Salam alaikoum,
est-ce vrai que c'est le devoir de l'homme marié d'accepter lorsque sa femme désir avoir un enfant même si leur situation financière est difficile.
Qui a priorité ? Le désir de la femme ou bien le désir de l'homme d'attendre une meilleure situation ? Que dit la sunna et le coran à ce sujet ?
merci
A lire jusqu'a la fin
Les pilules contraceptives
La question concerne les pilules contraceptives par rapport aux causes suivantes :
- Le logement étant petit et étroit, ne contient qu’une seule chambre pour les parents et les enfants.
- L’enfant aîné est en bas âge.
- la mère est malade et souffre d’une faiblesse corporelle.
Est-il, donc, permis d’utiliser les pilules contraceptives dans les cas susmentionnés ?
Si elles sont permises ; dans quelle intention peuvent-elles être utilisées, par exemple : dans le but d’organiser les naissances, ou dans le cas de gêne… etc. ?
Par ailleurs, s’il n’est pas permis de les utiliser; est-ce que la cause réside dans ces pilules, ou est-ce que parce qu’il y a une autre méthode, ou parce il est absolument interdit ?
La réponse :
Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. Ceci dit :
Si des médecins dignes de confiance affirment que la grossesse et l’accouchement portent atteinte à la santé de la femme, dans ce cas, il sera permis d’espacer les naissances jusqu’à ce que le mal disparaisse, conformément à ce qu’Allah عزّ وجلّa dit :
﴿وَلاَ تَقْتُلُواْ أَنْفُسَكُمْ إِنَّ اللهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًا﴾ [النساء: 29].
Traduction du sens du verset :
﴾Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous﴿ [En-Nissâ' (Les Femmes) : 29].
Ainsi que le verset :
﴿وَلاَ تُلْقُواْ بِأَيْدِيكُمْ إِلَى التَّهْلُكَةِ﴾ [البقرة : 195]
Traduction du sens du verset :
﴾Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction.﴿ [El-Baqara (La Vache) : 195].
En outre le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم dit : « Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui »[1].
a suivre...