Que pensez-vous d'une interprétation féminine des textes sacrés ?

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Serenade

Umuntu ngumuntu ngabantu
VIB
En tant que femme et en tant que musulmane, je m’interroge depuis maintenant plusieurs années (comme beaucoup de femmes musulmanes) sur ce qu’Allah swt a voulu pour moi et mes Sœurs, au vu de ce que j’ai appris par la tradition islamique (sunnite en ce qui me concerne) transmise par l’entourage, la lecture de livres, les contenus mis à disposition de tous, et les vérités majoritairement acceptées et considérées comme étant immuables - car l'islam doit être résistant à l'épreuve du temps.

Les certitudes que j’avais acquises plus jeune ont cédé au fil des années et de l’expérience de la vie. Le statut des femmes, leurs droits, leurs interdits et leurs devoirs, qui me semblaient autrefois d’une logique indéboulonnable, me laissent aujourd’hui un peu perplexe. Autre constat, une partie des droits des musulmanes ne sont pas exercés par celles-ci.

Des forums en ligne ou webinaires, prétendant donner des explications « scientifiques » et « philosophiques » sur le bienfondé de ces lois, fleurissent (ce qui donne souvent des étalages de sexisme primaire et peu convaincant). D’autres ont tout simplement choisi de rejeter une partie de la tradition islamique et d’interpréter personnellement le Coran (aucun jugement négatif dans mes propos, j'y ai pensé aussi avant d'abandonner l'idée).

Depuis plusieurs années des mouvements féministes islamiques s’élèvent et réclament une relecture féminine des textes, qui (il est vrai) n’ont été analysés et retranscrits sous forme de textes de lois et de directives de bonne conduite que par des hommes ces derniers siècles.

Je sais que ces sujets datent et ont déjà été abordés un nombre incalculable de fois sur le forum par le passé, mais j’ai envie (voire besoin) d’en parler aujourd’hui.

Que pensez-vous de ces mouvements et de ce qu’ils prônent ?
Avez-vous vous-même déjà réfléchi à ses questions et qu'en avez-vous conclu ?
Que pensez-vous qu’une lecture féminine des textes changerait dans la pratique ?
Pensez-vous que le monde musulman est prêt à accepter une relecture féminine des textes, des fatwas produites par des femmes, qu’elle prennent pleinement possession de leurs droits ?


Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :
l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),
l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),
la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,
l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)
l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,
la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,
le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)
etc etc



Précision : L’objectif de ce post est de recouper nos connaissances et mettre à l’épreuve nos propres préjugés, et non de créer la polémique.
 
Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :
*l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),
C'est une question d'etiquettes, de bonnes manieres et de savoir vivre . C'est mal eduquer de se prosterner devant un parterre d'homme qui admirent votre posterieur , ce alors qu'ils sont sensés se concentrer sur allah

*l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),
A caudes enfants . Les enfants suivent la reigion du père en islam Si la femme epouse un gens du livre , ses enfants son perdus pour l'islam. c'est coherent.

la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,

Quand on connait le coté fourbe et girouette des femmes, leur influencabilité et fragilité sociale de maniere generale, son temoignage devrait valoir encore moins.

l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)
C'est depasssé depuis longtemps . Vaut pas la peine d'etre traité

l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,
Y en a pourtant plein a el azhar . Et c'est le prblémed des femmes si elles veulent pas etudier le sciences islamiques. On peut pas les forcer . Mais elles sont les binevenues.

la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,

Le monde musulman est tellement pauvre que les hommes n'arrivent meme pas a epouser une seule femme et elever leurs enfants . Alors le probléme de la polygamie ne se pose vraiment pas a notre époque .


le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)
etc etc
Vouais mais la femme a aussi le droit au Khol? ( demande de divorce initié par la femme ) pour des raisons les plus farfelues . Alors l'un dans l'autre ca se tient et se compense.



Précision : L’objectif de ce post est de recouper nos connaissances et mettre à l’épreuve nos propres préjugés, et non de créer la polémique.
 
*l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),
C'est une question d'etiquettes, de bonnes manieres et de savoir vivre . C'est mal eduquer de se prosterner devant un parterre d'homme qui admirent votre posterieur , ce alors qu'ils sont sensés se concentrer sur allah

Cette explication rentre pour moi dans le cadre des explications "scientifiques" et "philosophiques" qui sont finalement un concentré de sexisme...
Quid des cas autres que la prière ? Chef de guerre, chef d'état ?

*l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),
A caudes enfants . Les enfants suivent la reigion du père en islam Si la femme epouse un gens du livre , ses enfants son perdus pour l'islam. c'est coherent.

