Salam Aleykoum,
Il y a autant de racismes qu'il y a de groupes qui ont besoin de se justifier de leurs modes d'existence.
Le racisme de l'intelligence consiste, entre autres, à déprécier la valeur des individus ayant socialement moins réussi (cela englobe plus qu'une réussite uniquement professionnelle car un "petit bourgeois" peut tout à fait être à sa place du seul fait de la possession de certains "titres" hérités).
Il permet à ses propagateurs de produire une théodicée de leurs propres privilèges (justification, souvent scientifique, de leur domination).
C'est un racisme fondé exclusivement sur l'apparence, sur les revenus et le rang social, déterminé par l'appréciation sociale de la profession exercée et/ou l'épaisseur du capital culturel détenu.
Ce racisme présuppose que le degré d'intérêt et d'intellectualité d'un individu est nécessairement tributaire de caractéristiques se réduisant essentiellement aux deux éléments pré-cités.
C'est un racisme qui s'entretient au fil du temps et que la "modernité" n'a pas su annihiler. Cela engendre parmi les gens ce que l'on appelle communément de l'ambition et qui se trouve être positivement perçue. En effet, avoir de l'ambition est généralement une volonté qui est caractérisée par son côté sain/bon.
Or, il me paraît vrai que bon nombre de jeunes se lancent dans des études post-bac avec l'unique ambition de réussir professionnellement (n'entendez pas par là "se sentir heureux au travail" mais plutôt "avoir du pouvoir, de l'argent et de la reconnaissance") plus que de vivre d'une passion et que bon nombre de moins jeunes désireraient acquérir toujours plus de responsabilités car le pouvoir, l'ascendant sur les autres qu'elles confèrent sont perçus, au-delà du fait qu'ils réduisent le nombre de personnes susceptibles de nous rendre la vie dure, de façon extrêmement positive.
En ce qui me concerne je trouve cela profondément malsain. La recherche de la domination sur son prochain par le biais d'une plus grande fortune et d'un plus grand pouvoir (entraînant corollairement une plus grande reconnaissance) est souvent le fait de gens qui se trouvent pourtant incapables d'assumer les fonctions et le statut de ce vers quoi ils tendent.
Il y a autant de racismes qu'il y a de groupes qui ont besoin de se justifier de leurs modes d'existence.
Le racisme de l'intelligence consiste, entre autres, à déprécier la valeur des individus ayant socialement moins réussi (cela englobe plus qu'une réussite uniquement professionnelle car un "petit bourgeois" peut tout à fait être à sa place du seul fait de la possession de certains "titres" hérités).
Il permet à ses propagateurs de produire une théodicée de leurs propres privilèges (justification, souvent scientifique, de leur domination).
C'est un racisme fondé exclusivement sur l'apparence, sur les revenus et le rang social, déterminé par l'appréciation sociale de la profession exercée et/ou l'épaisseur du capital culturel détenu.
Ce racisme présuppose que le degré d'intérêt et d'intellectualité d'un individu est nécessairement tributaire de caractéristiques se réduisant essentiellement aux deux éléments pré-cités.
C'est un racisme qui s'entretient au fil du temps et que la "modernité" n'a pas su annihiler. Cela engendre parmi les gens ce que l'on appelle communément de l'ambition et qui se trouve être positivement perçue. En effet, avoir de l'ambition est généralement une volonté qui est caractérisée par son côté sain/bon.
Or, il me paraît vrai que bon nombre de jeunes se lancent dans des études post-bac avec l'unique ambition de réussir professionnellement (n'entendez pas par là "se sentir heureux au travail" mais plutôt "avoir du pouvoir, de l'argent et de la reconnaissance") plus que de vivre d'une passion et que bon nombre de moins jeunes désireraient acquérir toujours plus de responsabilités car le pouvoir, l'ascendant sur les autres qu'elles confèrent sont perçus, au-delà du fait qu'ils réduisent le nombre de personnes susceptibles de nous rendre la vie dure, de façon extrêmement positive.
En ce qui me concerne je trouve cela profondément malsain. La recherche de la domination sur son prochain par le biais d'une plus grande fortune et d'un plus grand pouvoir (entraînant corollairement une plus grande reconnaissance) est souvent le fait de gens qui se trouvent pourtant incapables d'assumer les fonctions et le statut de ce vers quoi ils tendent.