Mes propos risquent de choquer certains mais je le répète : quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays ! Fhamtini ola la ?
Car il est tout de même permis de douter de la direction que prend un pays où la politique se transforme en rébus animaliers passant des crocodiles aux ânes, où le chef du gouvernement se cache dans les devinettes ésotériques sur l’identité des 3afarites (démons), et où son opposant joue à des chiffres et des lettres comptant le nombre de bises que Benkirane fait aux femmes en fonction de leur nationalité.
Quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays, quand l’improvisation de décisions engageant toute la population de notre nation, fait office de politique réfléchie, préparée méthodiquement, affichée avec fierté au journal télévisé.
Il est permis de douter de l’efficacité d’un gouvernement qui décide, la veille, que le changement d’heure prévu plusieurs mois avant, est reporté.
Dès lors, il est légitime de s’inquiéter sérieusement des décisions sur des questions bien plus sensibles que pourraient prendre nos décideurs.
Mais vraiment quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays quand on embastille un journaliste pour ses écrits, au lieu de le juger en état de liberté, préférant au terrorisme l’assimiler.
A part quelques gazouillis, tout ce que le Maroc compte de larynx et de cordes vocales l’a déjà condamné.
Que dire de ces partis politiques qui basent leur ligne politique sur les dépêches officielles ? Que pensez des journalistes et de leur syndicat fustigeant un confrère qui a le mérite de ne pas utiliser sa plume pour attaquer les plus faibles et ceux qu sont à terre. .....
(...)
La logique des décisions de justice
Alors même si je donne l’impression de me répéter, sachez-le, quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays.
Un pays où le violeur est marié à sa victime par décision de justice,
Un pays ou un pédophile est gracié pour raison médicale / pour les intérêts supérieurs de la nation / par erreur, selon les versions,
Un pays où les personnes poursuivies pour de graves détournements sont relâchées pour des raisons « humanitaires ».
Un pays où un gamin algérien prend un an de prison ferme pour avoir baisser le slip d’un autre gamin marocain parce que fils d’un gradé.
Un pays où on envoie dans les prisons -déjà surpeuplées- des jeunes pour avoir bu de l’eau ou grillé une cigarette pendant le ramadan, comme si notre foi ne saurait résister face à cette « infâme provocation ».
Un pays où on envoie des rappeurs chanter en prison pour des lyrics un peu trop explicites.
Un pays où une ONG dénonce deux gamins, près de Nador, qui ont osé publier la photo de leur dernier bécot, sur leur compte Facebook.
N’y voyez-vous aucune contradiction ? Si ? Quelques-unes ? Pas assez ? Si nous sommes si peu à nous offusquer, nous sommes condamnés à la damnation.
Il y a quelque chose de profond qui fait que ça ne tourne pas rond dans ce pays.
Ca vient très certainement d’en haut, ceux qui nous dirigent, ceux que nous avons élus et ceux qui n'ont pas besoin de l'être, en somme ceux qui prennent les décisions qui nous condamneront encore pour 20 ans de statuquo.
Mais la responsabilité est également à chercher aussi dans les autres niveaux. Trop souvent, au moment de s’engager dans un rond point, trop peu de Marocains cèdent le passage à la raison.
Bouchta Jebli
http://www.yabiladi.com/articles/details/20073/quelque-chose-tourne-rond-maroc.html
Car il est tout de même permis de douter de la direction que prend un pays où la politique se transforme en rébus animaliers passant des crocodiles aux ânes, où le chef du gouvernement se cache dans les devinettes ésotériques sur l’identité des 3afarites (démons), et où son opposant joue à des chiffres et des lettres comptant le nombre de bises que Benkirane fait aux femmes en fonction de leur nationalité.
Quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays, quand l’improvisation de décisions engageant toute la population de notre nation, fait office de politique réfléchie, préparée méthodiquement, affichée avec fierté au journal télévisé.
Il est permis de douter de l’efficacité d’un gouvernement qui décide, la veille, que le changement d’heure prévu plusieurs mois avant, est reporté.
Dès lors, il est légitime de s’inquiéter sérieusement des décisions sur des questions bien plus sensibles que pourraient prendre nos décideurs.
Mais vraiment quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays quand on embastille un journaliste pour ses écrits, au lieu de le juger en état de liberté, préférant au terrorisme l’assimiler.
A part quelques gazouillis, tout ce que le Maroc compte de larynx et de cordes vocales l’a déjà condamné.
Que dire de ces partis politiques qui basent leur ligne politique sur les dépêches officielles ? Que pensez des journalistes et de leur syndicat fustigeant un confrère qui a le mérite de ne pas utiliser sa plume pour attaquer les plus faibles et ceux qu sont à terre. .....
(...)
La logique des décisions de justice
Alors même si je donne l’impression de me répéter, sachez-le, quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays.
Un pays où le violeur est marié à sa victime par décision de justice,
Un pays ou un pédophile est gracié pour raison médicale / pour les intérêts supérieurs de la nation / par erreur, selon les versions,
Un pays où les personnes poursuivies pour de graves détournements sont relâchées pour des raisons « humanitaires ».
Un pays où un gamin algérien prend un an de prison ferme pour avoir baisser le slip d’un autre gamin marocain parce que fils d’un gradé.
Un pays où on envoie dans les prisons -déjà surpeuplées- des jeunes pour avoir bu de l’eau ou grillé une cigarette pendant le ramadan, comme si notre foi ne saurait résister face à cette « infâme provocation ».
Un pays où on envoie des rappeurs chanter en prison pour des lyrics un peu trop explicites.
Un pays où une ONG dénonce deux gamins, près de Nador, qui ont osé publier la photo de leur dernier bécot, sur leur compte Facebook.
N’y voyez-vous aucune contradiction ? Si ? Quelques-unes ? Pas assez ? Si nous sommes si peu à nous offusquer, nous sommes condamnés à la damnation.
Il y a quelque chose de profond qui fait que ça ne tourne pas rond dans ce pays.
Ca vient très certainement d’en haut, ceux qui nous dirigent, ceux que nous avons élus et ceux qui n'ont pas besoin de l'être, en somme ceux qui prennent les décisions qui nous condamneront encore pour 20 ans de statuquo.
Mais la responsabilité est également à chercher aussi dans les autres niveaux. Trop souvent, au moment de s’engager dans un rond point, trop peu de Marocains cèdent le passage à la raison.
Bouchta Jebli
http://www.yabiladi.com/articles/details/20073/quelque-chose-tourne-rond-maroc.html