Quelle est la définition du blasphème ?

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I kiff Rolinet
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"Etymologie : du larin blasphemia, blasphème, diffamation, venant du grec blaptein, léser, nuire, et phêmê, réputation.

Un blasphème est un discours, un propos ou une parole considérée comme irrévérencieuse à l'égard de Dieu ou d'une divinité. Dans un sens moins strict, le blasphème est aussi une injure envers ce qui est sacré aux yeux d'une religion ou vénéré par celle-ci. Il est perçu comme un outrage à la divinité et une insulte à la religion.

La notion de blasphème a été définie au XVIe siècle par le théologien espagnol Francisco Suárez comme "toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu".
Synonymes : injure, insulte, indécence, irrespect, outrage.

Les blasphèmes, qui consistent en des paroles, se distinguent des sacrilèges qui sont des actes de profanation de ce qui est sacré.

Exemples de propos pouvant être perçus comme blasphématoires :
- négation de l'existence du dieu
- négation d'un attribut divin,
- injure à une représentation de Dieu,
- parjure,
- représentation d'Allah ou de Mahomet, ce qui est interdit par l'islam.

Par extension et exagération familière, on appelle blasphème un propos injuste, indécent ou déplacé à l'égard de quelqu'un ou quelque chose qui est considérée comme respectable ou inviolable.

Pour les défenseurs du droit au blasphème, la liberté d'expression est la conséquence de la liberté de conscience. Chacun est libre de s'exprimer comme il le souhaite, en particulier sur les sujets religieux. Si cette liberté existe, elle ne peut qu'être absolue.

En France, le dernier cas de torture et d'exécution au motif de blasphème est celui du Chevalier de La Barre (1746-1766), décapité et brûlé pour ne pas avoir salué une procession religieuse. Il fut mis en avant par Voltaire pour dénoncer l'obscurantisme des lois religieuses et prôner la liberté de pensée. Il n'existe plus de délit de blasphème depuis 1791 (sauf en Alsace-Moselle où les notions introduites dans le droit allemand entre 1870 et 1918 s'appliquent, du fait que l'Alsace et la Moselle aient fait partie de l'Empire allemand jusqu'à la Première Guerre mondiale)

Les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 ont aboli la notion de blasphème comme tel. Il ne peut y avoir de sanction que lorsqu'il y a abus ou trouble à l'ordre public : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article X) ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi » (article XI).

De sorte que les critiques, même si elles sont irrespectueuses, y compris les caricatures, ne sont pas un délit du point de vue du droit commun. Seuls les croyants sont attachés à cette notion de blasphème, comme à d'autres notions et valeurs qui appartiennent à leur religion.

À part la France dans sept autres pays d'Europe (Allemagne, Irlande, Grèce, Italie, Pologne, Malte) subsistent des lois contre le blasphème, mais qui ne sont guère utilisées. C'est la notion de trouble à l'ordre public qui est généralement retenue par le droit.

Qu'est-ce qui constitue un blasphème ?

Le caractère blasphématoire et la gravité de ce qui est considéré comme un blasphème ne peuvent être évalués que par rapport à ce que défend une religion dans son dogme, mais aussi par rapport aux critères d'une époque, en considération de l'évolution de la religion et de son importance dans la société, selon les changements intervenus dans l'histoire. La religion n'occupe pas la même place à une époque ou une autre, et les modes de s'exprimer évoluent, selon les perceptions socio-religieuses du moment et selon le contexte politique et social. Selon la place laissée à la religion dans une société, elle impose ou non ses valeurs au droit qui les traduit. Là où il existe des punitions pour blasphème, c'est le pouvoir politique qui en décide.

Pierre Bayle, au xviie siècle, affirme que "le blasphème n'est scandaleux qu'aux yeux de celui qui vénère la réalité blasphémée". Celui qui ne partage pas ces croyances n'en est nullement choqué et n'admettra pas que cela soit considéré par le droit comme un crime ou un délit. Tout au plus considère-t-il cela comme une atteinte à une convivialité harmonieuse avec les croyants.

