Sa supériorité morale la gauche l' a construite en s' appropriant la douloureuse période qui a suivi la défaite de la France en 1940. C' est du haut d' un piédestal qu' elle affirme : " j' étais du côté de la Résistance ", qu'elle profère ses insultes derrières lesquelles elle se cache : vous êtes pétainiste, vous êtes facho.
Pourtant ceux qui ont tant fait pour la libération de la France n' étaient pas tous de gauche : Leclerc, Juin, De Lattre, Chaban Delmas et tant d' autres moins connus étaient des conservateurs. De même De Gaulle qui a déclaré : " à Londres je n'ai trouvé que des juifs ou des Maurassiens". Certains cagoulards, l' extrême droite de l' époque, étaient de fervents nationalistes, anti-allemands et hostiles à toute compromission avec l'occupant. La lutte pour la libération de la patrie devient donc pour eux une priorité. Et on trouvera des anciens de la cagoule ou de milieux apparentés parmi les premiers résistants.
A gauche l'appui du parti communiste au Pacte germano-soviétique a entraîné sa dissolution en septembre 1939 par le gouvernement d'Édouard Daladier et son entrée en clandestinité.
Le PCF, a collaboré, de fait, avec le Nazisme, de septembre 1939 au 22 juin 1941 : soit pendant un tiers de la durée de la Guerre.
Le PCF, via son journal l' Humanité devenu clandestin, étalait sa volonté de collaboration :
« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante » ( source : L’Humanité clandestine 4 juillet 1940 cf. ci-après colonne de droite 3ème paragraphe. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k879187h/f2.image.r=humanite clandestine.lan )
De plus le PCF fait tout pour que son journal sorte de la clandestinité. En effet en juin 1940, dans Paris occupé, les dirigeants communistes proposent aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de "L'Humanité".
Concernant les socialistes les choses sont moins claires. On peut cependant avoir une idée des choix politiques de certains socialistes en prenant connaissance de l' existence du journal collaborationniste La France socialiste. Ce quotidien est publié à partir du 10 novembre 1941 sous la direction politique de René Château et de Georges Daudet, proche de l'ambassade d'Allemagne.... Il accueille alors essentiellement des hommes de gauche ralliés à la collaboration comme Eugène Frot, Gabriel Lafaye, Paul Rives, René de Marmande, Hubert Lagardelle, Claude Jamet, Pierre Hamp, Georges Daudet et René Saive.
L'équipe animatrice est formée de socialistes tentés par le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat .....
On y trouve aussi les députés socialistes amis de Paul Faure [ haut dirigeant socialiste, collaborationniste ] : Roger Lefèvre, Alexandre Rauzy ou Fernand Roucayrol ou des intellectuels comme Félicien Challaye ou Claude Jamet..... Hubert Lagardelle, figure du socialisme révolutionnaire et ami de Benito Mussolini [y participe ] du 28 janvier 1944 au 17 août 1944.
( source https://fr.wikipedia.org/wiki/La_France_socialiste )
Selon Simon Epstein auteur du livre " un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance " à Londres en 1940, autour du général de Gaulle, on trouve une conjonction de Juifs sur-représentés par rapport à leur poids dans la population et d’anciens maurrassiens et cagoulards, eux-mêmes en surnombre par rapport à leur poids politique d’avant-guerre.
sources :
Quand le PCF négociait avec les nazis
« Quand la gauche collaborait, 1939-1945 »
« Quand l’extrême droite résistait »
Pourtant ceux qui ont tant fait pour la libération de la France n' étaient pas tous de gauche : Leclerc, Juin, De Lattre, Chaban Delmas et tant d' autres moins connus étaient des conservateurs. De même De Gaulle qui a déclaré : " à Londres je n'ai trouvé que des juifs ou des Maurassiens". Certains cagoulards, l' extrême droite de l' époque, étaient de fervents nationalistes, anti-allemands et hostiles à toute compromission avec l'occupant. La lutte pour la libération de la patrie devient donc pour eux une priorité. Et on trouvera des anciens de la cagoule ou de milieux apparentés parmi les premiers résistants.
A gauche l'appui du parti communiste au Pacte germano-soviétique a entraîné sa dissolution en septembre 1939 par le gouvernement d'Édouard Daladier et son entrée en clandestinité.
Le PCF, a collaboré, de fait, avec le Nazisme, de septembre 1939 au 22 juin 1941 : soit pendant un tiers de la durée de la Guerre.
Le PCF, via son journal l' Humanité devenu clandestin, étalait sa volonté de collaboration :
« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante » ( source : L’Humanité clandestine 4 juillet 1940 cf. ci-après colonne de droite 3ème paragraphe. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k879187h/f2.image.r=humanite clandestine.lan )
De plus le PCF fait tout pour que son journal sorte de la clandestinité. En effet en juin 1940, dans Paris occupé, les dirigeants communistes proposent aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de "L'Humanité".
Concernant les socialistes les choses sont moins claires. On peut cependant avoir une idée des choix politiques de certains socialistes en prenant connaissance de l' existence du journal collaborationniste La France socialiste. Ce quotidien est publié à partir du 10 novembre 1941 sous la direction politique de René Château et de Georges Daudet, proche de l'ambassade d'Allemagne.... Il accueille alors essentiellement des hommes de gauche ralliés à la collaboration comme Eugène Frot, Gabriel Lafaye, Paul Rives, René de Marmande, Hubert Lagardelle, Claude Jamet, Pierre Hamp, Georges Daudet et René Saive.
L'équipe animatrice est formée de socialistes tentés par le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat .....
On y trouve aussi les députés socialistes amis de Paul Faure [ haut dirigeant socialiste, collaborationniste ] : Roger Lefèvre, Alexandre Rauzy ou Fernand Roucayrol ou des intellectuels comme Félicien Challaye ou Claude Jamet..... Hubert Lagardelle, figure du socialisme révolutionnaire et ami de Benito Mussolini [y participe ] du 28 janvier 1944 au 17 août 1944.
( source https://fr.wikipedia.org/wiki/La_France_socialiste )
Selon Simon Epstein auteur du livre " un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance " à Londres en 1940, autour du général de Gaulle, on trouve une conjonction de Juifs sur-représentés par rapport à leur poids dans la population et d’anciens maurrassiens et cagoulards, eux-mêmes en surnombre par rapport à leur poids politique d’avant-guerre.
sources :
Quand le PCF négociait avec les nazis
Quand le PCF négociait avec les nazis
En juin 1940, dans Paris occupé, les dirigeants communistes proposent aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de
www.lemonde.fr
TV – « Quand la gauche collaborait, 1939-1945 »
Notre choix du soir. Florent Leone et Christophe Weber dressent le portrait de personnalités de gauche qui sombrèrent sous l’Occupation (sur France 5 à 22 h 40).
www.lemonde.fr
TV – « Quand l’extrême droite résistait »
A voir aussi ce soir. Florent Leone et Christophe Weber tracent le portrait d’une extrême droite française engagée contre l’Allemagne nazie (sur France 5 à 22 h 40).
www.lemonde.fr
Un paradoxe français — Wikipédia
fr.m.wikipedia.org