Extrait
Le 24 mars, le président ouzbek Karimov fêtera ses 20 ans de règne. Quil se fiche des droits de lhomme ne gêne pas les stars qui fricotent avec la dictature. Elles en profitent pour tarifer leur présence aux soirées de la famille.
Un peu dhumanitaire et un zeste de lutte contre le cancer pour faire oublier les dérives dune république tout ce quil y a dautoritaire Ne manque quune douce mélodie pour adoucir les moeurs.
Le chanteur Sting a assuré la ballade. Sans oublier de se faire choyer par la dictature. Pour un concert dans la capitale Tachkent, le chanteur a reçu entre un et deux millions de dollars, nous apprenait The Guardian dans son édition du 22 février 2010.
Sting avait brodé un argumentaire tout en bonne foi pour retoquer les critiques :
« Je suis bien conscient de la réputation épouvantable du président ouzbek dans le domaine des droits de lhomme aussi bien que de lenvironnement. Jai pris la décision de jouer là malgré cela. Je suis venu car les boycotts culturels sont des gestes non seulement injustifiés, mais ils sont contre-productifs : les Etats proscrits sont encore plus privés dun échange didées et dart et deviennent du coup encore plus fermés, paranoïdes et bornés ».
Le 12 mars dernier, le département dEtat américain publiait un rapport dans lequel lOuzbékistan est classé : pays dAsie Centrale qui respecte le moins les droits de lhomme. Morceaux choisis : « La torture et les agressions physiques sont fréquentes en prison, des familles ont fait état de la mort en détention de prisonniers condamnés pour extrémisme religieux ».
Le 24 mars, le président ouzbek Karimov fêtera ses 20 ans de règne. Quil se fiche des droits de lhomme ne gêne pas les stars qui fricotent avec la dictature. Elles en profitent pour tarifer leur présence aux soirées de la famille.
Un peu dhumanitaire et un zeste de lutte contre le cancer pour faire oublier les dérives dune république tout ce quil y a dautoritaire Ne manque quune douce mélodie pour adoucir les moeurs.
Le chanteur Sting a assuré la ballade. Sans oublier de se faire choyer par la dictature. Pour un concert dans la capitale Tachkent, le chanteur a reçu entre un et deux millions de dollars, nous apprenait The Guardian dans son édition du 22 février 2010.
Sting avait brodé un argumentaire tout en bonne foi pour retoquer les critiques :
« Je suis bien conscient de la réputation épouvantable du président ouzbek dans le domaine des droits de lhomme aussi bien que de lenvironnement. Jai pris la décision de jouer là malgré cela. Je suis venu car les boycotts culturels sont des gestes non seulement injustifiés, mais ils sont contre-productifs : les Etats proscrits sont encore plus privés dun échange didées et dart et deviennent du coup encore plus fermés, paranoïdes et bornés ».
Le 12 mars dernier, le département dEtat américain publiait un rapport dans lequel lOuzbékistan est classé : pays dAsie Centrale qui respecte le moins les droits de lhomme. Morceaux choisis : « La torture et les agressions physiques sont fréquentes en prison, des familles ont fait état de la mort en détention de prisonniers condamnés pour extrémisme religieux ».