Bonjour,
Je décline toute responsabilité ou tout glissement des intervenants dans ce poste, les interventions provocantes dans la mesure où elle sexprime comme un refus de lautre..........donc la première pente qui mène au racisme et à la violence verbale sociale devraient être supprimées ..Je demande vivement la modération dintervenir en fermant le poste si nécessaire ..
Ce qui nous lie aux Arabes est :
LHistoire :
La conquête omeyyade de lAfrique du Nord a été faite par des soldats perses, égyptiens dont le commandement était tenu par des généraux Arabes. Quand on a crée Alqayrawane on a employé un mot perse et non un mot arabe. Asad Ibn Alforat était un perse et les Rustumides étaient perses et les ibadites létaient aussi. On oublie souvent que la conquête de lAfrique du Nord a été faite en fait par les Berbères Zénètes de la Tripolitaine.....et toute la lutte historique depuis alors était une lutte entre les berbères Zénètes (Al Botr) et les Berberes Baranis (Lire Ibn Khaldun).
Les Almohades allaient faire appel aux tribus arabes de banu Hillal et Maqil comme supplétifs militaires en les autorisant à nomadiser dans les franges sahariennes au sud de lArc atlassique....cest à dire en les mettant entre les Touaregs du Sud et les Baranis du Nord.......
Il ny a eu jamais une conquête violente faite par les Arabes à lendroit des Berberes, sauf évidemment celle faite au temps des Omeyyades où ces derniers avaient essuyé des revers sérieux et sévères. Les Berbères avaient opté pour lislamisation et implicitement à larabisation du langage spirituel afin de devenir partie prenante de la politique méditerranéenne de lépoque. Cest cette option qui a permis au berbère de rester une langue vivante.
Les Banu Hilal et Maqil ont été berberisés déjà à lépoque dIbn Khaldoun qui les a dénommés Al-3arabu Almusta3jama. Les pouvoirs musulmans employant larabe ou le Turc comme langue officielle en Afrique du Nord étaient des ilots citadins dans la grande masse des tribus qui demeurèrent berbères jusqu au XX siecle. La pénétration française au Maroc et en Algérie a piétiné des décennies car les tribus berbères sestimaient comme des parties non incluses dans le Traite du Protectorat et Le Pacha Glawi de Marrakech a négocié un protectorat spécial pour lui, ce qui lui avait permis de garder son statut de roitelet du Haut-Atlas (un paradoxe les tribus soumises au pacha Glawi ne faisaient pas parti des tribus ou le dahir Berbère fut appliqué......Cétait Glawi qui nommait des Cadis pour les tribus berbères).......Donc ce pouvoir a été toujours perçu comme la manifestation dun pouvoir exogène doù la naissance de Bled Siba destiné à garder jalousement la démocratie tribale et à négocier le minimum de tribut à payer au pouvoir central censé jouer le rôle dun gouvernement fédéral sous l autorité dAmir Almuslimine et plus tard Amir Almuminine.
Je me contente de ces points pour vous dire que lIslam est une composante majeure de la personnalité marocaine et il en est de même pour lArabe en tant que langue liturgique.
Couper les liens ou ignorer ces liens dénature la réalité historique et linguistique des Berbères actuels.
Tout ce qui est légitime de militer pour est :
1/La reconnaissance de la langue berbère comme langue nationale du Maroc à côté de la langue arabe qui est déjà par la Constitution même la Langue officielle du pays.
2/Lenseignement de cette langue en affectant les ressources matérielles et humaines nécessaires.
La langue berbère et la culture berbère sont une affaire nationale et non partisane. C est à lÉtat et aux institutions constitionnelles de faire le nécessaire pour permettre sa réhabilitation et son épanouissement
Enfin delà sagesse du Rif je vous cite le proverbe: TghaT ibddn wa tZZi Tnni yZnin a thna. Pour ceux qui ne saisissent pas le langage du Rif: La chèvre qui est debout ne laisse pas tranquille celle qui est couchée par terre.
En dautres termes, nous voulons que tout le monde partage nos joies et nos peines sans tenir compte du fait que les autres ont aussi leurs propres états dâmes qui ne coïncident peut-être pas avec les nôtres.
