministre de la Communication, s’est à son tour insurgé contre l’approbation des cahiers des charges, en ne manquant pas de rappeler que ladite approbation se serait faite en dehors de toute discussion au sein du Conseil du gouvernement.

http://www.lesoir-echos.com/quand-deux-maroc-saffrontent/presse-maroc/50075/
Et toi bijou ,de quel Maroc es-tu? ;)Sba7 lkhire be3da:love:
 
sérieux ce débat me fait :)

quel est le vrai problème? quand on sait que le dit manque à gagner, par le biais de ces pubs, sera payé à ces chaines

quel est le but tout compte fait de ces pubs? insiter encore plus de personnes à jouer aux jeux de hasards? j'invite ces élites à se rapprocher un peu du Maroc d'en bas, écouter les maux des femmes battues quelles en sont les causes? de ces femmes de ménage qui restent des heures en dehors de chez elle et une fois rentrée à la maison se voient soutirées leur billet par leur dit mari pour aller jouer!!
 
Et toi bijou ,de quel Maroc es-tu? ; )Sba7 lkhire be3da:lov e:


sbah el khir ou rbeh :rouge:

pas celui des opportunistes c'est certain, car c'est bien cela que je dénonce et déteste!

maintenant mon avis je l'ai donné plus haut sur la question..j'ajouterais juste que de par la politique qu'entretient l'opposition, qui était au pouvoir les 5 dernières années précédentes, est une politique hypocrite qui en jouera encore plus en la faveur des Pjidistes, souviens toi de ce que je dis là :)=
 
Fric et Influence!

La polémique autour des cahiers des charges de l'audiovisuel public n'est que pure spéculation. L'enjeu est ailleurs ! Primo, depuis quand la déprogrammation d'un JT est-elle un sujet public ? Secundo, pourquoi attendre deux semaines avant de réagir en bloc ? Tertio, dans cet élan incalculable, c'est la première fois que le professionnalisme de la Haca est remis en question ! Ceci étant précisé, il y a lieu de mettre le doigt là où ça fait mal : deniers publics et centres d'influence. En d'autre termes, cette polémique aux allures technico-professionnelles cacherait des enjeux politico-économiques. D'abord, le remue-ménage des ministres PJDistes, dans certains départements, dont la Communication, paraît déranger certaines formations politiques à l'approche des élections communales, y compris dans la coalition gouvernementale. De plus, c'est la première fois depuis l'Indépendance, que l'on évoque l'autonomie des médias audiovisuels publics. C'est fort légitime, mais pourquoi aujourd'hui ? Ensuite, et c'est l'essentiel, pourquoi défend-on tant ce modèle économique, alors qu'il conduit la chaîne de Aïn-Sebaâ à la quasi-faillite, chiffres a l'appui ? Last but not least, pourquoi rejette-t-on la transparence quand on sait que les marches de productions, à coup de milliards, ne répondent nullement à des critères clairement définis ? Il s'agit donc de gros sous, que le vacarme de la polémique ne saurait masquer !

Par Samir CHAOUKI
 
Salam,
Les gros malins francophiles tombent les uns après les autres dans le piège de l'Identité ...
Plus les laïcards manifesteront leurs inavouables arrières pensées, plus le débat favorisera une franche victoire du PJD aux prochaines élections ...
Cette soudaine mise en lumière de la réelle existence d'un bastion laïc de l'audiovisuel n'est autre qu'une sérieuse remise en question de pratiques larvées d'un parti pris partisan depuis longtemps ...
 
