Nous évoluons actuellement sur cette terre sous la forme d’êtres humains, ceci pour être testés dans ce bas monde. En tant que tel, Allâh a ajouté à notre existence un certain nombre d’éléments nous permettant d’évoluer dans cette vie. Ces éléments sont ce qui compose l’être Humain. Cependant, tous les éléments qui nous composent ici-bas, ne sont pas « nous ». Ces éléments nous sont prêtés par Allâh, le temps du test, puis ils nous quitteront et certains témoigneront de ce que nous faisions et de la manière dont nous les utilisions. Lorsque le nom de ces éléments qui nous composent sont évoqués, il peut y a voir une confusion. D’une part, ces mots de sont pas toujours traduits en français de manière identique. D’autre part, ils sont utilisés de manière différente dans le Qour’an, parfois pour désigner une entité particulière et parfois pour désigner un ensemble. De plus, le sens précis de ces mots peut être difficile à cerner. Ce qu’il est donc important de comprendre, ce n’est donc pas le mot lui-même, mais plutôt le concept de ce qui est visé.
Nous essayerons inshaa’ Allâh dans cet article d’éclairer le lecteur sur la réalité de notre identité et sur la réalité des éléments qui le composent.
1/ L’ESPRIT (Ruh)
Au tout début, il y avait Allâh et rien d’autre, comme cela est rapporté dans le Hadith dans lequel le Prophète ﷺ a dit : « Allâh était alors qu’il n’y avait rien d’autre que Lui …» [1]. Puis, Allâh nous a créés par Son ordre « KUN » (Sois) [2]. Notre état d’alors était « immatériel », puisque nous fûmes créés à partir de lumière. Cette lumière est une énergie, une puissance, tout comme qu’il y a une énergie dans la batterie d’un smartphone, sans laquelle il ne peut fonctionner. Cette énergie, cette charge, sans forme ni couleur, fut créée par Allâh. Elle vient de Lui, car Il est celui qui possède toute la Puissance (Al-Qoudrah) et peut donc ensuite en faire bénéficier Ses créatures. Allâh dit dans le Qour’an, parlant de saydinna Adam : « wa Nafakhtu Fihi Min Ruhi », ce qui signifie : « et (Je) lui aurai insufflé de Mon Esprit (ou : Mon souffle de Vie) ». [3] Aucune créature ne peut être en vie, sans avoir acquis cette vie quelque part. Seul Allâh, est al-Hayy, c’est-à-dire celui qui est vivant d’une vie qui n’appartient qu’à Lui-même, qu’Il n’a pas reçue d’un autre que Lui, qui est sans début, sans fin, qui ne meurt pas et ne s’anéantit pas.
Dans son commentaire du Sahih de Muslim, l’Imam an-Nawawi رحمه الله a dit : « L’esprit vital est une substance douce qui circule dans le corps humain et s’y mêle à l’image de l’eau dans une branche encore verte. » De son côté, l’Imam al-Ghazali, dans son livre Revivification des Sciences de la Religion, a défini l’esprit ainsi : « C’est une substance immatérielle qui gouverne le corps (ou dispose de lui). »
Cette énergie, cette lumière est une entité, un être. On peut l’appeler la force de vie ou de l’énergie de vie ou l’énergie vitale. C’est comme lorsqu’on insère la batterie chargée dans le mobile, celui-ci commence à fonctionner. Voici notre origine, notre essence et lorsque nous disons « Je » ou « Moi », c’est à cela que ça se réfère. C’est que nous appelons généralement L’ESPRIT (ou vie ou en Arabe RUH).
A cet esprit, Allâh ajouta une autre chose que l’on nomme AMANAH. Allâh dit dans le Qour’an : « ‘Inna `Aradna Al-‘Amanata `Ala As-Samawati Wa Al-‘Ardi Wa Al-Jibali », ce qui signifie : « Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité. » [4] Saydinna Hassan al-Basri رحمه الله a dit que ce dépôt (Amanah), c’est le pouvoir de choisir entre le bien et le mal. C’est la liberté (de choix). Les Anges possèdent aussi la vie, mais ils n’ont pas cette partie-là, car ils n’ont pas souhaité l’avoir. Les animaux ont aussi un esprit, mais ils n’ont pas non plus al-Amanah.
Si on se coupe le doigt, c’est cette entité qui ressent la douleur. De la même manière, si je ressens du plaisir, c’est aussi cette partie qui ressent. Le signal va passer du corps à l’intellect (cerveau), puis l’esprit ressentira le plaisir ou la douleur.