L'islam ne se transmet pas comme le judaïsme via la "génétique", ou comme le christianisme via un sacrement... L'homme a pour devoir d'inculquer l'islam à ses enfants mais une femme musulmane aussi a ce devoir. De plus, l'explication que tu fournis n'est pas l'explication théologique des savants, mais une des explications qu'on retrouve sur les fameux webinaires que je mentionne. L'explication des savants repose sur 2 versets, le premier interdisant le mariage avec les associateurs pour les hommes et les femmes, le second autorisant le mariage avec les gens du livre, et ce uniquement pour les hommes musulmans d'après les oulémas. Ils estiment que le second verset n'abroge le premier que pour les hommes mais pas pour les femmes, ce que plusieurs contestent aujourd'hui.

la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,
Quand on connait le coté fourbe et girouette des femmes, leur influencabilité et fragilité sociale de maniere generale, son temoignage devrait valoir encore moins.

C'est de la misogynie pure et dure, ça se passe de commentaire

l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)
C'est depasssé depuis longtemps . Vaut pas la peine d'etre traité

Non ça n'est pas dépassé depuis longtemps... Renseigne toi...

l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,
Y en a pourtant plein a el azhar . Et c'est le prblémed des femmes si elles veulent pas etudier le sciences islamiques. On peut pas les forcer . Mais elles sont les binevenues.

Tu parles d'étudier, je voulais parler de production dans ce domaine.

la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,
Le monde musulman est tellement pauvre que les hommes n'arrivent meme pas a epouser une seule femme et elever leurs enfants . Alors le probléme de la polygamie ne se pose vraiment pas a notre époque .

Encore une fois je pense qu'il faut te renseigner un peu plus... Et l'islam se veut intemporel, l'époque ne devrait pas être un facteur. Je ne parle pas de la polygamie en elle-même mais du droit de la refuser.

le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)
etc etc
Vouais mais la femme a aussi le droit au Khol? ( demande de divorce initié par la femme ) pour des raisons les plus farfelues . Alors l'un dans l'autre ca se tient et se compense.

Théoriquement une femme peut aussi demander le droit à la répudiation. Je constate juste que ce droit est rarement saisi.
Je ne comprends pas trop ce qui compense quoi...
 
Bon je t'ai donné mon avis feminin sur les questions qui te perturbent et tu vois que deja , toi et moi, 2 femmes , on n'est d'accord sur presque rien.
Alors une lecture feminine du coran/islam alors qu'il y a comme tu dis ni savante ni production, mais de quoi débat -on en fait ?
Je n'en vois pas l'intéret pour ma part.Le monde musulman est bien assez confus et perturbé comme ça . :D
 
Dernière édition:
En tant que femme et en tant que musulmane, je m’interroge depuis maintenant plusieurs années (comme beaucoup de femmes musulmanes) sur ce qu’Allah swt a voulu pour moi et mes Sœurs, au vu de ce que j’ai appris par la tradition islamique (sunnite en ce qui me concerne) transmise par l’entourage, la lecture de livres, les contenus mis à disposition de tous, et les vérités majoritairement acceptées et considérées comme étant immuables - car l'islam doit être résistant à l'épreuve du temps.

Les certitudes que j’avais acquises plus jeune ont cédé au fil des années et de l’expérience de la vie. Le statut des femmes, leurs droits, leurs interdits et leurs devoirs, qui me semblaient autrefois d’une logique indéboulonnable, me laissent aujourd’hui un peu perplexe. Autre constat, une partie des droits des musulmanes ne sont pas exercés par celles-ci.

Des forums en ligne ou webinaires, prétendant donner des explications « scientifiques » et « philosophiques » sur le bienfondé de ces lois, fleurissent (ce qui donne souvent des étalages de sexisme primaire et peu convaincant). D’autres ont tout simplement choisi de rejeter une partie de la tradition islamique et d’interpréter personnellement le Coran (aucun jugement négatif dans mes propos, j'y ai pensé aussi avant d'abandonner l'idée).

Depuis plusieurs années des mouvements féministes islamiques s’élèvent et réclament une relecture féminine des textes, qui (il est vrai) n’ont été analysés et retranscrits sous forme de textes de lois et de directives de bonne conduite que par des hommes ces derniers siècles.

Je sais que ces sujets datent et ont déjà été abordés un nombre incalculable de fois sur le forum par le passé, mais j’ai envie (voire besoin) d’en parler aujourd’hui.

Que pensez-vous de ces mouvements et de ce qu’ils prônent ?
Avez-vous vous-même déjà réfléchi à ses questions et qu'en avez-vous conclu ?
Que pensez-vous qu’une lecture féminine des textes changerait dans la pratique ?
Pensez-vous que le monde musulman est prêt à accepter une relecture féminine des textes, des fatwas produites par des femmes, qu’elle prennent pleinement possession de leurs droits ?


Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :
l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),
l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),
la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,
l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)
l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,
la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,
le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)
etc etc



Précision : L’objectif de ce post est de recouper nos connaissances et mettre à l’épreuve nos propres préjugés, et non de créer la polémique.

je pense que tant que ces mouvements n ont pas vocation à détourner les textes sacrées , cela me pose aucun problème pour la simple raison que je trouve que le droit des femmes est spolié par des individus qui ont une interprétation biaisé de la religion

Maintenant j espère que ces féministes ne fassent d amalgame entre un homme respectueux de sa religion avec un complexé qui utilise la religion dans un but de manipulation
 
la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,
Quand on connait le coté fourbe et girouette des femmes, leur influencabilité et fragilité sociale de maniere generale, son temoignage devrait valoir encore moins.

est ce que les "explications" fournies sur le côté "fourbe et girouette" des femmes ne sont pas le summum de la misogynie ? et les hommes ne sont jamais parjures peut-être?

je crois que ce point là pourrait être revu dans la mesure où les femmes exercent les mêmes activités que les hommes, avec les mêmes responsabilités, donc leur parole devant un juge devrait valoir la même chose, la femme n'est plus dans un statut sous tutelle masculine.
 
Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :


la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,

Quand on connait le coté fourbe et girouette des femmes, leur influencabilité et fragilité sociale de maniere generale, son temoignage devrait valoir encore moins.


franchement à lire je trouve que t enfonce plus les femmes qu autres choses
 
est ce que les "explications" fournies sur le côté "fourbe et girouette" des femmes ne sont pas le summum de la misogynie ? et les hommes ne sont jamais parjures peut-être?

NON. C'est de vecu. J'en ai fait l'amere experience . Alors je temoignerais CONTRE la femme sur ce sujet .
Et je me fiche de savoir si les hommes sont aussi comme ça parfois, c'est pas moi qui fais les lois . Mais je ne les changerais pas en faveur de la femme sur ce point , par experience. J'ai été victime de ces femmes et de leur temoignage. Je ne suis pas mysogine.
 
Bon je t'ai donné mon avis feminin sur les questions qui te perturbent et tu vois que deja , toi et moi, 2 femmes , on n'est d'accord sur presque rien.
Alors une lecture feminine du coran/islam alors qu'il y a comme tu dis ni savante ni production, mais de quoi débat -on en fait ?
Je n'en vois pas l'intéret pour ma part.Le monde musulman est bien assez confus et perturbé comme ça .

Effectivement on est d'accord sur rien mais alors absolument rien du tout :D
Je ne pense pas que les femmes sont fourbes, girouettes, influençables et socialement fragiles et qu'il n'y a pas d'intérêt à ce qu'elles prennent possession de leur livre sacré par exemple :intello:
 
franchement à lire je trouve que t enfonce plus les femmes qu autres choses
Effectivement , c'est le but
Les femmes ne sont pas des anges et certainement pas des victimes eternelles. Elles ont leur part de fautes et de culpabilité. Elles seront jugées comme un homme , pour cela.
 
Effectivement on est d'accord sur rien mais alors absolument rien du tout :D
Je ne pense pas que les femmes sont fourbes, girouettes, influençables et socialement fragiles et qu'il n'y a pas d'intérêt à ce qu'elles prennent possession de leur livre sacré par exemple :intello:
C'était pas l'essentiel de mon propos. Ca prouve la superficialité de ton discours . :D
 
NON. C'est de vecu. J'en ai fait l'amere experience . Alors je temignerais CONTRE la femme sur ce sujet .
Et je me fiche de savoir si les hommes sont aussi comme ça parfois, c'est pas moi qui fais les lois . Mais je ne les changerais pas en faveur de la femme sur ce point , par experience. J'ai été victime de ces femmes et de leur temoignage. Je ne suis pas mysogine.

les femmes forment la moitié de l'humanité !
je veux bien croire que tu as été victime de certaines femmes qui ont témoigné faussement. Mais comment généraliser à la moitié de l'humanité?
n'y a t il pas d'autres femmes honnêtes à ton avis ? En tous cas aussi honnêtes que la moyenne des hommes ?
 
les femmes forment la moitié de l'humanité !
je veux bien croire que tu as été victime de certaines femmes qui ont témoigné faussement. Mais comment généraliser à la moitié de l'humanité?
n'y a t il pas d'autres femmes honnêtes à ton avis ? En tous cas aussi honnêtes que la moyenne des hommes ?
Il faudrait faire une etudes scientifique plus que serieuse pour repondre à ta question , Perso, je n'en sais rien
Mais comme deja dit , c'est pas moi qui ait fait ces lois et pour cause de mauvaise experience, cette loi là, MOI, je ne la changerais pas
Mais je n'empeche pas ceux et celles qui veulent mener ce combat de le faire . Tu saisis?
 
En tant que femme et en tant que musulmane, je m’interroge depuis maintenant plusieurs années (comme beaucoup de femmes musulmanes) sur ce qu’Allah swt a voulu pour moi et mes Sœurs, au vu de ce que j’ai appris par la tradition islamique (sunnite en ce qui me concerne) transmise par l’entourage, la lecture de livres, les contenus mis à disposition de tous, et les vérités majoritairement acceptées et considérées comme étant immuables - car l'islam doit être résistant à l'épreuve du temps.

Les certitudes que j’avais acquises plus jeune ont cédé au fil des années et de l’expérience de la vie. Le statut des femmes, leurs droits, leurs interdits et leurs devoirs, qui me semblaient autrefois d’une logique indéboulonnable, me laissent aujourd’hui un peu perplexe. Autre constat, une partie des droits des musulmanes ne sont pas exercés par celles-ci.

