Arabes et juifs vivaient effectivement en paix sur la terre de Palestine mais depuis il y a eu la création d'Israël qui voulait construire un grand pays sans arabes, il y eu les spoliations de terres, les colonies, le mur...
Je me suis toujours demandé pkoi des gens intelligents n'arrivaient pas à s'entendre une bonne fois pour toutes, pkoi les traités de paix et les cessez-le feu ne tenaient jamais longtemps, jusqu'à que je comprenne que les sionistes ne baisseraient les armes que lorsqu'ils auraient totalement évincés les arabes du territoire.
J'ai même entendu qqn me dire que historiquement les palestiniens étaient plus assimilés aux jordaniens et donc qu'il serait plus logique qu'ils aillent vivre en Jordanie.
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voici
quelques dates d'immigration :
* 1948 à 1952
Près de 700000 Juifs débarquent. La population de l'État double. Il y a deux origines à cette immigration: environ la moitié est composée de survivants du génocide juif en Europe. Ils sont presque tous ashkénazes (il existe des séfarades dans les Balkans et en Europe occidentale, cependant). Une autre moitié vient des pays arabes, parfois dans le cadre de transferts massifs, comme lors de l'opération Tapis Volant au Yémen ou de l'opération Ezra et Néhémie en Irak.
* 1956 à 1966
Une seconde vague de 500000 personnes arrive. Elle est constituée d'une minorité de Juifs quittant l'Europe de l'est communiste, et d'une majorité de Juifs orientaux. Ceux-ci fuient une nouvelle vague antijuive liée à la guerre israélo-arabe de 1956. 250.000 Juifs nord-africains (environ la moitié des Juifs de cette région) arrivent aussi du Maghreb français après l'indépendance de la Tunisie, du Maroc et de l'Algérie. Les Juifs les plus francisés (généralement les plus éduqués) sont venus en France. Les Juifs les moins francisés (généralement plus pauvres et moins éduqués) ont fait le choix d'Israël. Parmi eux, les Marocains sont particulièrement nombreux.
* 1967-1969
Une petite vague d'immigration de 50 000 personnes, conséquence de la guerre des six jours de 1967 : les derniers « Juifs arabes », des Juifs occidentaux galvanisés par la victoire israélienne et des Juifs d'Europe orientale (surtout polonais) rebutés par la campagne « antisioniste » qui suit la défaite des armées arabes alliées de l'Union soviétique.
* 1970-1979
Un peu moins de 400 000 personnes : surtout des Juifs soviétiques, mais aussi des occidentaux. Parmi ces derniers, on trouve des ultra-orthodoxes (haredim) et des sionistes religieux.
* 1982-1985
Première vague de l'immigration des Juifs d'Éthiopie, ou Beta Israël. Une immigration limitée de Juifs occidentaux (américains surtout, mais aussi français), dont beaucoup de religieux, se poursuit.
* 1990-2005
Environ 1 000 000 de personnes : surtout des Juifs ex-soviétiques (et leurs familles pas toujours juives), mais aussi le reste des Beta Israël éthiopiens. Et toujours une petite immigration occidentale, maintenant bien installée et numériquement significative (souvent plus de 10 000 immigrants par an), souvent religieuse.
* Depuis 2006
Le nombre de nouveaux entrants en Israël est en constante diminution. En 2007, pour la première fois depuis vingt ans, il est passé sous la barre de 20 000 arrivées pour l'année et le nombre d'émigrés juifs est devenu supérieurs au nombre d'immigrants . Cette baisse s'explique par l'émigration quasi-totale des diasporas des pays de l'ex-Union soviétique, alors que les diasporas juives les plus importantes (États-Unis, France) ne migrent que peu vers Israël. En 2007, seuls 2 659 Français ont ainsi décidé de s'installer en Israël[1].
Conclusions démographiques
Les aliyoth religieuses avaient créé une communauté juive en Palestine forte mais limitée : environ 25 000 personnes en 1881. Les aliyoth sionistes ont fortement développé la population: il y a en 2005 presque 5.300.000 Juifs en Israël.
Les statistiques nationales israéliennes recensent les Israéliens qui quittent le pays pour plus d'un an. Bien que les Olim (ceux qui montent en Israël) soient restés largement plus nombreux que les Yordim (ceux qui partent) depuis la création d'Israël, la société israélienne a tendance à s'inquiéter des raisons qui amènent des Juifs à quitter le pays : l'espoir de meilleures conditions économiques, la nostalgie, les problèmes politiques...