Quasi tous les évadés sont d'origine maghrebine...

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http://www.lesoir.be/actualite/belg...les-interpol-lance-alerte-orange-721389.shtml



Evasion à Bruxelles : Interpol lance une alerte orangeAFP

mercredi 05 août 2009, 07:25

Interpol a lancé, mardi soir, une alerte orange après l'évasion, le matin même, de trois détenus du palais de justice de Bruxelles. Les fugitifs « sont considérés comme potentiellement armés et dangereux ».
L'édito : "Les promesses d'un architecte d'intérieur"
Youssef Oulad Haj Chaib. © Belga.

Abdelhalim Akil. © Belga.

Oussama Trimini Langeri. © Belga.
La notice orange, utilisée pour alerter les autorités des pays membres de l'organisation de coopération policière internationale de l'existence d'une menace, a été lancée concernant les trois hommes, qui se sont évadés du palais de justice de Bruxelles où ils étaient jugés pour vol aggravé.

La photo – visible sur le site internet d'Interpol – et les empreintes digitales de Oussama Trimini Langeri, Youssef Oulad Haj Chaib, et Abdelhalim Akil, tous trois âgés de 27 ans, ont été diffusées.

Les fugitifs « sont considérés comme potentiellement armés et dangereux. Les gens qui pensent avoir vu ces hommes ne doivent pas les approcher mais se rendre à un commissariat pour déposer leur témoignage », peut-on lire dans le communiqué d'Interpol.

Mardi, deux hommes armés et masqués ont aidé les trois détenus à prendre la fuite en tenant en joue cinq policiers de garde.

Cette opération musclée survient près de deux semaines après l'évasion spectaculaire de trois dangereux repris de justice, qui se sont envolés de la prison de Bruges à bord d'un hélicoptère détourné par des complices.

Quelques jours plus tard, deux détenus de la prison de Merksplas avaient, de manière plus rocambolesque, emprunté une échelle sur un chantier à l'intérieur du pénitencier pour franchir le mur d'enceinte.

Un seul des cinq évadés a été repris à ce jour.

(afp)
 
Lire aussi : "Triple évasion au palais de justice de Bruxelles "L'évasion de trois détenus du palais de justice de Bruxelles, mardi matin, porte à douze le nombre de prisonniers qui sont parvenus à se faire la belle depuis une dizaine de jours, après ceux de Bruges et ceux de Merksplas. Depuis le début de l'année, 39 détenus (le record établi en 2006 est de 40, dont les 28 de Termonde) sont déjà parvenus à échapper à leurs fers… Faut-il crier au scandale ? Aucune mesure n'évitera jamais qu'un délinquant, s'il est déterminé, tente d'échapper à sa détention. Le nombre d'évasions, en regard de la population carcérale (quatre pour mille), demeure anecdotique. On pourrait se contenter de ces constats pour conclure qu'il n'y a lieu de ne rien changer, d'accepter ce risque inhérent à l'incarcération de truands à la lourde réputation.

Les circonstances des évasions du palais de justice de Bruxelles ne peuvent cependant manquer d'interpeller. Ainsi donc, des détenus considérés comme dangereux étaient escortés par des gardes du corps de sécurité, non armés, qui n'ont eu d'autre choix que de respecter la loi des armes imposée par les complices des trois détenus.

Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (dont les évasions sont le cauchemar depuis celle de Marc Dutroux qui l'avait poussé à la démission) a beau soutenir que des problèmes d'aménagement des salles d'audience pénales auraient pu éviter cette nouvelle évasion de l'été. On voudrait le croire. Mais on ne peut que constater que la délégation de la surveillance de détenus à des quasi-civils, non armés et sans pouvoir de police, équivaut à équiper la police de la route de vieilles 2CV poussives avec pour mission d'arrêter des bolides. Il flaire de cette situation comme des relents de surréalisme : un corps de sécurité, comme son nom l'indique, est en principe conçu pour assurer…

