la maison fondée en 1847 par Robert Desseilles va passer sous pavillon de Yonsheng, un fabricant de fibre textile
Telle est la décision du tribunal de commerce de Boulogne-sur Mer, qui a écarté deux autres repreneurs, français cette fois : l’offre chinoise comportait l’engagement de conserver plus d’emplois – pour trois ans – et de maintenir l’activité à Calais – pour cinq ans.
Le directeur commercial de la société approuve cette reprise, l’entreprise chinoise prévoyant des investissements conséquents dans les prochaines années. « Si tout se passe comme prévu, Desseilles pourrait même embaucher à nouveau », se réjouit-il.
Et si tout ne se passe pas comme prévu ? Les employés n’auront obtenu qu’un salut provisoire.
Et Calais aura perdu définitivement sa dentelle.
On peut comprendre que l’emploi soit prioritaire dans une région où le chômage atteint 12,5 %.
On peut cependant déplorer que le gouvernement ne soit pas intervenu pour favoriser une reprise française
. À force d’être ainsi dépecée au profit d’entreprises étrangères, la France finira par se retrouver nue et ne devoir sa survie économique qu’à des pays qui n’ont guère pour premier souci l’intérêt de la France.
Desseilles fait partie des fleurons de l’industrie dentelière calaisienne.
En matière d’économie comme dans d’autres domaines, quand la France perd un peu de souveraineté, c’est une partie de la France qui meurt.
mam
Telle est la décision du tribunal de commerce de Boulogne-sur Mer, qui a écarté deux autres repreneurs, français cette fois : l’offre chinoise comportait l’engagement de conserver plus d’emplois – pour trois ans – et de maintenir l’activité à Calais – pour cinq ans.
Le directeur commercial de la société approuve cette reprise, l’entreprise chinoise prévoyant des investissements conséquents dans les prochaines années. « Si tout se passe comme prévu, Desseilles pourrait même embaucher à nouveau », se réjouit-il.
Et si tout ne se passe pas comme prévu ? Les employés n’auront obtenu qu’un salut provisoire.
Et Calais aura perdu définitivement sa dentelle.
On peut comprendre que l’emploi soit prioritaire dans une région où le chômage atteint 12,5 %.
On peut cependant déplorer que le gouvernement ne soit pas intervenu pour favoriser une reprise française
. À force d’être ainsi dépecée au profit d’entreprises étrangères, la France finira par se retrouver nue et ne devoir sa survie économique qu’à des pays qui n’ont guère pour premier souci l’intérêt de la France.
Desseilles fait partie des fleurons de l’industrie dentelière calaisienne.
En matière d’économie comme dans d’autres domaines, quand la France perd un peu de souveraineté, c’est une partie de la France qui meurt.
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