Les projets du groupe de télécommunications libyen Green Network pourraient bien être compromis par la situation politique en Libye. Et s'aggraver si Mouammar Kaddafi venait à quitter le pouvoir.
Green Network ne répond pas. Son patron Abdulbaset Elazzabi a coupé son portable. À Niamey, Abidjan ou Kampala, le bras armé du clan Kaddafi dans les télécoms, qui promettait de « fournir des communications à bas prix sur le continent », joue la carte de la discrétion en ces temps incertains, plombé par la fin de règne à Tripoli de la Grande Jamahiriya.
Une retenue qui tranche avec la volonté de communiquer quil affichait ces derniers mois encore. « Notre plan de développement consiste à créer un réseau de locéan Indien à locéan Atlantique », déclarait Abdulbaset Elazzabi à Jeune Afrique en octobre 2010. Avec lobjectif dêtre présent dans 15 pays africains en 2015, contre 12 actuellement.
Créé en 2007, Green Network a ainsi des participations en Ouganda (Uganda Telecom), en Côte dIvoire (GreenN), au Soudan (Gemtel), au Rwanda (Rwandatel), au Tchad (Sotel, depuis novembre 2010) Ni totalement industrielle ni visiblement spéculative, sa stratégie ressemble davantage à un projet politique quà une démarche à but lucratif. En 2010, le groupe a racheté Zamtel pour 184 millions deuros. Un chèque bien trop important pour soffrir 172 200 abonnés zambiens.
http://www.jeuneafrique.com/Article...equand-le-robinet-libyen-ne-coulera-plus.html
Green Network ne répond pas. Son patron Abdulbaset Elazzabi a coupé son portable. À Niamey, Abidjan ou Kampala, le bras armé du clan Kaddafi dans les télécoms, qui promettait de « fournir des communications à bas prix sur le continent », joue la carte de la discrétion en ces temps incertains, plombé par la fin de règne à Tripoli de la Grande Jamahiriya.
Une retenue qui tranche avec la volonté de communiquer quil affichait ces derniers mois encore. « Notre plan de développement consiste à créer un réseau de locéan Indien à locéan Atlantique », déclarait Abdulbaset Elazzabi à Jeune Afrique en octobre 2010. Avec lobjectif dêtre présent dans 15 pays africains en 2015, contre 12 actuellement.
Créé en 2007, Green Network a ainsi des participations en Ouganda (Uganda Telecom), en Côte dIvoire (GreenN), au Soudan (Gemtel), au Rwanda (Rwandatel), au Tchad (Sotel, depuis novembre 2010) Ni totalement industrielle ni visiblement spéculative, sa stratégie ressemble davantage à un projet politique quà une démarche à but lucratif. En 2010, le groupe a racheté Zamtel pour 184 millions deuros. Un chèque bien trop important pour soffrir 172 200 abonnés zambiens.
http://www.jeuneafrique.com/Article...equand-le-robinet-libyen-ne-coulera-plus.html