salam
Québec, terre des possibles
La famille M'Faddel doit tout recommencer à zéro. Malgré ses qualifications, la professeure de français ne trouve dans un premier temps qu’un travail de vendeuse. Rachida est surtout inquiète de son niveau d’anglais. Elle se rend compte qu’au Québec, le bilinguisme est indispensable. La nouvelle arrivante s’accroche. Elle se met à lire dans la langue de Shakespeare et regarde attentivement les séries américaines.
Un travail payant qui lui permet de décrocher au bout d’un an un concours du gouvernement du Québec comme préposée à la formation. Malgré tous ces nouveaux défis, elle trouve le temps de signer en 2005 son premier roman, Le destin d’Assia, l'étrange étrangère, une fiction inspirée de son expérience marocaine. Son mari se lance de son côté à son compte et monte une entreprise d’importation de vêtements.
Après dix années au Québec, l’écrivaine est aussi fière des possibilités offertes à ses enfants. Sa fille travaille pour l’une plus importantes banques du pays et ses deux fils étudient en architecture et en chimie.
Mais Rachida a surtout enfin trouvé son identité. Tiraillée entre ses différentes racines, elle est désormais sereine: «En France et au Maroc, je me sentais étrangère. Ici, je ne suis plus une immigrée. Je suis une canadienne d’origine marocaine et de culture française».
http://www.slateafrique.com/681/rachida-mfaddel-entre-mirage-et-miracle-canadien
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?id=127515&idr=115
Québec, terre des possibles
La famille M'Faddel doit tout recommencer à zéro. Malgré ses qualifications, la professeure de français ne trouve dans un premier temps qu’un travail de vendeuse. Rachida est surtout inquiète de son niveau d’anglais. Elle se rend compte qu’au Québec, le bilinguisme est indispensable. La nouvelle arrivante s’accroche. Elle se met à lire dans la langue de Shakespeare et regarde attentivement les séries américaines.
Un travail payant qui lui permet de décrocher au bout d’un an un concours du gouvernement du Québec comme préposée à la formation. Malgré tous ces nouveaux défis, elle trouve le temps de signer en 2005 son premier roman, Le destin d’Assia, l'étrange étrangère, une fiction inspirée de son expérience marocaine. Son mari se lance de son côté à son compte et monte une entreprise d’importation de vêtements.
Après dix années au Québec, l’écrivaine est aussi fière des possibilités offertes à ses enfants. Sa fille travaille pour l’une plus importantes banques du pays et ses deux fils étudient en architecture et en chimie.
Mais Rachida a surtout enfin trouvé son identité. Tiraillée entre ses différentes racines, elle est désormais sereine: «En France et au Maroc, je me sentais étrangère. Ici, je ne suis plus une immigrée. Je suis une canadienne d’origine marocaine et de culture française».
http://www.slateafrique.com/681/rachida-mfaddel-entre-mirage-et-miracle-canadien
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?id=127515&idr=115