SOCIÉTÉ - L'association Touche pas à ma constitution conteste l'existence d'amendes et parle d'une radicalisation des pratiques...
le 11/05/2011 à 15h21 -- Mis à jour le 11/05/2011 à 16h23
Midi à Paris et beaucoup dagitation devant le Bristol Le palace, décor de Minuit à Paris, le film de Woody Allen projeté en ouverture du festival de Cannes ce mercredi soir, est le théâtre cette fois dune tout autre scène. Le collectif Touche pas à ma constitution, déjà à lorigine du happening avec des femmes en niqab à la terrasse du Fouquets il y a un mois, avait prévu dy organiser une conférence de presse à loccasion des trente jours dinterdiction du voile intégral dans lespace public. A deux pas de lElysée et de la place Beauvau, siège du ministère de lIntérieur.
>> Burqa, niqab, hijab... Les différences en images en cliquant ici
«On ma demandé de sortir sans mon voile»
A lheure dite, pourtant, seules deux femmes en voile intégral attendent dans le hall de lhôtel. Les fourgons de police, eux, sont en nombre. Pas de trace en revanche de Rachid Nekkaz, le médiatique porte-parole de lassociation. Et pour cause, il vient dêtre arrêté, peu après linterpellation de quatre femmes voilées qui laccompagnaient. Lune delles, prise de malaise, aurait tenté de lui téléphoner. Cest en tentant de la rejoindre au pas de course quil aurait été, lui aussi, interpellé.
Plus dune heure après, une seule des jeunes femmes arrêtées, Marie, avait pu rejoindre lhôtel. «Jai subi un contrôle didentité, puis jai été fouillée. On ma ensuite demandé de sortir du fourgon sans mon voile, ce que jai accepté. Mes amies, en revanche, ont refusé et ont été amenées au commissariat. Ce sera plus compliqué pour mes surs», racontait-elle, visiblement encore sous le choc.
le 11/05/2011 à 15h21 -- Mis à jour le 11/05/2011 à 16h23
Midi à Paris et beaucoup dagitation devant le Bristol Le palace, décor de Minuit à Paris, le film de Woody Allen projeté en ouverture du festival de Cannes ce mercredi soir, est le théâtre cette fois dune tout autre scène. Le collectif Touche pas à ma constitution, déjà à lorigine du happening avec des femmes en niqab à la terrasse du Fouquets il y a un mois, avait prévu dy organiser une conférence de presse à loccasion des trente jours dinterdiction du voile intégral dans lespace public. A deux pas de lElysée et de la place Beauvau, siège du ministère de lIntérieur.
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«On ma demandé de sortir sans mon voile»
A lheure dite, pourtant, seules deux femmes en voile intégral attendent dans le hall de lhôtel. Les fourgons de police, eux, sont en nombre. Pas de trace en revanche de Rachid Nekkaz, le médiatique porte-parole de lassociation. Et pour cause, il vient dêtre arrêté, peu après linterpellation de quatre femmes voilées qui laccompagnaient. Lune delles, prise de malaise, aurait tenté de lui téléphoner. Cest en tentant de la rejoindre au pas de course quil aurait été, lui aussi, interpellé.
Plus dune heure après, une seule des jeunes femmes arrêtées, Marie, avait pu rejoindre lhôtel. «Jai subi un contrôle didentité, puis jai été fouillée. On ma ensuite demandé de sortir du fourgon sans mon voile, ce que jai accepté. Mes amies, en revanche, ont refusé et ont été amenées au commissariat. Ce sera plus compliqué pour mes surs», racontait-elle, visiblement encore sous le choc.