Grande Casse

Mustapha El Khalfi a un grand mérite. Aïe ! En lâchant ce petit compliment, tout le monde ou presque va me tirer dessus à boulets rouges, me taxant de défenseur de la régression de la démocratie et du pluralisme sur les ondes publiques, voire même de participer à un coup d’État visant les télés nationales. Pourtant, il y a lieu de remettre certaines pendules à l’heure. Quoi qu’on en dise, le jeune ministre PJDiste a le mérite d’assumer pleinement ses fonctions à la tête du département de la Communication, fort d'une tutelle sur la politique audiovisuelle publique. Qu’on soit d’accord avec lui sur sa vision et ses méthodes ou pas, El Khalfi n’a pas enfreint la loi. Il a construit son argumentaire sur la base de la nouvelle Constitution. Mieux, il a reçu un chèque en blanc du chef du gouvernement pour concocter et veiller à l’exécution des nouveaux cahiers des charges de la SNRT et de 2M. Le jour où Benkirane a signé un décret dans ce sens, personne n’a pris ce détail au sérieux, à commencer par les décideurs du pôle public, pensant peut-être qu’il allait se contenter de faire de la figuration. Il s'avère pourtant que, non seulement il sait ce qu’il veut, mais qu'en plus, El Khalfi a impliqué ces derniers dans la préparation des cahiers des charges. Ce qui est drôle, c’est que cette campagne violente menée contre El Khalfi et dont le porte-parole n’est autre que le DG de 2M, intervient 15 jours après la publication des cahiers des charges au BO. Elle prend l’allure d’une campagne politique à grande échelle. Franchement, à quoi bon ? En tout cas, si l’issue de la cabale contre El Khalfi n’est pas connue, son impact sur l’image du royaume à l’international, lui, est sûr. Il y aura de la casse.


Par Mohamed DOUYEB
 
sbah el khir ou rbeh :rouge:

pas celui des opportunistes c'est certain, car c'est bien cela que je dénonce et déteste!

maintenant mon avis je l'ai donné plus haut sur la question..j'ajouterais juste que de par la politique qu'entretient l'opposition, qui était au pouvoir les 5 dernières années précédentes, est une politique hypocrite qui en jouera encore plus en la faveur des Pjidistes, souviens toi de ce que je dis là =
Il y-a opposition et opposition ,moi j'aurai du respect pour un quelconque parti dans l'actuelle opposition qui claquerait la porte s'il trouve que le projet sociétal du PJD n'est pas conforme à sa ligne politique.
L'opposition ,l'autre à laquelle tu fais allusion ,on l'a vue à l’œuvre et c'est elle qui par son hypocrisie a permis au PJD sa percée politique.Maintenant vers où allons nous?Parce que le modèle de société proposé par le PJD met la religion en avant première de ses préoccupations.:)
 
Grande Casse

Mustapha El Khalfi a un grand mérite. Aïe ! En lâchant ce petit compliment, tout le monde ou presque va me tirer dessus à boulets rouges, me taxant de défenseur de la régression de la démocratie et du pluralisme sur les ondes publiques, voire même de participer à un coup d’État visant les télés nationales. Pourtant, il y a lieu de remettre certaines pendules à l’heure. Quoi qu’on en dise, le jeune ministre PJDiste a le mérite d’assumer pleinement ses fonctions à la tête du département de la Communication, fort d'une tutelle sur la politique audiovisuelle publique. Qu’on soit d’accord avec lui sur sa vision et ses méthodes ou pas, El Khalfi n’a pas enfreint la loi. Il a construit son argumentaire sur la base de la nouvelle Constitution. Mieux, il a reçu un chèque en blanc du chef du gouvernement pour concocter et veiller à l’exécution des nouveaux cahiers des charges de la SNRT et de 2M. Le jour où Benkirane a signé un décret dans ce sens, personne n’a pris ce détail au sérieux, à commencer par les décideurs du pôle public, pensant peut-être qu’il allait se contenter de faire de la figuration. Il s'avère pourtant que, non seulement il sait ce qu’il veut, mais qu'en plus, El Khalfi a impliqué ces derniers dans la préparation des cahiers des charges. Ce qui est drôle, c’est que cette campagne violente menée contre El Khalfi et dont le porte-parole n’est autre que le DG de 2M, intervient 15 jours après la publication des cahiers des charges au BO. Elle prend l’allure d’une campagne politique à grande échelle. Franchement, à quoi bon ? En tout cas, si l’issue de la cabale contre El Khalfi n’est pas connue, son impact sur l’image du royaume à l’international, lui, est sûr. Il y aura de la casse.