Des forums en ligne ou webinaires, prétendant donner des explications « scientifiques » et « philosophiques » sur le bienfondé de ces lois, fleurissent (ce qui donne souvent des étalages de sexisme primaire et peu convaincant). D’autres ont tout simplement choisi de rejeter une partie de la tradition islamique et d’interpréter personnellement le Coran (aucun jugement négatif dans mes propos, j'y ai pensé aussi avant d'abandonner l'idée).

Depuis plusieurs années des mouvements féministes islamiques s’élèvent et réclament une relecture féminine des textes, qui (il est vrai) n’ont été analysés et retranscrits sous forme de textes de lois et de directives de bonne conduite que par des hommes ces derniers siècles.

Je sais que ces sujets datent et ont déjà été abordés un nombre incalculable de fois sur le forum par le passé, mais j’ai envie (voire besoin) d’en parler aujourd’hui.

Que pensez-vous de ces mouvements et de ce qu’ils prônent ?
Avez-vous vous-même déjà réfléchi à ses questions et qu'en avez-vous conclu ?
Que pensez-vous qu’une lecture féminine des textes changerait dans la pratique ?
Pensez-vous que le monde musulman est prêt à accepter une relecture féminine des textes, des fatwas produites par des femmes, qu’elle prennent pleinement possession de leurs droits ?


Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :
l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),
l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),
la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,
l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)
l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,
la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,
le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)
etc etc



Précision : L’objectif de ce post est de recouper nos connaissances et mettre à l’épreuve nos propres préjugés, et non de créer la polémique.

Salut Sérénade.

Sujet très intéressant.

Dans ton cheminement, tu as sans doute été amenée à "lire des relectures" "féminines" des textes, que tu as sans doute jaugées par rapport à tes propres conceptions de l'islam . Parmi ces lectures, y en-t-il qui t'ont convaincues plus que d'autres (en termes de foi, de rigueur juridique etc.) et si oui, aurais-tu des références ?
 
Ça veut dire quoi concrètement lecture féminine?
Interprétation par une femme? As tu un exemple d'un verset ou sourates qu'une femme interpréterait différemment de ce qui est déjà fait?
En fait les femmes ont accès au même coran que les hommes je ne comprends pas la démarche mais j'aimerais comprendre
 
Exemples (liste non exhaustive) de sujets qui m’interrogent :
l’interdiction pour une femme de diriger des hommes (lors de la prière entre autre mais pas que),

franchement? elles font ce qu'elles veulent pour moi,mais moi je pourrais jamais le faire,je veux pas que les fidèles soient +concentré sur mon popotin que sur ce que je dis lol

l’interdiction d’épouser des hommes du Livre (maintes fois débattu je sais),

je n'y crois pas,je suis convaincue que les saouds ont modifiés les textes,car ca correspond pas au messages divin,allah swt a voulu nous unir (tous les hommes) ne faire qu'un,donc la femme qui se marie avec un homme du livre qui croit en un seul dieu ou est la différence que si elle se marie avec un musulman chiite qui crois pas au prophète mohamed sws ou encore à un musulman coraniste qui croit pas non plus au prophète sws donc je reste ceptique sur cette interdiction,quand au enfants,ill y a des centaines d'enfant de athées qui se convertissent à l'islam sans cotoyé un seul musulman donc bon!!!


la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,

là encore,ca tiens pas la route et pareil les raisons que donne les éxégéses à cette interdiction ...pas très convaincant


l’autorisation - voire selon certains la recommandation - du mariage des non-pubères y compris sans leur consentement (ceci est encore pratiqué dans certains pays musulmans)

j'ai jamais vu ça dans le coran ni dans les hadiths donc c'est pas islamique

l’absence (ou presque) de femmes savantes, enseignantes dans la religion et faisant des fatwas alors que cela leur est théoriquement permis,
la culpabilisation des femmes qui refusent un mariage polygame (même si c’est uniquement dans la théorie) alors qu’elles en ont le droit,
le droit à la répudiation unilatérale (demandée lors du mariage, à ma connaissance c’est la règle chez les Mauritaniens mais ils sont une exception dans le monde musulman)
etc etc



Précision : L’objectif de ce post est de recouper nos connaissances et mettre à l’épreuve nos propres préjugés, et non de créer la polémique.
la femme a un contrat de mariage il y a de noté si elle accepte ou non une co épouse

l'islam est une loi pour tout les musulmans si dans un pays dit musulmans ca ce passe autrement alors ne pas dire "islam" mais "tradition"

o allah relem
 
Des théologiennes de l'islam existent et publient beaucoup :

https://www.lemonde.fr/idees/articl...ennes-feministes-de-l-islam_1834339_3232.html

Théologiennes féministes de l'islam
TRIBUNE
Stéphanie Latte Abdallah, chercheuse au CNRS ; Ludovic Mohamed Lotfi Zahed, doctorant à l'EHESS

Depuis vingt ans, de nouveaux courants réformateurs favorables à l'égalité des sexes et aux revendications des homosexuel(le)s bouleversent la donne, selon des chercheurs du CNRS et de l'EHESS.

