Il y a un an, Ghaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, était lobjet dune expédition punitive des plus féroces lancée par larmée israélienne, une agression meurtrière qui dura près dun mois, du 22 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Les raids israéliens ont fait des milliers de morts, de blessés et de sans-abri. Parmi les autres points à ajouter au bilan, le rôle peu glorieux de lEgypte. Le régime de Moubarak, au prétexte de soutenir la « légitimité palestinienne », sétait demblée positionné aux côté de Mahmoud Abbas contre le Hamas.
Si bien que cest du Caire que la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait fait sa déclaration de guerre au Hamas. Elle estimait que les roquettes artisanales lancées quelques jours plus tôt par la résistance islamique sur Israël avaient valeur de casus belli. Lopinion publique palestinienne nest pas près de pardonner ce positionnement du régime Moubarak qui navait eu de cesse de qualifier lattitude de la résistance palestinienne de « suicidaire ».
Le régime égyptien, qui sétait rendu impopulaire par sa gestion de la guerre, une gestion fortement sujette à caution notamment par son verrouillage hermétique des frontières avec Ghaza en plein déluge de feu sur la Palestine, vient daggraver son cas en annonçant lédification dun rempart métallique censé neutraliser les tunnels creusés entre lEgypte et la Palestine pour desserrer un peu létau sur la population ghazaouie.
Aujourdhui, on reproche à lEgypte dentraver lacheminement de laide internationale vers les Territoires occupés.
Dernier fait en date : un convoi humanitaire, conduit par le député britannique George Galloway, sest vu refuser laccès à Ghaza par la mer Rouge (port de Noueiba), qui représente le chemin le plus court, rapporte lAFP. Le convoi, qui compte 250 camions chargés de denrées alimentaires et de matériel médical - des aides européennes, turques et arabes pour lessentiel - a été contraint de ce fait de remonter au port dAl Arrich, sur la Méditerranée. Il devait ainsi contourner la péninsule du Sinaï et passer par le canal de Suez avant de gagner la côte méditerranéenne.
Dans une interview à El Watan Week-end parue hier, le docteur Mohamed Khouidmi, lun des rares médecins urgentistes algériens à avoir réussi à entrer à Ghaza et à soigner les blessés palestiniens au plus fort de la guerre, déplore le refus de lambassade égyptienne de lui délivrer un visa pour y retourner via le terminal de Rafah : « Je suis rentré en Algérie en pensant revenir à Ghaza avec des spécialistes algériens pour former des personnels médical et paramédical et des secouristes. Mais lEgypte ne ma pas accordé de nouveau visa. »
On comprend mieux, à la lumière de ces faits, pourquoi, à lissue du match dappui entre lAlgérie et lEgypte, les Ghazaouis fêtaient la victoire des Verts en brandissant le drapeau national. Il y en avait même qui scandaient (sur la foi du témoignage de notre correspondant à Ghaza, Farès Chahine) : « One, two, three, viva lAlgérie »...
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Si bien que cest du Caire que la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait fait sa déclaration de guerre au Hamas. Elle estimait que les roquettes artisanales lancées quelques jours plus tôt par la résistance islamique sur Israël avaient valeur de casus belli. Lopinion publique palestinienne nest pas près de pardonner ce positionnement du régime Moubarak qui navait eu de cesse de qualifier lattitude de la résistance palestinienne de « suicidaire ».
Le régime égyptien, qui sétait rendu impopulaire par sa gestion de la guerre, une gestion fortement sujette à caution notamment par son verrouillage hermétique des frontières avec Ghaza en plein déluge de feu sur la Palestine, vient daggraver son cas en annonçant lédification dun rempart métallique censé neutraliser les tunnels creusés entre lEgypte et la Palestine pour desserrer un peu létau sur la population ghazaouie.
Aujourdhui, on reproche à lEgypte dentraver lacheminement de laide internationale vers les Territoires occupés.
Dernier fait en date : un convoi humanitaire, conduit par le député britannique George Galloway, sest vu refuser laccès à Ghaza par la mer Rouge (port de Noueiba), qui représente le chemin le plus court, rapporte lAFP. Le convoi, qui compte 250 camions chargés de denrées alimentaires et de matériel médical - des aides européennes, turques et arabes pour lessentiel - a été contraint de ce fait de remonter au port dAl Arrich, sur la Méditerranée. Il devait ainsi contourner la péninsule du Sinaï et passer par le canal de Suez avant de gagner la côte méditerranéenne.
Dans une interview à El Watan Week-end parue hier, le docteur Mohamed Khouidmi, lun des rares médecins urgentistes algériens à avoir réussi à entrer à Ghaza et à soigner les blessés palestiniens au plus fort de la guerre, déplore le refus de lambassade égyptienne de lui délivrer un visa pour y retourner via le terminal de Rafah : « Je suis rentré en Algérie en pensant revenir à Ghaza avec des spécialistes algériens pour former des personnels médical et paramédical et des secouristes. Mais lEgypte ne ma pas accordé de nouveau visa. »
On comprend mieux, à la lumière de ces faits, pourquoi, à lissue du match dappui entre lAlgérie et lEgypte, les Ghazaouis fêtaient la victoire des Verts en brandissant le drapeau national. Il y en avait même qui scandaient (sur la foi du témoignage de notre correspondant à Ghaza, Farès Chahine) : « One, two, three, viva lAlgérie »...
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