Par Mohamed DOUYEB
tu m ennerves toi :prudent::love:
 
Il y-a opposition et opposition ,moi j'aurai du respect pour un quelconque parti dans l'actuelle opposition qui claquerait la porte s'il trouve que le projet sociétal du PJD n'est pas conforme à sa ligne politique.
L'opposition ,l'autre à laquelle tu fais allusion ,on l'a vue à l’œuvre et c'est elle qui par son hypocrisie a permis au PJD sa percée politique.Maintenant vers où allons nous?Parce que le modèle de société proposé par le PJD met la religion en avant première de ses préoccupations.: )


pas d'accord avec toi, car si on arrivait à mettre nos préjugés de côté et oublions un instant que ce sont des barbus, on se rendra compte que rien de ce qu'ils ont avancé ou proposé au jour d'aujourd'hui va à l'encontre de la constitution votée le mois de Juillet

je les salue pour leur rigueur & tête froide, ils font de la politique et non pas du populisme, pourtant bon nombre d'entre eux n'étaient pas forcément d'accord avec certains points de cette constitution mais la respecte, et rien que pour cela je leur dis BRAVO :)
 
pas d'accord avec toi, car si on arrivait à mettre nos préjugés de côté et oublions un instant que ce sont des barbus, on se rendra compte que rien de ce qu'ils ont avancé ou proposé au jour d'aujourd'hui va à l'encontre de la constitution votée le mois de Juillet

je les salue pour leur rigueur & tête froide, ils font de la politique et non pas du populisme, pourtant bon nombre d'entre eux n'étaient pas forcément d'accord avec certains points de cette constitution mais la respecte, et rien que pour cela je leur dis BRAVO :)
J'espère que tu continueras à leur dire BRAVO dans 5 ans :)
 
J'espère que tu continueras à leur dire BRAVO dans 5 ans :)
il n'y a pas de gouvernement sans failles, maintenant tant que ce qu'ils font est dans un cadre respectueux des lois et constitution, ce dont on a cruellement manqué quelques années en arrière, il est clair que l'on ait content..maintenant Rome ne s'est pas faite en 1 jour, quand on a des politolgues malgré l'échec de Sarko dire que 5 ans ce n'est pas suffisant pour juger une personne, qui a à peine commencer à avoir des repères et il faut lui donner une autre chance, je reste confiante pour nos barbus :)
 
il n'y a pas de gouvernement sans failles, maintenant tant que ce qu'ils font est dans un cadre respectueux des lois et constitution, ce dont on a cruellement manqué quelques années en arrière, il est clair que l'on ait content..maintenant Rome ne s'est pas faite en 1 jour, quand on a des politolgues malgré l'échec de Sarko dire que 5 ans ce n'est pas suffisant pour juger une personne, qui a à peine commencer à avoir des repères et il faut lui donner une autre chance, je reste confiante pour nos barbus :)
Heureux sont nos barbus ,ils ont l'appui de thitrite et petit bijou ;mes compagnonnes d'antan pour le Maroc que j'aimais.:cool:
 
http://www.yabiladi.com/articles/details/10176/treve-entre-benkirane-l-entourage-royal.html

Il fallait se douter que certains groupes d'intérêt ne se laisserait pas faire

Rien ne va plus entre Benkirane et l’entourage royal ? De nouvelles déclarations du chef du gouvernement laissent entendre qu’il y a anguille sous roche. La trêve des confiseurs est sur le point de se terminer.