En France les lois sanctionnent l'injure et la diffamation des personnes et des groupes, et précisément les attaques contre des groupes religieux lorsqu'ils sont dénigrés en tant que tels. Ce qui est interdit c'est "l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse" ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse. Les tribunaux ont à juger souvent des affaires de diffamation des individus. Mais la justice civile qui n'a pas pour fonction de faire respecter les dogmes religieux déboute quasi systématiquement les groupes religieux qui voudraient limiter la liberté d'expression pour protéger leurs croyances et leurs opinions religieuses. La loi du 29 juillet 1881 modifiée concerne l'injure et la diffamation et limite la liberté d'expression à ce qui pourrait créer des troubles à l'ordre public. Comme depuis 1791 il n'existe plus de délit spécifique de blasphème, c'est bien l'ordre social et la tranquillité publique qui sont protégés.
 
Le blasphème, c’est un peu comme la question du foulard ; certain(e)s voudraient l’interdire, au motif de l’interprétation unilatérale qu’ils/elles en font :

  • Des gens disent que le foulard est le symbole d’une privation de liberté… c’est leur interprétation, pas celle des religieux, a qui appartient le foulard.
  • Des gens disent que le blasphème est une offense faite aux croyants… c’est leur interprétation, pas celle des auteurs, à qui appartient le blasphème.

Dans les deux cas, la volonté d’interdiction émane de gens à qui la chose n’appartient pas, et qui veulent en dicter la signification aux gens à qui elle appartient.
 
Dernière édition:
"Etymologie : du larin blasphemia, blasphème, diffamation, venant du grec blaptein, léser, nuire, et phêmê, réputation.

Un blasphème est un discours, un propos ou une parole considérée comme irrévérencieuse à l'égard de Dieu ou d'une divinité. Dans un sens moins strict, le blasphème est aussi une injure envers ce qui est sacré aux yeux d'une religion ou vénéré par celle-ci. Il est perçu comme un outrage à la divinité et une insulte à la religion.

La notion de blasphème a été définie au XVIe siècle par le théologien espagnol Francisco Suárez comme "toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu".
Synonymes : injure, insulte, indécence, irrespect, outrage.

Les blasphèmes, qui consistent en des paroles, se distinguent des sacrilèges qui sont des actes de profanation de ce qui est sacré.

Exemples de propos pouvant être perçus comme blasphématoires :
- négation de l'existence du dieu
- négation d'un attribut divin,
- injure à une représentation de Dieu,
- parjure,
- représentation d'Allah ou de Mahomet, ce qui est interdit par l'islam.

Par extension et exagération familière, on appelle blasphème un propos injuste, indécent ou déplacé à l'égard de quelqu'un ou quelque chose qui est considérée comme respectable ou inviolable.

Pour les défenseurs du droit au blasphème, la liberté d'expression est la conséquence de la liberté de conscience. Chacun est libre de s'exprimer comme il le souhaite, en particulier sur les sujets religieux. Si cette liberté existe, elle ne peut qu'être absolue.

En France, le dernier cas de torture et d'exécution au motif de blasphème est celui du Chevalier de La Barre (1746-1766), décapité et brûlé pour ne pas avoir salué une procession religieuse. Il fut mis en avant par Voltaire pour dénoncer l'obscurantisme des lois religieuses et prôner la liberté de pensée. Il n'existe plus de délit de blasphème depuis 1791 (sauf en Alsace-Moselle où les notions introduites dans le droit allemand entre 1870 et 1918 s'appliquent, du fait que l'Alsace et la Moselle aient fait partie de l'Empire allemand jusqu'à la Première Guerre mondiale)

Les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 ont aboli la notion de blasphème comme tel. Il ne peut y avoir de sanction que lorsqu'il y a abus ou trouble à l'ordre public : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article X) ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi » (article XI).

De sorte que les critiques, même si elles sont irrespectueuses, y compris les caricatures, ne sont pas un délit du point de vue du droit commun. Seuls les croyants sont attachés à cette notion de blasphème, comme à d'autres notions et valeurs qui appartiennent à leur religion.

À part la France dans sept autres pays d'Europe (Allemagne, Irlande, Grèce, Italie, Pologne, Malte) subsistent des lois contre le blasphème, mais qui ne sont guère utilisées. C'est la notion de trouble à l'ordre public qui est généralement retenue par le droit.

Qu'est-ce qui constitue un blasphème ?