Publié le 18 février 2013
Depuis une vingtaine d'années, des bouleversements remarquables ont lieu dans le champ de la théologie et des interprétations de l'islam.

Ces nouveaux courants réformateurs contemporains, progressistes et inclusifs, ont, contrairement au wahhabisme, promu l'égalité des sexes et pris en charge les questions liées à la sexualité, à l'homosexualité et à la transidentité.

Ces nouvelles mobilisations ouvrent la voie à un réformisme contemporain et à une transformation du religieux.

Il s'agit en premier lieu du féminisme islamique, apparu d'abord en Iran, puis comme un mouvement intellectuel d'exégèse religieuse, défendant l'égalité des sexes.

Si ces théologiennes travaillent le Coran, la tradition du Prophète et le droit musulman, elles s'appuient en dernière instance sur l'exégèse critique qu'elles font du Coran.

L'une d'entre elles, Ziba Mir-Hosseini, une sociologue enseignant à Londres, a ainsi rappelé la nécessaire distinction entre la charia (la voie de Dieu révélée au Prophète dans le Coran) et le fiqh (les efforts humains pour traduire ce chemin en dispositions juridiques).

Ce dernier est au fondement des diverses législations dans les pays arabes et musulmans concernant le statut de la personne, à l'exception de la Turquie, qui a adopté, en 1926, un code civil séculier inspiré du code suisse.

PRODUCTION DE LA NORME RELIGIEUSE

Ce retour des féministes à la primauté "absolue" du Coran a remis en cause les écoles de droit islamique selon une voie déjà tracée par le réformisme, tel qu'il fut amorcé par Mohamed Abduh, un penseur du tournant du XXe siècle.

Ces nouvelles exégèses ont aussi contesté l'autorité des institutions établies et la question du consensus des savants dans la production de la norme religieuse.

Un des effets de la réislamisation des sociétés depuis les années 1970 a été la prolifération d'autorités productrices de savoirs religieux se livrant à une concurrence vive.

Cette prolifération a favorisé l'émergence de théologiennes féministes qui se sont engagées dans une compétition intellectuelle pour créer de nouveaux points d'appui religieux, et récemment des interprétations gayfriendly du Coran.

Toutes sont dans une démarche d'appropriation des sources de l'islam, qui témoigne d'une individualisation du rapport au religieux, selon l'idée forte : "L'islam, c'est nous."

Loin d'être univoques, les individualités et réseaux féministes islamiques dialoguent par le biais d'Internet sans constituer un mouvement global unifié.

Certaines sont d'abord des femmes pieuses. D'autres sont féministes et croyantes, et d'aucunes agissent au nom de la citoyenneté et de la démocratie. Elles refusent d'être discriminées au sein de leur religion et se réservent le droit de récuser des interprétations inégalitaires de l'islam qui sont au fondement des lois sur le statut personnel.
 
TRANSITION POST-"PRINTEMPS ARABES"

C'est la position de la Malaisienne Zainah Anwar, fondatrice d'un groupe pionnier du féminisme islamique, Sisters in Islam, en 1988. Un positionnement qui se diffuse dans les contextes de transition post-"printemps arabes" par le biais de débats sur la manière dont pourraient être utilisées les ressources du féminisme islamique.

Depuis les années 2000, le féminisme islamique est entré dans une seconde phase. D'un côté, cette herméneutique est devenue plus radicale, se fondant sur l'esprit du Coran, des conditions actuelles des relations sociales et des compréhensions contemporaines de la justice et de l'égalité.

Ce qui a conduit Amina Wadud, Afro-Américaine convertie à l'islam, dans son second ouvrage Inside the Gender Jihad : Women's Reform in Islam (Oneworld Publications 2006), à réfuter la polygamie ou la violence de l'homme vis-à-vis de son épouse mentionnées dans le Coran.

De l'autre, ces interprétations se diffusent. Un mouvement transnational visant à disséminer les apports de ces exégèses féministes s'est tissé.

De nouveaux réseaux ont vu le jour, tels que le mouvement global demandant l'égalité des droits au sein de la famille (Musawah), le comité consultatif transnational des intellectuelles et théologiennes (Global Women's Shura Council) ou encore les conférences présentées par l'organisation citoyenne des musulmans espagnols (la Junta islamica) à Barcelone.

De l'intérieur des pays, des féministes islamiques se fraient un chemin au sein d'institutions existantes.

Au Maroc, Asma Lamrabet, qui préside le Groupe international d'étude et de réflexion sur la femme en islam (Gierfi), l'a associé en 2008 à une institution religieuse influente du Maroc, la Rabita Mohammadia des oulémas.

En Turquie, le travail de relecture des hadiths de la théologienne Hidayet Tuksal a été intégré dans un vaste chantier gouvernemental visant à retirer les hadiths [propos attribué au Prophète et non retenu dans le Coran] misogynes des publications du ministère des affaires religieuses, qui supervise les mosquées du pays.