Indéniablement, Abdelilah Benkirane marche sur les traces de Abderrahman El Youssoufi. La controverse suscitée par le cahier de charge de 2M prend une nouvelle tournure. Dimanche, à Rabat lors d’une journée d’étude consacrée à l’examen d’amendements à apporter à la loi organique du PJD, le chef du gouvernement monte au créneau pour dénoncer l’existence au sein de l’Etat de « bastions de contrôles (…) sous la domination de personnes dépourvues de titre politique » et qui « s’opposent au moindre élan réformateur du gouvernement ». Ces mêmes bastions, poursuit le patron du PJD, « ont fait, par le passé, l’objet de plaintes de la part de précédents gouvernements », une allusion plus que transparente aux déboires du cabinet dit de l’alternance (1998-2002) avec « les poches de résistances», longtemps dénoncés par la presse et les cadors de l’USFP.

La riposte de Benkirane

« Sans aucun doute, c’est la riposte de Abdelilah Benkirane aux sorties médiatiques des dirigeants de 2M, opposés au nouveau cahier de charge élaboré par le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, et approuvé, de surcroît, par la HACA (Haute autorité de la communication audiovisuelle) », nous confie Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du PJD.

Benkirane a souligné, comme nous le rapporte Hamieddine, présent à cette réunion, que « l’Histoire nous apprend que les rois n’étaient pas, toujours, entourés par de bonnes personnes », « le printemps arabe n’est pas encore terminé. On vient juste de passer sa première phase » et d’appeler enfin ses troupes à « se préparer à affronter d’autres batailles ». Autant de signes annonciateurs d’empoignades entre le PJD et certaines forces politiques qui se proclament hostiles au programme des islamistes. Le cahier de charge de 2M n’est que la face visible de l’iceberg. Le ton de Benkirane en est, d’ailleurs, le parfait exemple.

Est-ce la fin de la trêve avec El Himma ?

Ces déclarations de Benkirane augure-t-elles d’une escalade avec l’entourage royale et spécialement Fouad Ali El Himma ? Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du PJD, évite de se prononcer là-dessus, se contentant de rappeler, très brièvement, que « le chef de gouvernement n’a pas cité de nom ».

(suite)
 
(suite)

Le ton réservé du PJDiste tranche complètement avec les propos directs de Mustapha Merizek du PAM. « Si Benkirane a quelques problèmes avec les conseillers du roi, il n’a qu’à le lui transmettre directement ses remarques ou ses plaintes. Il prétend toujours qu’il a un accès direct au roi, qu’il le prouve », renchérit ce membre du conseil national du PAM. Et d’ajouter que « dans l’absolu, les ennemis des rois ce sont les islamistes qui usent de la religion à des fins politiques ». Pour lui, cette nouvelle sortie médiatique de Benkirane transcende le problème des cahiers des charges de 2M puisqu’il s’agit « d’une bataille entre les modernistes et les conservateurs. Ces derniers menacent nos acquis nos libertés individuelles et d’expression ».

Au lendemain de la désignation, le 29 novembre, de Benkirane pour former un nouveau cabinet, le secrétaire général du PJD était contraint de modifier complètement sa ligne de conduite avec Fouad Ali El Himma, désormais conseiller du roi, donnant naissance à une cohabitation à la marocaine. Le fondateur du PAM longtemps l’ennemi juré des islamistes a même participé à la formation du gouvernement, jouant son rôle d’intermédiaire entre le Palais et le chef de l’exécutif. Depuis, une trêve est instaurée entre les deux protagonistes. Le cahier de charge de 2M l’a-t-il ébranlé à ce point ?

Le PAM fidèle à lui-même :)
 
2M protège ses programmes abrutissant et le PJD appel à la fitna pour des considérations qui sont loin des enjeux de l'islam (politique economique et judiciaire).
Bref je fini par pensé que cette querelle est de loin le spectacle le plus abrutissant que nous ai offert 2M
 
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Je pense que le nouveau gouvernement doit prendre un verre de whisky pour se détendre et laisser les choses comme elles sont.


