Tu fais l’entremetteur maintenant ?
Je ne fais confiance qu’à moi‑même pour les choses privées
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J’ai presque fini de lire le lien que tu as donné, et je crois que le plus important est dans cette citation :
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Le Sahara occidental est considéré par le Maroc comme constituant ses provinces du Sud (dit Sahara marocain). Ce pouvoir est revendiqué comme historique et légal par le Maroc sur cette partie du Sahara.
Le Maroc rejette les conclusions de l'avis consultatif de la Cour internationale de justice de 1975 : selon lui, la cour a commis une erreur d'interprétation en cherchant à utiliser un cadre juridique occidental. Les liens d'allégeance exprimés, à des périodes pré-coloniales, par des chefs sahraouis seraient constitutifs de la nation marocaine comme de l'appartenance du Sahara occidental au Maroc, et il n'existerait pas d'autre source historique de souveraineté. Pour Rabat, la court ne peut pas reconnaitre les liens qui existent entre la monarchie et les sahraouis, et rejetter la souveraineté du Maroc.
La question du Sahara occidental est également un facteur majeur de stabilité politique au Maroc : selon les autorités, le rattachement du territoire fait l'objet d'un consensus national, et un gouvernement qui agirait à l'encontre de ce consensus se heurterait immédiatement à une forte hostilité de la population. Paris et Washington sont d'ailleurs très sensibles à cet argument de stabilité.
Un responsable marocain déclare : « Ce n'est pas seulement le roi qui dicte sa décision (sur le Sahara occidental), c'est aussi l'expression d'un sentiment populaire très profond. Aucun homme politique marocain ne peut hésiter sur la question. C'est un véritable consensus national imbrisable. Aucun gouvernement ne surviverait à la remise en cause de ce principe. C'est une question de vie ou de mort ».
Loin de considérer le Polisario comme un acteur indépendant, le Maroc considère qu'il n'est que l'outil de l'Algérie (y référant parfoit par le terme « Algérisario »). Toujours selon Rabat, sans l'aide diplomatique, financière, militaire et logistique de l'Algérie, il n'y aurait pas de question sahraouie. De plus d'après la monarchie, Alger utiliserait le Polisario pour affaiblir son rival régional, faire diversion sur les questions relatives à ses frontières, s'offir un accès à l'Atlantique via un état sahraoui à son service et enfin exploiter les ressources naturelles du Sahara occidental.
Plus récemment, les marocains se sont concentrés sur un nouveau risque. Celui de voir un nouvel état évoluer dans un contexte instable et marqué par le Djihadisme religieux. Le Maroc pense, d'ailleurs, qu'il existe des liens entre les djihadistes d'AQMI et les chefs sahraouis.
Après des contacts officieux, le Maroc a accepté de traiter directement et officiellement avec le Polisario en 2007 en tant qu'un des protagonistes du conflit.
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C’est beaucoup plus précis que ce que j’en comprenais jusque maintenant.
J’étais en train de me demander si un développement économique suffisamment attrayant pouvait être offert à la région par le Maroc, ça pourrait aider les Sahraouis à se prononcer d’eux‑même pour un rattachement avec le Maroc, mais je crois que c’est justement ce que fait déjà le Maroc, parce qu’il y a eu des sujets sur l’investissement économique Marocain au Sahara.
Peut‑être que quand la situation économique du Maroc lui‑même s’arrangera, la Sahara aura naturellement envie de rejoindre le Maroc et qu’il n’y aura plus de querelles.