la sécurité, ce que ses moyens et son statut lui interdisent pour l'heure. Ce corps est aussi à ce point malingre qu'il assume difficilement le transfert des détenus vers les salles d'audience. Des procès doivent être reportés. Les magistrats et les avocats pestent. Les droits de prévenus sont bafoués. Stefaan De Clerck ne résoudra pas ces problèmes essentiels avec des promesses d'architecte d'intérieur…

source lesoir
 
Triple évasion au palais de justice de BruxellesBELGA;ASSOCIATED PRESS

mardi 04 août 2009, 17:37

Trois détenus se sont échappés mardi matin du palais de justice de Bruxelles, avec l’aide de deux complices encagoulés et armés, alors qu’ils comparaissaient devant une chambre correctionnelle pour un violent home-jacking. En signe de protestation, le personnel de sécurité en charge du bâtiment a arrêté le travail. Le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), reconnaît qu’il y a un problème de sécurité avec cet immeuble. Pour le député SP.A Renaat Landuyt, l’évasion était évitable.
© Roger Milutin, Le Soir
3e évasion en un mois
Cette évasion musclée survient près de deux semaines après l’évasion spectaculaire de trois dangereux repris de justice, qui se sont envolés de la prison de Bruges à bord d’un hélicoptère détourné par des complices.

Quelques jours plus tard, deux détenus de la prison de Merksplas, avaient, de manière plus rocambolesque, emprunté une échelle sur un chantier à l’intérieur du pénitencier pour franchir le mur d’enceinte. Un seul des cinq évadés a été repris à ce jour.

Trois détenus se sont évadés mardi matin, grâce à des complices encagoulés et armés, du palais de justice de Bruxelles où ils comparaissaient devant une chambre correctionnelle pour un violent home-jacking commis à Londerzeel le 27 novembre 2008. Deux femmes et un enfant de trois ans et demi avaient été menacés avec des armes de poing et une Kalachnikov. Après le home-jacking, les auteurs avaient tiré en direction des agents de police.

Oussama Trimini Langeri (28 ans), Youssef Oulad Has Chaib (27 ans) et Abdelhalim Akil (27 ans) comparaissaient, avec un quatrième prévenu, Hakim Ait Hammouche Taieb, qui n’a pas pris la fuite.

Deux complices masqués
Les quatre hommes ont été conduits vers 9 h 30 dans la salle 01.4 du palais de justice. Immédiatement après que les menottes leur ont été retirées – comme c’est d’usage pour une comparution devant le tribunal correctionnel – deux hommes masqués et armés ont fait irruption. Ils ont obligé les personnes présentes à se coucher sur le sol.

Les huit agents de sécurité présents dans la salle d’audience n’ont pas pu intervenir. Les trois détenus et les deux hommes masqués ont couru dans les couloirs pour gagner la sortie donnant sur la rue aux Laines où ils auraient pris place dans une Renault Clio sombre.

« Ce n’est pas très sécurisant pour les avocats »
Me Peter Van Hemelrijck, plaidant pour les victimes, allait commencer son réquisitoire lors qu’il a entendu des bruits de pas à l’arrière de la salle.« Je me suis retourné et j’ai vu deux hommes masqués et armés », a-t-il dit. « Ils ont demandé aux gens de se coucher sur le sol, ce que j’ai fait aussi. Trois des quatre détenus ont pris la fuite. C’est encore une épreuve pour mes clients mais heureusement personne n’a été blessé ».

« Dans un moment comme celui-là, on ne pense plus qu’à sa propre sécurité », a expliqué Me Olivier Martin, qui défendaient deux détenus. « Tout le monde s’est couché. Ce n’est pas très sécurisant pour les avocats de faire leur travail ».

Deux des trois prévenus détenus qui se sont évadés du palais de justice de Bruxelles avaient déjà été condamnés par le passé. Oussama Trimini Langeri avait été condamné en 2005 à quatre ans de prison pour vols avec violences. Youssef Oulad Has Chaib avait été condamné en 2002 à cinq ans de prison pour des faits similaires.
 
Le personnel de sécurité en arrêt de travail
« Le personnel du corps de sécurité est sous le choc », a commenté Gaston Merkelbach, secrétaire permanent de la CSC. Un des membres de la sécurité du palais de justice de Bruxelles a été menacé d’un pistolet sur la tempe.

