Question intelligente: la dépendance affective

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nefert

Au delà de la rive
VIB
A la lecture, de certains sujets, j'ai noté que certains et plutôt des femmes avaient les symptôme de la dépendance affective.

La personne "dépendante affective" est à la recherche de son droit à l'existence.
Mais elle effectue cette recherche d'une manière déficiente. Comme toute personne à la conquête de son droit d'être, elle souhaite être aimée, acceptée telle qu'elle est.

Elle désire qu'on prenne soin d'elle et même parfois qu'on la prenne en charge, preuve ultime de son importance. (Si elle cherche aussi à être désirée, ce n'est pas par besoin d'être confirmée comme être sexué, mais encore comme preuve qu'elle est aimable et valable.)


Encore une fois, ce ne sont pas ses besoins qui constituent un problème mais bien le fait de dissimuler les enjeux fondamentaux de la relation. Son droit d'exister étant précaire, elle se retrouve souvent et facilement dans une relation transférentielle, occupée essentiellement à cette recherche. Comment nourrir ce besoin impérieux d'être aimée et confirmée tout en le cachant à son interlocuteur? C'est le drame vécu par la personne dite "dépendante affective". Elle choisit malheureusement une solution qui devient vite un mode de vie: l'aliénation de soi.

Être aliéné c'est n'être plus tout-à-fait soi-même. On devient graduellement aliéné à force de s'abstenir d'être soi, à force de renier sa réalité vécue. On peut en venir à avoir l'impression que le "vrai soi" n'est pas présent dans sa relation avec les autres.

Il y a différentes manières de se renier. Ignorer ce que je vis (ma colère, par exemple) en est une. Agir à l'inverse de ce que je ressens en est une autre (je suis triste mais je souris). Banaliser ce que je ressens ou perçois en est une autre ("ce n'est pas grave, d'autres vivent des choses pires que ça"). Renoncer à mon propre jugement, faire davantage confiance au jugement de l'autre qu'au mien, refuser de regarder ma réalité en face...
 
Samia ne comprend pas pourquoi elle se lie régulièrement à des hommes qui ne l'aiment pas vraiment, qui ne sont là que pour le sexe et que pour l'exploiter. La relation commence toujours de la même façon: l'homme est fou d'elle et impressionné par elle. Elle est alors transportée de joie et pense qu'elle a enfin trouvé "l'homme de sa vie".

Samia occupe un poste en vue. Elle est très à l'aise financièrement et possède ses entrées dans les groupes à la mode. Malgré sa popularité et son succès professionnel, elle n'est pas très sûre d'elle. Intellectuellement elle se sait intéressante, mais elle n'a pas cette conviction "dans ses tripes". Elle est très sensible au rejet et chaque rupture (elles sont nombreuses) l'atteint au plus profond d'elle-même: "il n'y a rien à faire, je ne suis pas aimable, personne ne voudra jamais de moi."

Avec ses amants elle est généreuse; elle leur ouvre les portes dans la société et les comble de cadeaux. Elle demande peu pour elle, sinon qu'ils l'aiment. De ses attentes, elle ne parle jamais car elle considère que "faire voir son besoin d'amour, c'est quêter". Alors, elle profite des relations sexuelles pour puiser des miettes de tendresse, obtenir des caresses qu'elle s'efforce de décoder comme affectueuses. Elle rêve d'être parfois bercée par ses amants, se sent, au fond comme une enfant (l'image tranche tellement à ses yeux avec celle de la femme qui réussit professionnellement!). Elle est convaincue que les hommes qui auront accès à ses fantaisies et démasqueront "ce besoin d'enfant" la quitteront sur le champ.

Elle oublie qu'ils la quittent de toutes façons!

Un jour, quand elle se décide à devenir un peu plus exigeante quant à la place qu'elle prend dans la relation, quand elle ose être davantage elle-même, ils la quittent. Sans tambour, ni trompette, ils s'effacent doucement... elle n'a jamais d'explication et ne comprend pas bien pourquoi tout est soudain fini.



Comment réagiriez vous à la place de Samia ?
 
Mohammed a choisi il y a longtemps d'être un "gentil garçon". Adulte, il perpétue cette stratégie pour atteindre le même objectif: être aimé. Docile et accommodant il ne se fâche jamais. Tout semble aller bien dans sa vie: en famille comme au travail. En apparence, une seule chose fait défaut: il est aux prises avec une phobie envahissante qui prend de plus en plus de place avec les années. Tout endroit le moindrement fermé déclenche chez lui une grande angoisse. Il se sent "enfermé", "prisonnier". Il craint d'être en proie à la panique et de tout casser pour se sauver.