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elles ne sont pas forcément bonnes et au goût de tous..ceci dit, sincérement, je suis bien lotie et je n'ai pas à me plaindre HAMDULLAH, mais quand je lis certains journalistes ou encore politiques, je me dis ont ils de pensées pour les marocains d'en bas? j'en doute fort..car toi, moi et beaucoup ici je pense ne regarde pas les chaines marocaines, mais sommes plutôt branchés les chaines d'ailleurs en tout genre, quand je vois par exemple des pubs pour des dits jeux à la *** où le coût du sms est de 10.80 dhs ht, ils se foutent de la gueule de qui sérieux? un moment donné il faut vraiment se poser et se dire il y a des choses qui ne collent pas dans ce paysages publicitaires ou médiatiques tout court avec la donne sociale (economique surout).

et comme je l'ai dit au jour d'aujourd'hui on ne peut leur jetter aucune balle, tant qu'ils restent dans la sphère du respect de la constitution votée

ps : comment va? bientôt Mawazine, tu viens toujours? :)
 
Les nouveaux cahiers des charges font la part belle à la production nationale, mais sont trop dirigistes et risquent de tuer la créativité. Le divertissement est absent. L’ouverture linguistique passe à la trappe, l’arabisation des programmes et l’islamisation du contenu sont perceptibles.
journaux télévisés au maroc

Jamais cahiers des charges, définissant les orientations des deux principales chaînes de télé du pôle public audiovisuel, n’ont soulevé une telle polémique et fait couler autant d’encre que ceux élaborés par l’actuel ministre de la communication Mustapha El Khalfi. Pourtant, l’Exécutif n’en est pas à sa première expérience. En 2006 déjà, son prédécesseur, Nabil Benabdellah, avait concocté les premiers en la matière dans l’histoire des médias audiovisuels publics à un moment où le Maroc entamait à peine sa réforme en libéralisant le secteur, encadré par la loi 77-03 du 7 janvier 2005. Trois ans plus tard, c’était au tour de Khalid Naciri, du même bord politique que Nabil Benabdellah (PPS), qui, héritant du même portefeuille, réformait lesdits cahiers des charges des deux sociétés de l’audiovisuel marocain, la SNRT pour la chaîne de télévision «Al Oula» qui gère aussi les chaînes radiophoniques nationales et régionales, et la Soread 2M qui gère aussi la radio du même nom. Les raisons de cet intérêt subit, voire de cette levée de boucliers ? Le ministre actuel de la communication, d’un autre bord politique que ses prédécesseurs (PJD), a-t-il fauté quelque part ? N’a-t-il pas respecté les dispositions de la loi 77/03 ?
La seule nouvelle donne par rapport aux autres ministres qui l’ont précédé c’est qu’il fallait adapter les cahiers des charges au nouveau texte constitutionnel. Lequel, dans son article 28, stipule de manière claire «l’organisation du secteur de la presse de manière indépendante et sur des bases démocratiques, ainsi que la détermination des règles juridiques et déontologiques le concernant. La loi fixe les règles d’organisation et de contrôle des moyens publics de communication. Elle garantit l’accès à ces moyens en respectant le pluralisme linguistique, culturel et politique de la société marocaine». En cela, la tâche de M. El Khalfi n’a guère différé de celle de ses prédécesseurs, puisque la nouvelle Constitution n’a fait en réalité qu’entériner les dispositions de la loi 77/03 régissant le secteur depuis 2005. «Les sociétés nationales de l’audiovisuel public, stipule cette loi, présentent une programmation de référence généraliste et diversifiée à l’intention du public le plus large, fondée sur la civilisation marocaine islamique, arabe et amazigh et les valeurs de démocratie, de liberté, d’ouverture, de tolérance et de modernité». Et c’est le gouvernement, selon cette même loi (Article 49), qui établit les cahiers des charges et les soumet pour approbation à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) avant d’être publiés au Bulletin officiel.

http://www.lavieeco.com/news/societe/que-veut-on-faire-de-nos-teles--21873.html
 
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