que de souvenirs!!!!!!

Abdelwahab Doukkali ou Doukali (né le 2 janvier 1941) est un chanteur-compositeur de musique marocaine de variété. Il est l'auteur d'une centaine de chansons et de compositions et a inscrit les plus belles pages de l'histoire de la chanson marocaine. Son nom réel est :AL Awni Bougrine.

Biographie[modifier | modifier le code]​

Abdelwahab Doukkali est né le 2 janvier 1941, à Fès, dans une famille de 13 enfants, conservatrice, modeste et très pieuse de par son patriarche qui tenait tout ce beau monde d'une poigne de fer.

Doté d'une personnalité profondément artistique, Abdelwahab Doukkali s'adonne, très jeune, à la musique, au théâtre, au dessin et à la peinture.

À l'âge de 18 ans, en 1959 donc, Abdelwahab Doukkali, empli d'espoirs et la tête pleine de rêves, prend la route et atterrit à Rabat où ses ambitions sont bientôt freinées alors qu'il s'ennuie à mourir dans son emploi à la RTM.

Bien qu'il ne soit pas apprécié de plusieurs de ses collègues de travail, Abdelwahab Doukkali s'attire néanmoins la sympathie du directeur de la RTM, Mahdi Elmandjra qui l'encourage et lui prédit une carrière flamboyante s'il se motive et essaie véritablement d'y arriver.

Revigoré par tant de confiance, c'est un Abdelwahab Doukkali motivé plus que jamais qui débarque à Casablanca, la ville où la musique se fait à l'époque.

Cependant, sa personnalité jugée trop exubérante et son audace à la limite de l'insolence font que les portes se ferment rapidement sous son nez. C'est un certain Ahmed Taïeb El Alj qui va finalement lui donner sa chanson en lui écrivant les paroles de la célèbre chanson marocaine « Ya lghadi ftomobil ». Bien que ce titre soit, de nos jours, une référence incontournable de l'œuvre d'Abdelwahab Doukkali, l'artiste néanmoins n'en est pas réellement fan et il va même jusqu'à le rejeter et à le regretter.

C'est ainsi que le répertoire d'Abdelwahab Doukkali change de « Ya lghadi ftomobil » pour passer à des chansons plus classiques telles que « Habibati » et « La Tatroukini ».

La vague Abdelwahab déferle sur le Maroc et ses fans se comptent bientôt par centaines de milliers. Les médias et la critique par contre, ne manquent pas de rabaisser le chanteur en le taxant de « bellâtre » à cause de sa mèche folle, sa montre à la main droite et ses bijoux et décrivent son public de « midinettes en mal d'amour ». Cette mauvaise presse et les rumeurs qui vont bon train créant des scandales de toutes parts afin de détruire la réputation d'Abdelwahab Doukkali ne fait, en vérité, que lui procurer davantage encore de notoriété.
 
Mais en 1962, Abdelwahab Doukkali en a finalement marre et décide de quitter le Maroc pour s'installer au Caire, en Égypte. Dans la capitale de la chanson et de la musique arabe, Abdelwahab se fait rapidement une place de choix sur la scène égyptienne, s'attirant les amitiés des compositeurs tels que son voisin Baligh Hamdi et les foudres d'artistes tel que le légendaire Abdelhalim Hafez qui le considérait comme un rival à battre.

Sept années s'écouleront avant qu'Abdelwahab Doukkali décide enfin de rentrer au Maroc, laissant derrière lui un Caire qui l'adule et le respecte.

Abdelwahab Doukkali revient sur la scène marocaine avec une chanson dédiée à la gloire du roi Hassan II « Habib Ljamahir », harmonie du feu Abdeslam Khachan [archive] (ancien chef d'orchestre royal). La mélodie de son célèbre titre « Ma Ana Illa Bachar » a été, au fil des ans, reprise par une cinquantaine d'artistes dans le monde à l(instar de la chanteuse libanaise Sabah à laquelle le feu roi Hassan II avait demandé de faire une reprise de la chanson lors d'une de ses visites au Maroc.

Grand nom et indéniable légende de la chanson marocaine, Abdelwahab Doukkali a offert au répertoire marocain plus d'une centaine de compositions qui se passent de génération en génération dont « Marsoul el Hob », « Kan ya makan », « Lil o Njoum » ou encore « El-leil We Ana We Enta ».

Abdelwahab Doukkali a obtenu le 1er prix au Premier Festival de la chanson marocaine, qui s'est déroulé à Mohammedia en 1985. Il a participé a ce festival avec la chanson “kan ya makan” dont l'orchestration et l'harmonie furent réalisées par le défunt Abdeslam Khachan [archive], ancien chef d'orchestre royal (de 1973 à 1999).
 
je l'appelle le brel marocain

A Montparnasse le sang rouge a coulé Les oiseaux de l'aube ont pleuré Oh mon père! Le péché de mon frère C'est d'être arabe et de couleur brune Pour combien de temps raconter et raconter Et chaque fois on assassine l'aube nouvelle La lune disparaît et la fête reportée Dans les avenues de l'exil la tendresse est morte Elle est devenue gel et violence Un train nous déverse vers un autre train Et dans chaque station les contrôles, la méfiance et l'attente Nous quittons un aéroport et un autre nous accueil Nous sommes en état de fuite permanente L'égarement nous accompagne et la peur nous chasse Oh ma mère! La nostalgie m'a conquis et l'air du pays Je rêve de l'air du pays Ma mère, s'il arrive que je retourne un jour dans un cercueil Je te demande ma mère de veiller sur les enfants.*
Moins

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Un grand maitre qui a chanté tous les styles et a traité tous les sujets. Bravo.
 