Les parties qui sont ensuite ajoutées n’appartiennent pas à la personne, ce n’est pas « moi » et je ne peux donc pas dire « moi » en ce qui les concerne. Quand je dis « c’est mon corps », le « mon » qui déclare être le propriétaire est donc cette entité.
Ce Ruh, c’est la partie qui est responsable et qui sera punie ou récompensée dans l’au-delà, c’est lui qui ressent le plaisir ou la douleur.
Allâh a béni l’Esprit par 4 dépôts. Ces autres parties (ou dépôts), sont des outils qu’Allâh nous a confiés pour notre vie à l’étape terrestre. Ils sont :
Nous essayerons inshaa’ Allâh dans cet article d’éclairer le lecteur sur la réalité de notre identité et sur la réalité des éléments qui le composent.
1/ L’ESPRIT (Ruh)
Au tout début, il y avait Allâh et rien d’autre, comme cela est rapporté dans le Hadith dans lequel le Prophète ﷺ a dit : « Allâh était alors qu’il n’y avait rien d’autre que Lui …» [1]. Puis, Allâh nous a créés par Son ordre « KUN » (Sois) [2]. Notre état d’alors était « immatériel », puisque nous fûmes créés à partir de lumière. Cette lumière est une énergie, une puissance, tout comme qu’il y a une énergie dans la batterie d’un smartphone, sans laquelle il ne peut fonctionner. Cette énergie, cette charge, sans forme ni couleur, fut créée par Allâh. Elle vient de Lui, car Il est celui qui possède toute la Puissance (Al-Qoudrah) et peut donc ensuite en faire bénéficier Ses créatures. Allâh dit dans le Qour’an, parlant de saydinna Adam : « wa Nafakhtu Fihi Min Ruhi », ce qui signifie : « et (Je) lui aurai insufflé de Mon Esprit (ou : Mon souffle de Vie) ». [3] Aucune créature ne peut être en vie, sans avoir acquis cette vie quelque part. Seul Allâh, est al-Hayy, c’est-à-dire celui qui est vivant d’une vie qui n’appartient qu’à Lui-même, qu’Il n’a pas reçue d’un autre que Lui, qui est sans début, sans fin, qui ne meurt pas et ne s’anéantit pas.
Dans son commentaire du Sahih de Muslim, l’Imam an-Nawawi رحمه الله a dit : « L’esprit vital est une substance douce qui circule dans le corps humain et s’y mêle à l’image de l’eau dans une branche encore verte. » De son côté, l’Imam al-Ghazali, dans son livre Revivification des Sciences de la Religion, a défini l’esprit ainsi : « C’est une substance immatérielle qui gouverne le corps (ou dispose de lui). »
Cette énergie, cette lumière est une entité, un être. On peut l’appeler la force de vie ou de l’énergie de vie ou l’énergie vitale. C’est comme lorsqu’on insère la batterie chargée dans le mobile, celui-ci commence à fonctionner. Voici notre origine, notre essence et lorsque nous disons « Je » ou « Moi », c’est à cela que ça se réfère. C’est que nous appelons généralement L’ESPRIT (ou vie ou en Arabe RUH).
A cet esprit, Allâh ajouta une autre chose que l’on nomme AMANAH. Allâh dit dans le Qour’an : « ‘Inna `Aradna Al-‘Amanata `Ala As-Samawati Wa Al-‘Ardi Wa Al-Jibali », ce qui signifie : « Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité. » [4] Saydinna Hassan al-Basri رحمه الله a dit que ce dépôt (Amanah), c’est le pouvoir de choisir entre le bien et le mal. C’est la liberté (de choix). Les Anges possèdent aussi la vie, mais ils n’ont pas cette partie-là, car ils n’ont pas souhaité l’avoir. Les animaux ont aussi un esprit, mais ils n’ont pas non plus al-Amanah.
Si on se coupe le doigt, c’est cette entité qui ressent la douleur. De la même manière, si je ressens du plaisir, c’est aussi cette partie qui ressent. Le signal va passer du corps à l’intellect (cerveau), puis l’esprit ressentira le plaisir ou la douleur.
Les parties qui sont ensuite ajoutées n’appartiennent pas à la personne, ce n’est pas « moi » et je ne peux donc pas dire « moi » en ce qui les concerne. Quand je dis « c’est mon corps », le « mon » qui déclare être le propriétaire est donc cette entité.
Ce Ruh, c’est la partie qui est responsable et qui sera punie ou récompensée dans l’au-delà, c’est lui qui ressent le plaisir ou la douleur.
Allâh a béni l’Esprit par 4 dépôts. Ces autres parties (ou dépôts), sont des outils qu’Allâh nous a confiés pour notre vie à l’étape terrestre. Ils sont :