Le caractère blasphématoire et la gravité de ce qui est considéré comme un blasphème ne peuvent être évalués que par rapport à ce que défend une religion dans son dogme, mais aussi par rapport aux critères d'une époque, en considération de l'évolution de la religion et de son importance dans la société, selon les changements intervenus dans l'histoire. La religion n'occupe pas la même place à une époque ou une autre, et les modes de s'exprimer évoluent, selon les perceptions socio-religieuses du moment et selon le contexte politique et social. Selon la place laissée à la religion dans une société, elle impose ou non ses valeurs au droit qui les traduit. Là où il existe des punitions pour blasphème, c'est le pouvoir politique qui en décide.

Pierre Bayle, au xviie siècle, affirme que "le blasphème n'est scandaleux qu'aux yeux de celui qui vénère la réalité blasphémée". Celui qui ne partage pas ces croyances n'en est nullement choqué et n'admettra pas que cela soit considéré par le droit comme un crime ou un délit. Tout au plus considère-t-il cela comme une atteinte à une convivialité harmonieuse avec les croyants.

En France les lois sanctionnent l'injure et la diffamation des personnes et des groupes, et précisément les attaques contre des groupes religieux lorsqu'ils sont dénigrés en tant que tels. Ce qui est interdit c'est "l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse" ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse. Les tribunaux ont à juger souvent des affaires de diffamation des individus. Mais la justice civile qui n'a pas pour fonction de faire respecter les dogmes religieux déboute quasi systématiquement les groupes religieux qui voudraient limiter la liberté d'expression pour protéger leurs croyances et leurs opinions religieuses. La loi du 29 juillet 1881 modifiée concerne l'injure et la diffamation et limite la liberté d'expression à ce qui pourrait créer des troubles à l'ordre public. Comme depuis 1791 il n'existe plus de délit spécifique de blasphème, c'est bien l'ordre social et la tranquillité publique qui sont protégés.
Es ce que les caricatures répétées et orientées vers un mm gp social netaient pas un tbl a la tranquillité publique ?
 
tous les groupes et tous les personnages publics ont été caricaturés.

Même ici sur bladi, par exemple on voit des article, des discussion sur " la preuve que jésus n'est pas le fils de dieu" etc etc
En vertu de je te cite " négation d'un attribut divin", ceci est un blasphème... comme tout le monde blasphème tout le monde, dans le flou je pense qu'il faut autoriser, et ne pas chercher à mitrailler tout ceux qui s'y risque.
 
"Etymologie : du larin blasphemia, blasphème, diffamation, venant du grec blaptein, léser, nuire, et phêmê, réputation.

Un blasphème est un discours, un propos ou une parole considérée comme irrévérencieuse à l'égard de Dieu ou d'une divinité. Dans un sens moins strict, le blasphème est aussi une injure envers ce qui est sacré aux yeux d'une religion ou vénéré par celle-ci. Il est perçu comme un outrage à la divinité et une insulte à la religion.

La notion de blasphème a été définie au XVIe siècle par le théologien espagnol Francisco Suárez comme "toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu".
Synonymes : injure, insulte, indécence, irrespect, outrage.

Les blasphèmes, qui consistent en des paroles, se distinguent des sacrilèges qui sont des actes de profanation de ce qui est sacré.

Exemples de propos pouvant être perçus comme blasphématoires :
- négation de l'existence du dieu
- négation d'un attribut divin,
- injure à une représentation de Dieu,
- parjure,
- représentation d'Allah ou de Mahomet, ce qui est interdit par l'islam.

Par extension et exagération familière, on appelle blasphème un propos injuste, indécent ou déplacé à l'égard de quelqu'un ou quelque chose qui est considérée comme respectable ou inviolable.

Pour les défenseurs du droit au blasphème, la liberté d'expression est la conséquence de la liberté de conscience. Chacun est libre de s'exprimer comme il le souhaite, en particulier sur les sujets religieux. Si cette liberté existe, elle ne peut qu'être absolue.