En Indonésie, ce sont des théologiennes, surtout issues de famille d'oulémas qui, depuis vingt ans, se sont engagées dans une relecture féministe des textes religieux.
 
Ça veut dire quoi concrètement lecture féminine?
Interprétation par une femme? As tu un exemple d'un verset ou sourates qu'une femme interpréterait différemment de ce qui est déjà fait?
En fait les femmes ont accès au même coran que les hommes je ne comprends pas la démarche mais j'aimerais comprendre
elle veut dire par là,pourquoi les femmes sont absentes en tant que savantes
et elle a raison,leila aicha est la première savante qu'allah swt à nominé
 
Des théologiennes de l'islam existent et publient beaucoup :

https://www.lemonde.fr/idees/articl...ennes-feministes-de-l-islam_1834339_3232.html

Théologiennes féministes de l'islam
TRIBUNE
Stéphanie Latte Abdallah, chercheuse au CNRS ; Ludovic Mohamed Lotfi Zahed, doctorant à l'EHESS

Depuis vingt ans, de nouveaux courants réformateurs favorables à l'égalité des sexes et aux revendications des homosexuel(le)s bouleversent la donne, selon des chercheurs du CNRS et de l'EHESS.

Publié le 18 février 2013
Depuis une vingtaine d'années, des bouleversements remarquables ont lieu dans le champ de la théologie et des interprétations de l'islam.

Ces nouveaux courants réformateurs contemporains, progressistes et inclusifs, ont, contrairement au wahhabisme, promu l'égalité des sexes et pris en charge les questions liées à la sexualité, à l'homosexualité et à la transidentité.

Ces nouvelles mobilisations ouvrent la voie à un réformisme contemporain et à une transformation du religieux.

Il s'agit en premier lieu du féminisme islamique, apparu d'abord en Iran, puis comme un mouvement intellectuel d'exégèse religieuse, défendant l'égalité des sexes.

Si ces théologiennes travaillent le Coran, la tradition du Prophète et le droit musulman, elles s'appuient en dernière instance sur l'exégèse critique qu'elles font du Coran.

L'une d'entre elles, Ziba Mir-Hosseini, une sociologue enseignant à Londres, a ainsi rappelé la nécessaire distinction entre la charia (la voie de Dieu révélée au Prophète dans le Coran) et le fiqh (les efforts humains pour traduire ce chemin en dispositions juridiques).

Ce dernier est au fondement des diverses législations dans les pays arabes et musulmans concernant le statut de la personne, à l'exception de la Turquie, qui a adopté, en 1926, un code civil séculier inspiré du code suisse.

PRODUCTION DE LA NORME RELIGIEUSE

Ce retour des féministes à la primauté "absolue" du Coran a remis en cause les écoles de droit islamique selon une voie déjà tracée par le réformisme, tel qu'il fut amorcé par Mohamed Abduh, un penseur du tournant du XXe siècle.

Ces nouvelles exégèses ont aussi contesté l'autorité des institutions établies et la question du consensus des savants dans la production de la norme religieuse.

Un des effets de la réislamisation des sociétés depuis les années 1970 a été la prolifération d'autorités productrices de savoirs religieux se livrant à une concurrence vive.

Cette prolifération a favorisé l'émergence de théologiennes féministes qui se sont engagées dans une compétition intellectuelle pour créer de nouveaux points d'appui religieux, et récemment des interprétations gayfriendly du Coran.

Toutes sont dans une démarche d'appropriation des sources de l'islam, qui témoigne d'une individualisation du rapport au religieux, selon l'idée forte : "L'islam, c'est nous."

Loin d'être univoques, les individualités et réseaux féministes islamiques dialoguent par le biais d'Internet sans constituer un mouvement global unifié.

Certaines sont d'abord des femmes pieuses. D'autres sont féministes et croyantes, et d'aucunes agissent au nom de la citoyenneté et de la démocratie. Elles refusent d'être discriminées au sein de leur religion et se réservent le droit de récuser des interprétations inégalitaires de l'islam qui sont au fondement des lois sur le statut personnel.

Mode propagande /on.

Dehors la troll.
 
RECONNAISSANCE DE L'IMAMAT DES FEMMES

Ce mouvement est soutenu par le réseau des universités islamiques d'Etat où elles enseignent et par les centres d'études du genre qu'elles y ont fondés.

La direction médiatisée et subversive d'une prière mixte par Amina Wadud, à New York en 2005, a fait des émules et a conduit à la reconnaissance de l'imamat des femmes par certains groupes en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Europe, où, par exemple, en Angleterre, le Muslim Educational Centre of Oxford organise des prières mixtes, où le sermon est délivré par une femme imam.

Le réseau des mosquées du Tawhid, créé aux Etats-Unis par le Muslim for Progressive Values (musulmans progressistes), fondé en 2006 par une femme imam indonésienne, Ani Zonneveld, a essaimé au Canada et en France.