Mohammed est sensible. Il montre peu cet aspect de lui, sauf à travers les services qu'il est toujours prêt à rendre. Les remarques de son père, durant sa jeunesse, lui ont fait croire que seuls les faibles montrent leurs sentiments.

Aujourd'hui il se conduit en "homme affectivement indépendant". Seulement il n'arrive pas à être tout à fait indépendant: en tant que "phobique", il doit compter sur ses proches pour lui éviter les situations susceptibles de déclencher une crise de panique. Affectivement il se présente comme un homme "au-dessus de ses affaires" mais dans les faits, il vit comme un handicapé.

Que faire à la place de Mohammed ?
 
J'pense qiu'elle aurait donc un problème de conception de ce que devraient etre les relations amoureuse, tu as raison c'est un phénomène bien courant, a sa place j'aurais commencé a travailler sur mon estime de moi même la dépendence affective viens souvent de là; on s'oublie dans l'autre et on a l'impression d'avoir au moins de la valeure a ses yeux.

Elle ne devrait pas voir l'amour comme un cadeau qu'on lui fait mais comme un échange, une p'tite periode de célibat totale et de remise en confiance s'imposerai ...
 
samia culpabilise sur le fait d'avoir une bonne situation financière d'avoir un parcours pro brillant lorsqu'elle se retrouve face a des types "moyens"

mais est tellement de bonne volonté qu'elle fait tout pour ne pas les mettre mal à l'aise quitte a s'effacer elle et revoir ses ambitions et prétentions à la baisse...

donc problème d'estime de soi!!
 
les maitres mots dans tous les domaines de la vie (amour, business, amitiés etc...) sont :

- la confiance en soi
- l'estime de soi
- exister pour soi (le cas échéant pour aider les autres ) mais jamais PAR les autres


PS : l'erreur que beaucoup font c'est de croire que l'argent, le poste de responsabilités, le physique, les études etc.....permettent vraiment d'exister ! cela doit etre un moyen et non pas une fin. fin :)


Juste
 
Samia ne comprend pas pourquoi elle se lie régulièrement à des hommes qui ne l'aiment pas vraiment, qui ne sont là que pour le sexe et que pour l'exploiter. La relation commence toujours de la même façon: l'homme est fou d'elle et impressionné par elle. Elle est alors transportée de joie et pense qu'elle a enfin trouvé "l'homme de sa vie".

Samia occupe un poste en vue. Elle est très à l'aise financièrement et possède ses entrées dans les groupes à la mode. Malgré sa popularité et son succès professionnel, elle n'est pas très sûre d'elle. Intellectuellement elle se sait intéressante, mais elle n'a pas cette conviction "dans ses tripes". Elle est très sensible au rejet et chaque rupture (elles sont nombreuses) l'atteint au plus profond d'elle-même: "il n'y a rien à faire, je ne suis pas aimable, personne ne voudra jamais de moi."

Avec ses amants elle est généreuse; elle leur ouvre les portes dans la société et les comble de cadeaux. Elle demande peu pour elle, sinon qu'ils l'aiment. De ses attentes, elle ne parle jamais car elle considère que "faire voir son besoin d'amour, c'est quêter". Alors, elle profite des relations sexuelles pour puiser des miettes de tendresse, obtenir des caresses qu'elle s'efforce de décoder comme affectueuses. Elle rêve d'être parfois bercée par ses amants, se sent, au fond comme une enfant (l'image tranche tellement à ses yeux avec celle de la femme qui réussit professionnellement!). Elle est convaincue que les hommes qui auront accès à ses fantaisies et démasqueront "ce besoin d'enfant" la quitteront sur le champ.

Elle oublie qu'ils la quittent de toutes façons!

Un jour, quand elle se décide à devenir un peu plus exigeante quant à la place qu'elle prend dans la relation, quand elle ose être davantage elle-même, ils la quittent. Sans tambour, ni trompette, ils s'effacent doucement... elle n'a jamais d'explication et ne comprend pas bien pourquoi tout est soudain fini.



Comment réagiriez vous à la place de Samia ?

Je te dis bravo pour ce topic qui est très réel et je pense que certaines de bladinettes s y sont reconnues
 
les maitres mots dans tous les domaines de la vie (amour, business, amitiés etc...) sont :

- la confiance en soi
- l'estime de soi
- exister pour soi (le cas échéant pour aider les autres ) mais jamais PAR les autres


PS : l'erreur que beaucoup font c'est de croire que l'argent, le poste de responsabilités, le physique, les études etc.....permettent vraiment d'exister ! cela doit etre un moyen et non pas une fin. fin :)


Juste
Au sein de cette société sans argent et le physique tu n existes pas. C est ainsi et pas autrement, il y en à qui cherche à se rassurer en disant que non mais on sait tous que c est vrai
 
les maitres mots dans tous les domaines de la vie (amour, business, amitiés etc...) sont :

- la confiance en soi
- l'estime de soi
- exister pour soi (le cas échéant pour aider les autres ) mais jamais PAR les autres


PS : l'erreur que beaucoup font c'est de croire que l'argent, le poste de responsabilités, le physique, les études etc.....permettent vraiment d'exister ! cela doit etre un moyen et non pas une fin. fin :)


Juste

Je suis tout à fait d'accord: l'estime de soi ou plutot le manque d'estime de soi est l'origine de beaucoup de difficultés de l'individu.