Les membres du corps de sécurité qui accompagnent les détenus en salle d’audience ne sont pas armés et ne connaissent même pas le « profil » des personnes qui comparaissent, rappelle Gaston Merkelbach. Les syndicats demandent à ce propos que les membres du corps de sécurité reçoivent au moins une « fiche technique » concernant le détenu qu’ils devront prendre en charge.

Il constate par ailleurs que les portiques installés aux entrées du palais ne fonctionnent manifestement pas.

La CSC réclame une réaction ferme et immédiate du ministre de la Justice.

Stefaan De Clerck reconnaît qu’il y a problème
« Le bâtiment est une icône de la ville de Bruxelles, mais ce n’est pas pour autant la meilleure place pour y tenir des procès à risques », a-t-il dit.

M. De Clerck a rappelé que lors de son précédent passage à la Justice, dans les années ‘90, il a pu améliorer la sécurité des palais de justice de Liège, Anvers, Mons et Gand. « Mais à Bruxelles, dit-il, le problème vient du statut même du bâtiment ».

Après l’évasion du palais de justice de Bruxelles de deux détenus en janvier dernier, le ministre a fait réaliser une étude sur la sécurité. Cette étude est terminée. « Il faudrait totalement isoler et réaménager une partie du bâtiment pour les affaires pénales. Le coût d’une telle transformation n’a pas encore été évalué », a indiqué Stefaan De Clerck.

Le ministre espère trouver, à l’automne, une solution en collaboration avec la Régie des bâtiments, responsable pour les Palais de justice.

Landuyt : « Le problème est gérable »
Pour le député sp.a Renaat Landuyt, l’évasion du palais de justice était évitable et le problème des détenus dangereux est gérable. « La sécurité au palais de justice de Bruxelles est du ressort du ministre de la Justice. Il n’y a pas des centaines de détenus aussi dangereux. On peut se comporter et agir en fonction », a-t-il commenté mardi.

« Ce qui s’est passé mardi matin est surréaliste. Trois membres d’une groupe de six individus dangereux sont arrêtés. Ils comparaissent devant le juge et les trois autres membres de la bande arrivent masqués et les libèrent. S’il s’agissait d’un scénario de film, on se dirait que c’est trop surréaliste. Mais en Belgique, c’est possible », a encore dit M. Landuyt.

Le CDH demande des mesures adaptées
Le CDH demande qu’on augmente les mesures de sécurité au palais de Justice de Bruxelles et qu’on améliore d’urgence la coordination entre la Justice et la Police de façon à prendre des mesures adaptées à la dangerosité des détenus, notamment en termes de personnel et d’infrastructures, afin d’assurer la sécurité de tous dans les salles d’audiences.

(ap, belga)
 
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aA Aa Un des trois évadés de Bruges reprisBELGA

lundi 03 août 2009, 15:03

Abdelhaq Melloul Khayari, un des trois hommes qui s’était évadé à l’aide d’un hélicoptère de la prison de Bruges le 23 juillet, a été capturé en région bruxelloise. Il a été transféré lundi à la prison de Bruges et a été présenté à un juge d’instruction.
La prison de Bruges© Belga
Abdelhaq Melloul Khayari, qui a été appréhendé durant le week-end après deux semaines de cavale, à la suite de son évasion de la prison de Bruges en compagnie de deux autres détenus, a été présenté lundi après-midi au juge d’instruction de Bruges, a indiqué le parquet brugeois.

Abdelhaq Melloul Khayari a été interpellé en même temps qu’au moins deux autres individus, en région bruxelloise. L’arrestation aurait eu lieu dimanche soir, et non samedi comme l’avait indiqué le parquet plus tôt dans la journée.

Le détenu a été conduit lundi au palais de justice de Bruges, où il était entendu dans l’après-midi par le juge d’instruction. Le parquet ne souhaite pour l’heure pas donner davantage de renseignements et ce, afin de ne pas porter préjudice à l’enquête.