Cette association défend l'idée d'un islam inclusif prônant l'égalité entre les sexes : la mosquée de Washington a ainsi été confiée à l'imam gay Daayiee Abdullah.

Les homosexuels, mais aussi les transsexuels trouvent leur place dans ce courant réformateur qui se développe aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, en Indonésie et en Europe, depuis les années 2000.

Si la démarche pionnière des féministes islamiques a inspiré ce mouvement, une partie seulement d'entre elles s'est jusqu'alors jointe aux revendications des homosexuels musulmans au sein du courant inclusif et progressiste.

Il a émergé à New York avec l'organisation d'une conférence internationale sur l'islam et la diversité des sexualités par la première association d'homosexuels musulmans créée dans le monde, Al-Fatiha, en 1999.

Ce mouvement s'appuie sur les travaux d'intellectuels engagés comme Scott Siraj Al-Haqq Kugle, professeur à l'université Emory à Atlanta. Celui-ci a publié en 2010 un ouvrage de référence Homosexuality in Islam, (Oneworld Publications), dans lequel il considère, à partir d'une étude approfondie du Coran et de la tradition prophétique respectant les règles strictes de l'exégèse, qu'il n'existe aucun texte ou aucune tradition islamique authentique qui condamnerait l'homosexualité.

En France, il faudra attendre 2010 pour que soit fondée l'association HM2F (Homosexuel(le)s musulman(e)s 2 France).
 
CHACUN EST LIBRE DE SON POSITIONNEMENT

Lors du colloque que HM2F a organisé à l'Assemblée nationale cette année-là, l'imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, a dit pour la première fois que l'homosexualité n'était pas condamnée comme telle dans le Coran ou dans la sunna ["loi immuable" de Dieu].

Selon lui, ce serait plutôt la perception commune de l'islam qui serait au fondement de cette condamnation. Un de ses proches, Michael Privot, musulman converti, ayant déclaré mi-décembre 2012 que si l'homosexualité constituait bien un "défi théologique", chacun dans une société démocratique était libre de son positionnement sur l'homosexualité et le mariage entre citoyens de même sexe.

Tariq Ramadan, partisan d'une "réforme radicale" de l'islam et fondateur d'un centre d'éthique au Qatar, avec un axe de recherche sur le genre, s'est associé au féminisme islamique, mais ne s'est en revanche pas pour l'instant prononcé sur les mobilisations des homosexuels musulmans.

Des associations musulmanes françaises se disant réformistes ont récemment pris leurs distances avec HM2F par crainte de représailles ou de perdre des membres. Pourtant, les réactions personnelles suscitées par la fondation de la première mosquée inclusive de France, dont les imams ont vocation à marier tous les couples, ont montré qu'une partie sans doute non négligeable de la communauté musulmane française était ouverte au débat.

A l'heure des discussions sur le mariage homosexuel et des aléas de l'institutionnalisation d'un islam de France, la République française devrait prendre en compte ces nouveaux courants réformistes pour proposer de former des femmes imams, refuser la discrimination liée à l'orientation sexuelle, dans le cadre du projet de l'Institut de formation des imams de France, dont la création à Strasbourg est évoquée depuis plusieurs années.

Ce qui irait de pair avec le "féminisme" soudain affiché par nos élus lors des controverses sur le voile ou la burqa et serait cohérent avec les valeurs démocratiques.

Cela serait une autre façon d'évoquer l'islam en France, par ses courants avant-gardistes, égalitaires et inclusifs plutôt que par ses mouvances conservatrices, régressives, voire djihadistes.

Stéphanie Latte Abdallah, chercheuse au CNRS ; Ludovic Mohamed Lotfi Zahed, doctorant à l'EHESS
(fin de l'article du Monde).
 
Ça veut dire quoi concrètement lecture féminine?
Interprétation par une femme? As tu un exemple d'un verset ou sourates qu'une femme interpréterait différemment de ce qui est déjà fait?
En fait les femmes ont accès au même coran que les hommes je ne comprends pas la démarche mais j'aimerais comprendre

Si j'ai tout compris ou elle veut en arriver , elle veut reformer le coran et l'islam par des pseudo savantes feministes , qui nous expliqueront grace a un nouvelle lecture feminine en faveur de la femme , que la polygamie c'est fini, que maintenant c'est l'egalité ( donc les temoignages, les heritages , voire la polyandrie etc)
Bref un courant sataniste moderniste , feministe qui veut encore et toujours détruire l'essence de l'islam, cette fois sous couvert de feminisme, Avant c'était sous couvert de modernisme, de mise à jour et chais pas trop quoi....tra la lere. :rolleyes:
 
««la valeur du témoignage d’une femme qui vaut la moitié de celle d’un homme,
Quand on connait le coté fourbe et girouette des femmes, leur influencabilité et fragilité sociale de maniere generale, son temoignage devrait valoir encore moins
.»»

@Serenade
Au vu de ce genre de verdict, je crains que tu n'aies que les sempiternelles réponses formatées et pauvres, loin de de toute réflexion.
Pas sûr qu'un forum soit à la hauteur de ton questionnement.