Mais, alors, comment avoir une bonne estime de soi ?
 
:D bon je vais garder mes vannes salaces et mes jeux de mots lol parce que je t'aime bien nefert et je ne veux pas polluer ton sujet ...Je vais rester sérieux du mieux que je peux et crois moi c'est un grand effort.xD

M'enfin bref dans l'ensemble je te dirais que tout ce qu'on fait, fait de nous ce que nous sommes même, les rôles qu'on joue parfois pour plaire ou paraitre sont des éléments qui font partie de notre personnalité, un besoin naturel comme manger dormir faire des câlins...voir tuer c'est la naturel humaine( pour ne pas dire petite nature:D...m'enfin je t'ai promis de rester sérieux c'est la dernière vanne de ce texte ...elle m'a échappé.

Les personnes et leur conception des valeurs, des principes, des personnes...etc sont conditionnées par leur environnement social.

Soumia ( c'est qui celle là?xD) vit dans une famille ou le père impose tout,toujours de mauvaise humeur, jamais un mot gentil envers sa femme et ses enfants, le frère est un kaira il est césar dans la maison sa soeur ne doit pas sortir la tète du balcon, elle ne doit pas respirer...il lui cherche la moindre erreur pour la taper ou l'insulter. La maman a toujours vécu ainsi et enseigne à soumia qu'il faut être comme elle

Donc soumia pense que l'homme est un mâle dominant non sur le lit, mais le genre qui opprime la femme, il lui impose ses caprices il la manipule comme son manivelle donc soumia ne vivra que pour obéir a monsieur X. un homme gentil compréhensif qui lui parle avec respect et qui lui permet de s'exprimer de donner son avis d'avoir ses propres choix, n'est pas un homme c'est une mauviette car une femme le manipule.

On a un autre cas de figure:

Soumia2( je ne la connais pas non plusxD) vit dans une famille ou le père est gentil, il parle a ses enfants, un frère qui discute avec sa sœur l'aide quand elle a besoin de lui protecteur sur les plans a une autre conception de l'homme; l'homme doit respecter sa femme, lui parler lui faire plaisir comme elle lui fait plaisir...pour elle l'homme qui frappe qui cris qui insulte est un juste un animal.


C'est pareil pour mouloud .

Tout ça pour dire que le caractère d'une personne dépend de la société ou il vit.
 
Nous sommes tous aliénés et conditionnés, et victimes parfois d'un processus psychologique inconscient. Par contre, nous réagissons différemment et je ne crois pas à la fatalité et au déterminisme.

L'être humain qui subit plusieurs déconvenues s'entête à incriminer la société et les êtres humains en reproduisant les mêmes schémas qui conduisent aux mêmes résultats.

Or, si changement il doit y avoir c'est un changement interne car on ne peut pas changer le monde. Je considère le monde extérieur comme une donnée qui s'impose à nous; et notre vie, une optimisation sous contrainte.

Certains auront une prise de conscience et opéreront un changement, d'autres réitéreront les mêmes erreurs.


S'agissant de l'estime de soi, ciment de notre épanouissement, trouve son origine dans notre vécu.

"Une bonne estime de soi facilite l’actualisation de notre potentiel comme être humain. Celui qui s’estime a tendance à mettre ses aspirations de l’avant et à se développer. Au contraire, l’individu dont l’estime est faible peut facilement renoncer à repousser ses limites. Souvent il n’a pas confiance d’en être capable mais d’autre fois, il s’abstient de voir grand pour sa vie parce qu’il a l’impression de ne pas le mériter. Il se trouve alors dans un cercle vicieux dont il ne découvre pas toujours l’issue."

C'est s'autoriser à exister (émotions, valeurs, besoins); savoir s'affirmer (et dire non), être fidèle à soi même et ses convictions (suivre une ligne de conduite); c'est persévéré, se remettre en cause, évoluer; bref, c'est se placer aux centres de ses préoccupations, être son ami et non son ennemi et vivre pour soi et non pour les autres ou la société.