En France, le dernier cas de torture et d'exécution au motif de blasphème est celui du Chevalier de La Barre (1746-1766), décapité et brûlé pour ne pas avoir salué une procession religieuse. Il fut mis en avant par Voltaire pour dénoncer l'obscurantisme des lois religieuses et prôner la liberté de pensée. Il n'existe plus de délit de blasphème depuis 1791 (sauf en Alsace-Moselle où les notions introduites dans le droit allemand entre 1870 et 1918 s'appliquent, du fait que l'Alsace et la Moselle aient fait partie de l'Empire allemand jusqu'à la Première Guerre mondiale)

Les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 ont aboli la notion de blasphème comme tel. Il ne peut y avoir de sanction que lorsqu'il y a abus ou trouble à l'ordre public : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article X) ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi » (article XI).

De sorte que les critiques, même si elles sont irrespectueuses, y compris les caricatures, ne sont pas un délit du point de vue du droit commun. Seuls les croyants sont attachés à cette notion de blasphème, comme à d'autres notions et valeurs qui appartiennent à leur religion.

À part la France dans sept autres pays d'Europe (Allemagne, Irlande, Grèce, Italie, Pologne, Malte) subsistent des lois contre le blasphème, mais qui ne sont guère utilisées. C'est la notion de trouble à l'ordre public qui est généralement retenue par le droit.

Qu'est-ce qui constitue un blasphème ?

Le caractère blasphématoire et la gravité de ce qui est considéré comme un blasphème ne peuvent être évalués que par rapport à ce que défend une religion dans son dogme, mais aussi par rapport aux critères d'une époque, en considération de l'évolution de la religion et de son importance dans la société, selon les changements intervenus dans l'histoire. La religion n'occupe pas la même place à une époque ou une autre, et les modes de s'exprimer évoluent, selon les perceptions socio-religieuses du moment et selon le contexte politique et social. Selon la place laissée à la religion dans une société, elle impose ou non ses valeurs au droit qui les traduit. Là où il existe des punitions pour blasphème, c'est le pouvoir politique qui en décide.

Pierre Bayle, au xviie siècle, affirme que "le blasphème n'est scandaleux qu'aux yeux de celui qui vénère la réalité blasphémée". Celui qui ne partage pas ces croyances n'en est nullement choqué et n'admettra pas que cela soit considéré par le droit comme un crime ou un délit. Tout au plus considère-t-il cela comme une atteinte à une convivialité harmonieuse avec les croyants.

En France les lois sanctionnent l'injure et la diffamation des personnes et des groupes, et précisément les attaques contre des groupes religieux lorsqu'ils sont dénigrés en tant que tels. Ce qui est interdit c'est "l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse" ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse. Les tribunaux ont à juger souvent des affaires de diffamation des individus. Mais la justice civile qui n'a pas pour fonction de faire respecter les dogmes religieux déboute quasi systématiquement les groupes religieux qui voudraient limiter la liberté d'expression pour protéger leurs croyances et leurs opinions religieuses. La loi du 29 juillet 1881 modifiée concerne l'injure et la diffamation et limite la liberté d'expression à ce qui pourrait créer des troubles à l'ordre public. Comme depuis 1791 il n'existe plus de délit spécifique de blasphème, c'est bien l'ordre social et la tranquillité publique qui sont protégés.
Ton texte, est un plaidoyer contre ces lois moyenâgeuses qui condamnent le blasphème.
 
Monde musulman

La plupart des pays musulmans ont des lois non seulement pour condamner, mais aussi pour punir le blasphème.

«Depuis 1999, tous les ans, les 57 pays de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) s’efforcent de promouvoir, devant la commission des droits de l’homme de l’ONU, le concept de "diffamation des religions", un faux nez pour imposer au monde un controversé "délit de blasphème", surtout en vigueur dans les pays musulmans.»[27](Citation du journal Le Monde)[28]

Arabie Saoudite
La loi prévoit l'emprisonnement.

Le 9 janvier 2015, le bloggeur saoudien Raif Badwani est condamné pour insulte envers l’Islam, reçoit les premiers cinquante coups de fouet (sur les mille prévus) sur une place publique, à Jeddah après les prières du vendredi. Il devra aussi servir une peine de dix ans de prison.[28]

Egypte
La loi prévoit l'emprisonnement.[28]

Indonésie
La loi prévoit l'emprisonnement.