EN HOMMAGE A TOUS AUX EXILES AYANT VECU LE RACISME !
Selon notre source amie Rachida Lucazeau il ya de cela 25 ans jour pour jour "Le 1er Mai 1995, un homme Brahim Bouarram a été assassiné par des fascistes en marge du cortège FN en le poussant dans la Seine parce qu’il ont eu peur de lui, parce qu’il ne leur ressemblait pas.“ Ajoutant ceci elle notre dévouée amie Rachida Lucazeau dira que "Le racisme est un comportement assez répandu, commun à toutes les sociétés devenu banal dans certains pays parce qu’il arrive qu’on ne s’en rende pas compte. Il consiste à se méfier, et même à mépriser des personnes ayant des caractéristiques physiques et culturelles différentes des nôtres (...) Son présent devoir de mémoire m'a fait rappeler ce qui se passa dans la capitale Francaise a MONTPARNASSE ou le sang la aussi avait coulé


MONTPARNASSE LE SANG A COULE
LES OISEAUX DE L'AUBE ONT PLEURE
Oh mon père! Le péché de mon frère
C'est d'être Arabe et de couleur brune-
Et c'est une icone nationale ;fils de mon bled Sidi Bel Abbes SAIM EL HADJ qui a écrit cette belle chanson pour le grand chanteur Marocain Abdelwahab Doukali « Montparnasse » et pour Abdelhadi Belkhayat: «Hdali Sorto Lbareh». Comme pour le grand Feu Ahmed..Wahby "Fet Elli Fet voir mon article de la belle rubrique hebdomadaire du QUOTIDIEN D'ORAN Un nom, un lieu: Saïm El-Hadj, «Fet elli fet», il était une fois un artiste du 7 janvier 2009
Montparnasse le sang rouge a coulé
Les oiseaux de l'aube ont pleuré
Oh mon père! Le péché de mon frère
C'est d'être arabe et de couleur brune
Pour combien de temps raconter et raconter
Et chaque fois on assassine l'aube nouvelle
La lune disparaît et la fête reportée
Dans les avenues de l'exil la tendresse est morte
Elle est devenue gel et violence
Un train nous déverse vers un autre train
Et dans chaque station les contrôles, la méfiance et l'attente
Nous quittons un aéroport et un autre nous accueil
Nous sommes en état de fuite permanente
L'égarement nous accompagne et la peur nous chasse
Oh ma mère! La nostalgie m'a conquis et l'air du pays
Je rêve de l'air du pays
Ma mère, s'il arrive que je retourne un jour dans un cercueil
Je te demande ma mère de veiller sur les enfants



Cette belle chanson traitant de l'émigration et des conditions de vie des travailleurs immigrés qui sont en général d'une grande qualité artistique ont une fibre nationaliste et leurs paroles un hommage aux exilés. L'artiste marocain ABDEDELWAHEB DOUKALI qui est le plus représentatif avec ses deux chansons "Ana ou el ghorba" (Moi et l'exil) et la chanson Montparnasse. Dans cette dernière, l'artiste exprime son indignation et sa condamnation sans réserve sur la vague des assassinats racistes dont étaient victimes les immigrés maghrébins en France durant les années 80. Dans un monologue avec les parents, Abdelwaheb Doukkali décrit avec des mots simples d'une grande valeur artistique, la montée de la haine meurtrière et le climat raciste qui régnaient en France, et dont sont victimes les immigrés maghrébins en raison de leurs apparences physiques. Le monologue est d'abord avec le père à qui on annonce que le crime dont a été victime son fils est un meurtre raciste commis par ceux qui haïssent l'être humain, et ensuite avec la mère dont sa progéniture n'exclut plus la possibilité de retour un jour au pays dans un cercueil, vu la montée de l'intolérance contre les immigrés Montparnasse est une chanson marocaine moderne qui traitent directement des conditions de vie des immigrés, des crimes racistes et de la haine anti-arabe. En général ce genre de chanson marocaine chante l'immigration selon une vieille tradition de Ghorba où l'exil est pensé à partir du prisme de la nation d'origine en terme de nostalgie et de retour au pays des ancêtres pour vivre parmi les siens. L'immigration dans ces chansons est un processus de souffrance causé par le regret obsédant du pays natal, du lieu où l'on a longtemps vécu. C'est un éloignement douloureux, c'est une séparation mobilisatrice d'angoisse et de mal être *** " indique notre source Merci grand DOUKALI et Rachida Lucazeau de nous dire chacun a sa manière ce mal de l'INTOLERANCE
Par Mohamed KADIRI Quotidien d'Oran
 
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