Tu vas t'exposer à l'habituelle agressivité, aux moqueries,...
Immanquablement,................. ça commence déjà......de la part de "bon-nes" musulman-e-s, bien sûr....

Allah yerdi "liki, okhti.
 
CHACUN EST LIBRE DE SON POSITIONNEMENT


Stéphanie
Latte Abdallah, chercheuse au CNRS ; Ludovic Mohamed Lotfi Zahed, doctorant à l'EHESS
(fin de l'article du Monde).

Rien quand tu vois les noms dans la signature, ca te donne le degres de credibilité islamique du document.

VOUS NE NOUS AUREZ PAS!
 
Si j'ai tout compris ou elle veut en arriver , elle veut reformer le coran et l'islam par des pseudo savantes feministes , qui nous expliqueront grace a un nouvelle lecture feminine en faveur de la femme , que la polygamie c'est fini, que maintenant c'est l'egalité ( donc les temoignages, les heritages , voire la polyandrie etc)
Bref un courant sataniste moderniste , feministe qui veut encore et toujours détruire l'essence de l'islam, cette fois sous couvert de feminisme, Avant c'était sous couvert de modernisme, de mise à jour et chais pas trop quoi....tra la lere. :rolleyes:
Aaah si c'est ça malheureusement ça marchera pas comme ca... ce que dieu a écrit noir sur blanc est inaltérable.
 
Effectivement , c'est le but
Les femmes ne sont pas des anges et certainement pas des victimes eternelles. Elles ont leur part de fautes et de culpabilité. Elles seront jugées comme un homme , pour cela.
La réciprocité est vrai également pour les hommes , ce ne sont pas des naïfs qui se font avoir par les femmes
De bons et des mauvais y en a dans les deux sexes
 
elle veut dire par là,pourquoi les femmes sont absentes en tant que savantes
et elle a raison,leila aicha est la première savante qu'allah swt à nominé

Bah personne n'interdit aux femmes de devenir savantes en fait. Si j'ai envie de me spécialiser la dedans personne m'en empêchera je pense même que je serai encouragée.
Pourquoi elle ne se lance pas ? Pourquoi attendre que quelqu'un d'autre le fasse et t'apporter toutes les "réponses "...
 
Bah personne n'interdit aux femmes de devenir savantes en fait. Si j'ai envie de me spécialiser la dedans personne m'en empêchera je pense même que je serai encouragée.
Pourquoi elle ne se lance pas ? Pourquoi attendre que quelqu'un d'autre le fasse et t'apporter toutes les "réponses "...
Exactement!
Il y a plein de femmes savantes a el azhar Dont la doctoresse Salah et la doctoresse Abla.
Il y a plein de femmes dans les universités islamiques . Elles sont les bienvenues et respectées
Et Hamdollah. Moi je les suis sur la parabole

Comme je le pense c'est encore un de ces suppots du diable qui veulent detruire l'islam de l'interieur . Maintenant ils veulent le faire par les femmes . C'est dans l'air du temps.
 
Exactement!
Il y a plein de femmes savantes a el azhar Dont la doctoresse Salah et la doctoresse Abla.
Il y a plein de femmes dans les universités islamiques . Elles sont les bienvenues et respectées
Et Hamdollah. Moi je les suis sur la parabole

Comme je le pense c'est encore un de ces suppots du diable qui veulent detruire l'islam de l'interieur . Maintenant ils veulent le faire par les femmes . C'est dans l'air du temps.

Oui je vois plein de femmes qui passent à la TV pour parler islam, donner leur avis, des conseils... ce sont des femmes très respectées et souvent compétentes. Je ne comprends pas la démarche...
 
Bah personne n'interdit aux femmes de devenir savantes en fait. Si j'ai envie de me spécialiser la dedans personne m'en empêchera je pense même que je serai encouragée.
Pourquoi elle ne se lance pas ? Pourquoi attendre que quelqu'un d'autre le fasse et t'apporter toutes les "réponses "...
non,je pense pas que ce soit si simple,l'a tu fait? avoir envie et pouvoir sont deux choses différentes

les hommes ce sont mis d'accord pour être les uniques savants il y a que sur ça qu'ils sont d'accord d'ailleurs!
 
Oui je vois plein de femmes qui passent à la TV pour parler islam, donner leur avis, des conseils... ce sont des femmes très respectées et souvent compétentes. Je ne comprends pas la démarche...

Elle va peut etre nous l'expliquer.
Jusque là, il y a que moi qui ai repondu point par point a ses interrogations. J'ai joué le jeu.
 
Oui je vois plein de femmes qui passent à la TV pour parler islam, donner leur avis, des conseils... ce sont des femmes très respectées et souvent compétentes. Je ne comprends pas la démarche...
oui je sais,mais elles diront que ce que les hommes savants diront qu'elles disent et même mieux!! les hommes s'en servent pour manipulé les autres femmes ,j'ai connu une prof d'histoire islamique elle a mis le pied dedans pour mieux en parlé et non pas à la télé
 
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