En décembre 2014, le rédacteur en chef du Jakarta Post, journal indonésien anglophone est accusé de blasphème par la police pour avoir publié (comble de l’ironie) une caricature de l’Etat islamique quelques mois auparavant.[29]

Iran
La loi prévoit la peine de mort.[29]

Jordanie
D'après Le Monde, «En Jordanie, une personne qui est accusée de blasphème contre l’Islam ou d’avoir insulté le prophète Mahomet peut se voir condamner à faire de la prison. La peine maximum est de trois ans d’emprisonnement.»[30]

Pakistan
En 1982, le général et dictateur Muhammad Zia-ul-Haq introduit dans le code pénal la section 295B punissant "la vilification du Saint Coran" par une peine d'emprisonnement perpétuelle. "Le chapitre 15 du code pénal pakistanais définit, [depuis 1986], les cas dans lesquels une personne peut être accusée de blasphème. L’article 295-C du code pénal pakistanais prévoit donc qu’une personne peut être accusée en cas d’offense contre le prophète Mahomet : « sur l’emploi de remarque désobligeante etc… vis-à-vis du prophète Mahomet : Quiconque par ses paroles ou ses écrits de façon formelle ou rapportée, par des insinuations directes ou indirectes, défie le nom sacré du prophète Mahomet sera puni par la mort ou condamné à la prison à vie. Il pourra également être condamné à payer une amende. »

L’article de loi prévoit donc qu’une personne peut être condamnée sur le simple fait d’un témoignage sans avoir besoin de preuve supplémentaire. De plus, la définition du blasphème dans cet article est très floue et peut englober toutes sortes de paroles ou d’interprétations de paroles. La loi a été amendée en 2004 pour imposer une enquête plus complète de la part des autorités de police avant toute inculpation. Mais la mise en œuvre de ce léger changement n’a pas eu l’impact escompté dans la pratique."[30]

Ces lois peuvent être utilisées contre des adversaires politiques ou des ennemis personnels.

Soudan
En juin, une femme soudanaise est condamnée à cent coups de fouet et à la pendaison pour s’être convertie au christianisme.[29]

EUROPE:
La liberté d'expression est garantie par les déclarations universelles des droits de l'homme à laquelle se réfère la Convention européenne des droits de l'homme. En Europe seules l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, l’Irlande et la Grèce, ont conservé des anciennes lois contre le blasphème qui ne sont cependant pas appliquées, hormis dans la Grèce orthodoxe. Le blasphème n'est réprimé que lorsqu'il trouble l'ordre public ou incite à la haine[31].

L'Assemblée parlementaire européenne considère que :

« Le blasphème, en tant qu’insulte à une religion, ne devrait pas être érigé en infraction pénale. Il convient, en effet, de distinguer les questions relevant de la conscience morale et celles relevant de la légalité[32]. »
 
il y a autre chose aussi qui oblige à des condamnations pour blasphème c'est la pression des islamistes et la crainte qu'ils causent des troubles si'il n'y a pas de condamnation. Au Pakistan lors du dernier procès pour blasphème les gourous barbus ont fait irruption dans la salle d'audience avec des regards menaçants et le juge a été obligé de prononcer une lourde peine.
Au Maroc avant les islamistes il y avait des paroles que les enfants psalmodiaient comme le coran pour se moquer des fqihs, il y avait aussi des expressions qu'on utilisait telle :daha ghir belhakoumou ce dit de quelqu'un qui a gagné sans aucun effort on dit qu'il a gagné avec elhakoumou allusion à la sourate elhakoumou, on ne peut plus faire ça maintenant. De meme l'expression lgaha men eljennati ou nnass allusion à une sourate. Il y avait beaucoup plus de tolérance avant les islamistes
 
citation: Pierre Bayle, au xviie siècle, affirme que "le blasphème n'est scandaleux qu'aux yeux de celui qui vénère la réalité blasphémée". Celui qui ne partage pas ces croyances n'en est nullement choqué et n'admettra pas que cela soit considéré par le droit comme un crime ou un délit. Tout au plus considère-t-il cela comme une atteinte à une convivialité harmonieuse avec les croyants.

Excellente définition de Pierre Bayle : une atteinte à une convivialité harmonieuse avec les croyants.

