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VIB
Par Rachid Oufkir
Quand le pouvoir marocain instrumentalise la mémoire et les souffrances des rifains et s'érige en donneur de leçons !
En tant de crise diplomatique et dans le cadre de sa stratégie de la tension avec l'Espagne, le pouvoir marocain cherche à faire feu de tout boit , et dégaine systématiquement une tactique politicienne bien rodée, impliquant l'histoire, la mémoire et les vieilles blessures dans le RIF , c’est ainsi qu'il relance et agite le "dossier" de l'utilisation « systématique » par les autorités coloniales espagnoles des armes chimiques -du gaz moutarde-, contre une population civile, pendant la guerre du Rif , dans les années 1920 !
Dans son contentieux avec l'Espagne, la mémoire du RIF est réduite à n'être qu'un moyen de pression, un moyen de chantage contre l'adversaire et point une CAUSE pleine et entière, qui mérite engagement, dévouement et mobiliser des moyens juridiques et politiques . J'observe que ce trait structure les l'inconscient et les perceptions dans le "Maroc utile"
Les dirigeants marocains faut-il le rappeler, s'en moquent de la Mémoire du RIF, qu'ils remisent aux oubliettes en temps de paix, et feignent d'oublier que leurs prédécesseurs aient été des parties prenantes dans cette guerre , commis des trahisons envers la résistance rifaine, des crimes impardonnables, et cela, est historiquement incontestable . De plus, ce sont des historiens et des associations de la société civile, notamment rifaine, qui porte cette revendication, et le gouvernement du Maroc n’a jamais appuyé leur démarche.
Concrètement, autant l'Espagne coloniale que le pouvoir marocain sont coupables aux yeux de l'Histoire. Les deux ont commis des forfaits réels et avérés, envers le peuple rifain, et n'ont jamais voulu reconnaitre officiellement leurs responsabilités respectives, ni présenté des excuses en bonne et due forme à qui de droit, en l'occurrence au peuple rifain.
Je ne comprends pas non plus tous ceux , parmi les historiens et les associations de la société civile au Maroc , qui s’empressent d' obtenir reconnaissance excuses et réparations de la part de l'Espagne, et tandis qu'ils n'ont jamais daigner entreprendre une démarche similaire auprès de leur propre gouvernement d'abord, et pire encore, tout ce qu'ils entreprennent , c'est dans le sens d'occulter la responsabilité ,bien plus grande, de leur propre gouvernement.

Quand le pouvoir marocain instrumentalise la mémoire et les souffrances des rifains et s'érige en donneur de leçons !
En tant de crise diplomatique et dans le cadre de sa stratégie de la tension avec l'Espagne, le pouvoir marocain cherche à faire feu de tout boit , et dégaine systématiquement une tactique politicienne bien rodée, impliquant l'histoire, la mémoire et les vieilles blessures dans le RIF , c’est ainsi qu'il relance et agite le "dossier" de l'utilisation « systématique » par les autorités coloniales espagnoles des armes chimiques -du gaz moutarde-, contre une population civile, pendant la guerre du Rif , dans les années 1920 !
Dans son contentieux avec l'Espagne, la mémoire du RIF est réduite à n'être qu'un moyen de pression, un moyen de chantage contre l'adversaire et point une CAUSE pleine et entière, qui mérite engagement, dévouement et mobiliser des moyens juridiques et politiques . J'observe que ce trait structure les l'inconscient et les perceptions dans le "Maroc utile"
Les dirigeants marocains faut-il le rappeler, s'en moquent de la Mémoire du RIF, qu'ils remisent aux oubliettes en temps de paix, et feignent d'oublier que leurs prédécesseurs aient été des parties prenantes dans cette guerre , commis des trahisons envers la résistance rifaine, des crimes impardonnables, et cela, est historiquement incontestable . De plus, ce sont des historiens et des associations de la société civile, notamment rifaine, qui porte cette revendication, et le gouvernement du Maroc n’a jamais appuyé leur démarche.
Concrètement, autant l'Espagne coloniale que le pouvoir marocain sont coupables aux yeux de l'Histoire. Les deux ont commis des forfaits réels et avérés, envers le peuple rifain, et n'ont jamais voulu reconnaitre officiellement leurs responsabilités respectives, ni présenté des excuses en bonne et due forme à qui de droit, en l'occurrence au peuple rifain.
Je ne comprends pas non plus tous ceux , parmi les historiens et les associations de la société civile au Maroc , qui s’empressent d' obtenir reconnaissance excuses et réparations de la part de l'Espagne, et tandis qu'ils n'ont jamais daigner entreprendre une démarche similaire auprès de leur propre gouvernement d'abord, et pire encore, tout ce qu'ils entreprennent , c'est dans le sens d'occulter la responsabilité ,bien plus grande, de leur propre gouvernement.
