Assiste-t-on à un retour du spirituel, du religieux, dans nos sociétés sécularisées ? Le Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité de l’ULB mène au quotidien ce travail de veille quant à l’évolution de la place des religions dans nos cités. Un travail académique qui trouvera un prolongement public les 29 et 30 janvier prochain, à Flagey, en partenariat avec « Le Soir » et la RTBF.
Deux journées de débats dont la mise en œuvre a précédé les attentats de « Charlie Hebdo », mais dont l’actualité récente renforce la pertinence. Quelle est la place de la religion, de Dieu ou des dieux dans nos sociétés ? Quel rôle joue le spirituel dans notre quotidien ? Vaste et ô combien important débat, alors que les crispations identitaires, la perte de sens et de grands repères, l’affaiblissement des cadres de références et de valeurs communs menacent le vivre ensemble. « Nous vivons ce paradoxe qui veut qu’à un moment où la sécularisation de nos sociétés n’a jamais été aussi forte, partout on parle de religion, constate Jean-Philippe Schreiber, historien des religions à l’ULB, à l’origine du projet. La religion est souvent conservatrice, elle bride la liberté d’expression. Cette agora citoyenne va interroger ce sujet sensible, avec liberté pour aller au-delà des débats politiques conjoncturels et se demander : comment construire des valeurs communes dans des sociétés qui se fragmentent ? »
L’idée centrale de ce projet est de parler de religion en croisant les points de vue, expliquent les organisateurs, de manière à décrisper un sujet sensible et chargé de passions diverses, en faisant appel à la musique, au théâtre, aux arts plastiques, pour lui offrir un souffle créateur.
Ces deux journées ont été conçues autour de huit débats, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Parmi les intervenants, épinglons la présence de la politologue et sociologue Dominique Schnapper, du philosophe des religions Abdennour Bidar, de l’islamologue Tariq Ramadan ou du débat – une première – entre le nouveau primat de Belgique, Jozef De Kesel, et le président du Centre d’action laïque Henri Bartholomeeusen.
Culture et spiritualité L’art joue sans conteste un rôle éminent à jouer dans ce lien social à retrouver, cette spiritualité moderne. C’est la raison pour laquelle Flagey s’est associé au projet, comme l’explique Gilles Ledure, son directeur général : « La question de la spiritualité touche de très près le monde de l’art. On le constate tous les jours, les publics cherchent aujourd’hui davantage que du divertissement dans la culture, ils y cherchent une forme de communion, de spiritualité ». Il sera donc très présent, sous différentes formes, à travers toute la programmation.
Deux journées de débats dont la mise en œuvre a précédé les attentats de « Charlie Hebdo », mais dont l’actualité récente renforce la pertinence. Quelle est la place de la religion, de Dieu ou des dieux dans nos sociétés ? Quel rôle joue le spirituel dans notre quotidien ? Vaste et ô combien important débat, alors que les crispations identitaires, la perte de sens et de grands repères, l’affaiblissement des cadres de références et de valeurs communs menacent le vivre ensemble. « Nous vivons ce paradoxe qui veut qu’à un moment où la sécularisation de nos sociétés n’a jamais été aussi forte, partout on parle de religion, constate Jean-Philippe Schreiber, historien des religions à l’ULB, à l’origine du projet. La religion est souvent conservatrice, elle bride la liberté d’expression. Cette agora citoyenne va interroger ce sujet sensible, avec liberté pour aller au-delà des débats politiques conjoncturels et se demander : comment construire des valeurs communes dans des sociétés qui se fragmentent ? »
L’idée centrale de ce projet est de parler de religion en croisant les points de vue, expliquent les organisateurs, de manière à décrisper un sujet sensible et chargé de passions diverses, en faisant appel à la musique, au théâtre, aux arts plastiques, pour lui offrir un souffle créateur.
Ces deux journées ont été conçues autour de huit débats, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Parmi les intervenants, épinglons la présence de la politologue et sociologue Dominique Schnapper, du philosophe des religions Abdennour Bidar, de l’islamologue Tariq Ramadan ou du débat – une première – entre le nouveau primat de Belgique, Jozef De Kesel, et le président du Centre d’action laïque Henri Bartholomeeusen.
Culture et spiritualité L’art joue sans conteste un rôle éminent à jouer dans ce lien social à retrouver, cette spiritualité moderne. C’est la raison pour laquelle Flagey s’est associé au projet, comme l’explique Gilles Ledure, son directeur général : « La question de la spiritualité touche de très près le monde de l’art. On le constate tous les jours, les publics cherchent aujourd’hui davantage que du divertissement dans la culture, ils y cherchent une forme de communion, de spiritualité ». Il sera donc très présent, sous différentes formes, à travers toute la programmation.