Cool papa, coool.
 
si quelqu'un vient sur un forum de croyants pour blasphémer c'est clairement une provocation, si quelqu'un affiche sur une mosquée des caricatures du prophète c'est tout aussi insultant, irrespectueux et degueulasse mais quelqu'un qui se marre tranquillement chez lui en feuilletant un journal blasphématoire parce-que pour lui les religions n'ont pas de sens ?
 
si quelqu'un vient sur un forum de croyants pour blasphémer c'est clairement une provocation, si quelqu'un affiche sur une mosquée des caricatures du prophète c'est tout aussi insultant, irrespectueux et degueulasse mais quelqu'un qui se marre tranquillement chez lui en feuilletant un journal blasphématoire parce-que pour lui les religions n'ont pas de sens ?

Excellente question.

Pour répondre je dirais que on peut rire de tous mais pas avec n'importe qui.
 
est-ce que le sketch sur le 11 septembre par Dieudonné est blasphématoire ? Est-ce que vous le trouvez drôle ? (c'est ici que je l'ai connu)


"Les religieux ils sont balèzes pour enrhumer du crétin"

"le pape: jeannot la breloque"

"leurs textes saints, leur torche-***"
 
Dernière édition:
Question piquante : disons que je décrète que le MoDem est une religion (éventuellement la mienne, pour l’exemple) dont le prophète est François Bayrou, un individu relativement honorable, qui pourrait être un modèle d’humanisme et de dévouement pour beaucoup de gens. Est‑ce que les critiques envers F. Bayrou deviennent un blasphème à mes yeux ? Dans le cas d’un délit de blasphème, est‑ce que je pourrais faire condamner des gens pour ce blasphème ?

L’air de rien, la question du blasphème, appelle celle de savoir ce qu’est une religion.

Question subsidiaire : ma question est‑elle blasphématoire pour les religions reconnues ?
 
Question piquante : disons que je décrète que le MoDem est une religion (éventuellement la mienne, pour l’exemple) dont le prophète est François Bayrou, un individu relativement honorable, qui pourrait être un modèle d’humanisme et de dévouement pour beaucoup de gens. Est‑ce que les critiques envers F. Bayrou deviennent un blasphème à mes yeux ? Dans le cas d’un délit de blasphème, est‑ce que je pourrais faire condamner des gens pour ce blasphème ?

L’air de rien, la question du blasphème, appelle celle de savoir ce qu’est une religion.

Question subsidiaire : ma question est‑elle blasphématoire pour les religions reconnues ?
Il suffit de faire partie d'un grouppe definit comme intouchable, et t'as etendu le status d'imblasphemable a des simples etres humains...

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chérif
 
si quelqu'un vient sur un forum de croyants pour blasphémer c'est clairement une provocation, si quelqu'un affiche sur une mosquée des caricatures du prophète c'est tout aussi insultant, irrespectueux et degueulasse mais quelqu'un qui se marre tranquillement chez lui en feuilletant un journal blasphématoire parce-que pour lui les religions n'ont pas de sens ?
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il est dans son droit :D

mais je pense qu'il ne se marre qu'à moitié ! si les religions n'ont pas de sens je ne vois pas ce qui pourrait être drôle dans l'affaire ( les blague sur les martiens ne me font rire qu'à moitié ) à part se foutre de la gueule des gens qui croient et ça ne serait pas très élégant ! c'est le croyant qui dans l'idéal doit se marrer à fond sur ce genre de représentations ... parce qu'il est sensible au sujet que ça le touche et ça lui parle ... c'est ptet pour bientôt qui sait !
 
On blasphème tous les jours, même à l'insu de son plein gré.

Celui qui fait profession de foi d'une religion, blasphème automatiquement en ce qui concerne les autres religions.

Comment s'en sortir? en supprimant la notion de blasphème, qui n'a plus lieu d'être.
Seuls les pays rétrogrades ont encore une panoplie législative à ce sujet.
 
Rien compris, comment veux tu nous faire croire que ch-Hebdo ait publié des desseins tueurs au nom de quelque chose auquel il ne croit pas.

Tu ne m'as pas compris....je ne dis pas que Ch-hebdo a blasphémé.
Pour moi seul un croyant peut blasphémer et dans ce cas le blasphème suprême c'est tuer un être humain au nom de ce dieu... car c'est indirectement faire du dieu auquel on croit un criminel.
 
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