Selon la chaîne privée flamande VTM, Abdelhaq Melloul Khayari était en possession de 20.000 euros lors de son interpellation. La chaîne publique flamande VRT a elle précisé que le fugitif avait été intercepté à Molenbeek et que l’opération s’était déroulée rapidement.

De Standaard et Het Nieuwsblad rapportent sur leur site internet que deux autres personnes ont été arrêtées, dont le frère d’Abdelhaq Melloul Khayari, prénommé Redouan. Il aurait aidé son frère à se cacher à Molenbeek-Saint Jean.

Citant des sources judiciaires, les deux journaux écrivent que Melloul avait été signalé une première fois en France lorsqu’il a été contrôlé par la douane dans un train.

Les deux autres évadés de la prison de Bruges sont Mohamed Johri et Ashraf Sekkaki. Deux complices ont été arrêtés : Lesley Deckers, l’amie de Mohamed Johri et Lahoucine El Haddouchi qui avait été intercepté dans la cour de la prison de Bruges car il n’avait pu prendre place à bord de l’hélicoptère.

Ashraf Sekkaki et Abdelhaq Melloul Khayari auraient commis la semaine dernière quatre attaques à main armée contre des agences bancaires dans la région anversoise et en Campine. Ils ont été filmés par les caméras de surveillance lors d’une de ces attaques, commise contre une agence Argenta.

Abdelhaq Melloul Khayari s’était déjà évadé de la prison de Verviers après avoir échangé sa place en prison avec son frère lors d’une visite. Repris, il avait été libéré en 2005. Il était incarcéré à nouveau à Bruges en 2008 après une course-poursuite avec la police sur le ring de Bruxelles. Il avait notamment tiré sur un hélicoptère de la police qui le pistait. Il venait alors d’attaquer une agence bancaire à Renaix. Il avait été condamné à huit ans de prison pour quatre attaques à main armée.
 
Impuissant, l'évadé de Bruges a fini par se rendre(04/08/2009)

© Interpol

Lire aussiUn truand déjà célèbre il y a 20 ans
L'évadé a compris que, cette fois, il n'aurait pas pu prendre la fuite

MOLENBEEK 5 h hier matin. Les équipes de la DSU de la police fédérale débarquent avenue de la Brigade Piron à Molenbeek. La brigade canine est également sollicitée. L'hélicoptère est prêt.

Les enquêteurs savent que Melloul se cachent dans l'immeuble du 123. Il ne faut commettre aucune erreur et par prudence, l'immeuble du 121 va également être pris d'assaut par les policiers.

Ça y est, le feu vert est donné. Les chiens se précipitent aux étages et heurtent les portes d'entrée. Les aboiements donneront l'alerte à Abdellaq Melloul Khayari, caché dans l'appartement du troisième étage.

Il comprend tout de suite que c'est lui que tout ce petit monde est venu chercher. L'évadé tente de prendre la fuite mais à peine arrivé face à la fenêtre, il réalise que cette fois, il sera impuissant face au dispositif impressionnant de la police. Abdellaq Melloul préfère alors se rendre.

L'intervention s'est donc déroulée dans le calme. Enfin, du moins pour ce qui est de l'interpellation de l'évadé. Les voisins, eux, ont été choqués par l'intrusion d'autant de policiers dans leur immeuble.

Au 121, une gamine de douze ans se trouvait seule dans l'appartement familial lorsque l'opération a démarré. Son père se trouvait déjà sur le chemin du travail. Les policiers ont tenté de calmer la fillette plutôt paniquée évidemment. Ils ont ensuite contacté son papa, lui expliquant les raisons de leur présence. Un père qui a aussitôt fait demi-tour pour rassurer sa fille.

Hier après-midi, la vie a repris son cours normalement dans l'immeuble où les voisins ignoraient complètement que se cachait un si dangereux fugitif.
 