Je décline toute responsabilité ou tout glissement des intervenants dans ce poste, les interventions provocantes dans la mesure où elle sexprime comme un refus de lautre..........donc la première pente qui mène au racisme et à la violence verbale sociale devraient être supprimées ..Je demande vivement la modération dintervenir en fermant le poste si nécessaire ..
Ce qui nous lie aux Arabes est :
LHistoire :
La conquête omeyyade de lAfrique du Nord a été faite par des soldats perses, égyptiens dont le commandement était tenu par des généraux Arabes. Quand on a crée Alqayrawane on a employé un mot perse et non un mot arabe. Asad Ibn Alforat était un perse et les Rustumides étaient perses et les ibadites létaient aussi. On oublie souvent que la conquête de lAfrique du Nord a été faite en fait par les Berbères Zénètes de la Tripolitaine.....et toute la lutte historique depuis alors était une lutte entre les berbères Zénètes (Al Botr) et les Berberes Baranis (Lire Ibn Khaldun).
Les Almohades allaient faire appel aux tribus arabes de banu Hillal et Maqil comme supplétifs militaires en les autorisant à nomadiser dans les franges sahariennes au sud de lArc atlassique....cest à dire en les mettant entre les Touaregs du Sud et les Baranis du Nord.......
Il ny a eu jamais une conquête violente faite par les Arabes à lendroit des Berberes, sauf évidemment celle faite au temps des Omeyyades où ces derniers avaient essuyé des revers sérieux et sévères. Les Berbères avaient opté pour lislamisation et implicitement à larabisation du langage spirituel afin de devenir partie prenante de la politique méditerranéenne de lépoque. Cest cette option qui a permis au berbère de rester une langue vivante.
Les Banu Hilal et Maqil ont été berberisés déjà à lépoque dIbn Khaldoun qui les a dénommés Al-3arabu Almusta3jama. Les pouvoirs musulmans employant larabe ou le Turc comme langue officielle en Afrique du Nord étaient des ilots citadins dans la grande masse des tribus qui demeurèrent berbères jusqu au XX siecle. La pénétration française au Maroc et en Algérie a piétiné des décennies car les tribus berbères sestimaient comme des parties non incluses dans le Traite du Protectorat et Le Pacha Glawi de Marrakech a négocié un protectorat spécial pour lui, ce qui lui avait permis de garder son statut de roitelet du Haut-Atlas (un paradoxe les tribus soumises au pacha Glawi ne faisaient pas parti des tribus ou le dahir Berbère fut appliqué......Cétait Glawi qui nommait des Cadis pour les tribus berbères).......Donc ce pouvoir a été toujours perçu comme la manifestation dun pouvoir exogène doù la naissance de Bled Siba destiné à garder jalousement la démocratie tribale et à négocier le minimum de tribut à payer au pouvoir central censé jouer le rôle dun gouvernement fédéral sous l autorité dAmir Almuslimine et plus tard Amir Almuminine.
Je me contente de ces points pour vous dire que lIslam est une composante majeure de la personnalité marocaine et il en est de même pour lArabe en tant que langue liturgique.
Couper les liens ou ignorer ces liens dénature la réalité historique et linguistique des Berbères actuels.
Tout ce qui est légitime de militer pour est :
1/La reconnaissance de la langue berbère comme langue nationale du Maroc à côté de la langue arabe qui est déjà par la Constitution même la Langue officielle du pays.
2/Lenseignement de cette langue en affectant les ressources matérielles et humaines nécessaires.
La langue berbère et la culture berbère sont une affaire nationale et non partisane. C est à lÉtat et aux institutions constitionnelles de faire le nécessaire pour permettre sa réhabilitation et son épanouissement
Enfin delà sagesse du Rif je vous cite le proverbe: TghaT ibddn wa tZZi Tnni yZnin a thna. Pour ceux qui ne saisissent pas le langage du Rif: La chèvre qui est debout ne laisse pas tranquille celle qui est couchée par terre.
En dautres termes, nous voulons que tout le monde partage nos joies et nos peines sans tenir compte du fait que les autres ont aussi leurs propres états dâmes qui ne coïncident peut-être pas avec les nôtres.