Que restera-t-il du regroupement familial ?

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Après le conseil d'état,la Cour Constitutionnelle : Que restera-t-il du regroupement familial ?


On se souviendra qu’en date du 26 février 2010, le Conseil d’Etat avait eu l’occasion de se pencher et d’annuler certaines dispositions relatives au regroupement familial. En effet, dans ses arrêts n° 201.375 et n° 201.374, le Conseil d’Etat avait annulé l’article 26/3 de l’arrêté royal du 8 octobre 1981 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers qui stipulait que : (1)

« L’étranger est considéré comme disposant d’un logement suffisant au sens des articles 10 et 10 bis de la loi, s’il peut présenter une attestation délivrée par les autorités communales de laquelle il apparaît que le logement où il réside satisfera, pour lui et pour les membres de sa famille, aux exigences de sécurité, de santé et de salubrité qui sont en vigueur dans la région concernée.

Le bourgmestre ou son délégué délivre un accusé de réception à l’étranger qui demande une telle attestation et transmet une copie au Ministre ou à son délégué. Dans un délai de 6 mois, à compter de la délivrance de l’accusé de réception, le bourgmestre ou son délégué informe l’étranger si l’attestation peut être délivrée ou pas. Une copie de la décision sera transmise au Ministre ou à son délégué. Lorsque 6 mois après la date de l’accusé de réception aucune décision n’a été prise par le bourgmestre ou son délégué concernant l’attribution de l’attestation ou pas, l’étranger sera considéré comme ayant remplit les conditions stipulées à l’alinéa 1er dans la commune concernée. »

Et l’article 11 de l’arrêté royal du 17 mai 2007 fixant les modalités d’exécution de la loi du 15 septembre 2006 modifiant la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers qui disposait que :

« Le caractère stable de la relation est démontré si les partenaires prouvent qu'ils ont cohabité de manière légale en Belgique ou dans un autre pays et ininterrompue pendant au moins un an avant la demande et si la personne qui crée un droit au regroupement familial a signé un engagement de prise en charge vis-à-vis de son ou sa partenaire, dans lequel il s'engage pendant une période de trois ans vis-à-vis de l'Etat belge et du CPAS au paiement de tous les frais de séjour, de soins de santé et de rapatriement.
 
Le caractère stable de la relation est également démontré si les partenaires prouvent qu'ils se connaissent depuis au moins deux ans et qu'ils fournissent la preuve qu'ils ont entretenu des contacts réguliers par téléphone, par courrier ordinaire ou électronique, qu'ils se sont rencontrés trois fois durant les deux années précédant la demande et que ces rencontres comportent au total 45 jours ou davantage et que la personne qui crée un droit au regroupement familial a signé un engagement de prise en charge dans lequel il s'engage pendant une période de trois ans vis-à-vis de l'Etat belge et du CPAS à payer tous les frais de séjour, de soins de santé et de rapatriement. »



Afin de pallier à ces deux annulations, le Roi a adopté deux arrêtés royaux :

• Arrêté royal du 5 juillet 2010 modifiant plusieurs arrêtés royaux sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers ; (2)

• Arrêté royal du 26 juillet 2010 modifiant l’arrêté royal du 8 octobre 1981 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers ; (3)


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