De Clerck: " On n'est pas en état de guerre "(05/08/2009)

© BELGA

Lire aussiEncore une triple évasion !
Déjà la troisième en moins de 15 jours
Un corps de sécurité insécurisé
BRUXELLES Ce mardi, le monde politique n'a pas tardé à réagir sur une nouvelle triple évasion commise dans la matinée : sécurité inexistante dans les palais de justice, mesures adaptées à prendre d'urgence,... Chacun y est allé de sa petite proposition. Celle de Xavier Baeselen (MR) a attiré notre attention. Le député libéral a de son côté suggéré que l'armée soit appelée en renfort. "Si nécessaire et le temps que les moyens soient dégagés, il faut envisager toutes les solutions pour compléter le corps de sécurité du palais, en ce compris un appel à l'armée", a précisé Xavier Baeselen. Des militaires devant les portes des tribunaux, mais qu'en pense le ministre de la Justice ? Nous lui avons posé la question. "On n'est pas en état de guerre !", s'est-il aussitôt exclamé avant de nous rappeler qu'il est contre l'utilisation des armes par les corps de sécurité des palais de justice du pays. "Heureusement qu'il n'y a pas eu de blessés ou de morts ce mardi. Ce n'est pas avec des armes qu'on va résoudre les problèmes. Le palais de justice de Bruxelles est tout simplement inadapté aux procès à risques", estime Stefaan De Clerck. Et le ministre de prévoir donc des salles d'audience pour les procès à risques lors de la construction des nouvelles prisons.




N. Ben.
 
MDR j ai vu que la DH avait titre ca la semaine passé:D


le journal Tel quel avait fait mieux concernant des evades islamiste de la prison de kenitra ou sale, je ne sais plus

ils avaient mis les photos du bas et le decor de prison break est avcait mis des photos des barbus evade sur les tete des acteurs de prison break :D


c est Prison break a la belge...
 
même les journaux etrangers en parlet!!!! :rolleyes:



Triple évasion spectaculaire à la prison de Bruges

Caroline Politi (lefigaro.fr)
24/07/2009 | Mise à jour : 14:24 | Commentaires 7 | Ajouter à ma sélection
Le «roi de l'évasion» belge fait à nouveau courir la police après avoir réussi à quitter la prison de Bruges par hélicoptère avec deux autres détenus. Les trois hommes ont un lourd passé criminel.

Une évasion digne d'un film hollywoodien. Jeudi après-midi, trois détenus, dont l'un considéré comme particulièrement dangereux, se sont évadés de la prison de Bruges à bord d'un hélicoptère avant de prendre la fuite dans une voiture volée.

D'après le ministère de la justice, les complices des détenus, qui se sont fait passer pour un couple voulant faire du tourisme dans la région, ont loué un hélicoptère et ont contraint le pilote à se poser dans la cour intérieure de la prison. Contrairement à l'aile de haute sécurité de la prison, la cour n'est pas équipée de filets anti-hélicoptère. L'appareil a redémarré quelques minutes plus tard avec les trois détenus à bord. L'un des complices est resté à l'intérieur de la prison. Peut-être faute de place dans l'hélicoptère, avance le ministère.


Les évadés sont toujours en cavale

Les bandits ont rapidement abandonné l'hélicoptère pour prendre la fuite dans un véhicule plus discret. Le pilote, indemne, a été entendu par la police. Les trois hommes ont ensuite volé une Mercedes noire et pris en otage sa conductrice. « Les détenus ont essayé d'arrêter trois véhicules. La conductrice de la dernière a été prise brièvement en otage avant d'être sortie du véhicule à Melle, où elle a pu être prise en charge par le service d'aide aux victimes », selon la police. Les détenus sont toujours en cavale. La police a précisé qu'elle n'avait pas de trace du véhicule.

Les trois évadés, Mohammed Johry, Abdel had Kahjary Mulloul et Ashraf Sekkaki, ont un lourd passé criminel. Le plus dangereux d'entre eux, Ashraf Sekkaki, surnommé « la terreur de commissariats » et membre des « cinq cas les plus lourds de Belgique » n'en est pas à son coup d'essai en matière d'évasion. En 2003, il s'était déjà échappé de la prison de Turnhout, dans le sud du pays, avec un complice. Il n'avait été arrêté qu'après une série d'attaques à main armée. D'après les rapports psychiatriques, Ashraf Sekkaki est, depuis lors, « possédé par l'évasion ».


http://www.lefigaro.fr/international...de-bruges-.php
 
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