Et, je constate, que certains, de peur d'être célibataire, enfreignent leurs propres règles.
Je ne suis pas assez bien pour trouver quelqu'un, je suis déjà content d'être en couple, j'ai été célibataire, j'ai été malheureux, mes parents ne veulent pas que je me marie, j'ai annulé le mariage etc ...


Mais, d'autres s'assument et s'aiment (des fois trop) et en tout cas, ne se font pas du mal.




Merci d'avoir été sérieux, l'obsédé de service :D
 
Bon je vais être encore sérieux : j'avais pas vu ta réponse hier :D


m'enfin: l'environnement a plusieurs manières de gérer la pensée, et le comportement de la personne mais peu importe: le comment le pourquoi il reste le maitre de chaque action

tu prend Socrate tu le met dans l'Arabie il pensera autrement,tu prend voltaire tu le met en chine il pensera autrement voir contrairement,

Par ailleurs le système de valeur diffère de l'occident et l'orient non seulement à cause de la religion mais aussi de l'environnement: Lao tsu confirme que le bonheur est dans le fait de gérer ses désirs au lieux de les écouter, une idée presque l'antonyme d' Épicure, Confucius dit aussi que le bonheur est dans le respect de la famille et les ancêtres et les us et coutumes ...etc. Donc il ya deux mondes différent l'un qui pense que le bonheur est le fait de ne pas écouter ses désirs et l'autre pense que le bonheur est de concilier ses désirs et la raison. D et la on a deux signification de l'estime de soi.

Quand on contemple un peu la communauté maghrébine en occident on constate qu'elle est une société maghrébine dans une société française et non le contraire donc, il est normal que les personnes qui érigent cette société ont un pied dans une culture et l'autre pied dans l'autre. pour l'estime de soi. Le mieux dans ce cas la c'est de prendre le meilleur de chacune pour pouvoir vivre en harmonie avec les deux. ainsi un estime de soi qui reste propre a cette personne
 
Hello Bella!!!
Mon cerveau est en mode "jumping", lol, lais qu'est ce que j'ai kiffé!! Encore merci pour ton arrivage à l'heure et ta présence: je suis dépendante affectivement lolll!!!:D
 
Hello Bella!!!
Mon cerveau est en mode "jumping", lol, lais qu'est ce que j'ai kiffé!! Encore merci pour ton arrivage à l'heure et ta présence: je suis dépendante affectivement lolll!!!: D

Salut la belle,

Ayé t'es sortie de prison ? Ah bah ct sympa, on s'est tous bien amusé! :D :D
Moi aussi, je suis dépendante lol on recommencera.

Repose tes neurones lol bises
 
A la lecture, de certains sujets, j'ai noté que certains et plutôt des femmes avaient les symptôme de la dépendance affective.

La personne "dépendante affective" est à la recherche de son droit à l'existence.
Mais elle effectue cette recherche d'une manière déficiente. Comme toute personne à la conquête de son droit d'être, elle souhaite être aimée, acceptée telle qu'elle est.

Elle désire qu'on prenne soin d'elle et même parfois qu'on la prenne en charge, preuve ultime de son importance. (Si elle cherche aussi à être désirée, ce n'est pas par besoin d'être confirmée comme être sexué, mais encore comme preuve qu'elle est aimable et valable.)


Encore une fois, ce ne sont pas ses besoins qui constituent un problème mais bien le fait de dissimuler les enjeux fondamentaux de la relation. Son droit d'exister étant précaire, elle se retrouve souvent et facilement dans une relation transférentielle, occupée essentiellement à cette recherche. Comment nourrir ce besoin impérieux d'être aimée et confirmée tout en le cachant à son interlocuteur? C'est le drame vécu par la personne dite "dépendante affective". Elle choisit malheureusement une solution qui devient vite un mode de vie: l'aliénation de soi.

Être aliéné c'est n'être plus tout-à-fait soi-même. On devient graduellement aliéné à force de s'abstenir d'être soi, à force de renier sa réalité vécue. On peut en venir à avoir l'impression que le "vrai soi" n'est pas présent dans sa relation avec les autres.

Il y a différentes manières de se renier. Ignorer ce que je vis (ma colère, par exemple) en est une. Agir à l'inverse de ce que je ressens en est une autre (je suis triste mais je souris). Banaliser ce que je ressens ou perçois en est une autre ("ce n'est pas grave, d'autres vivent des choses pires que ça"). Renoncer à mon propre jugement, faire davantage confiance au jugement de l'autre qu'au mien, refuser de regarder ma réalité en face...

ça a beaucoup à voir avec l'égo, tomber amoureuse à l'idée d'être désirée, entretenue par un homme ... c'est le propre de la femme, c'est même instinctif
 
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