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PLD (Peace, Love and Diversity)
Neder-over-Heembeek: Racisme et graves faits de violence lors d’un match de football
UXELLESPlusieurs plaintes ont été enregistrées par la police après qu’un match ait dégénéré vendredi.
Le match de football amateur entre le FC Suryoyés Bruxellois et le FC Jorez Sport Anderlecht, des clubs de P4 de Neder-over-Heembeek et d’Anderlecht, s’est achevé vendredi soir par de graves faits de violence. L’entraîneur des Suryoyés, Yusuf Benhur Ergen, qui est par ailleurs conseiller communal CDH à la Ville de Bruxelles, accuse les joueurs et les partisans du club anderlechtois de l’avoir, lui et ses joueurs, sauvagement tabassés. "Ils étaient une cinquantaine à vouloir se battre. Comme j’essayais de protéger mes joueurs, ils ont également commencé à me frapper. On a finalement réussi à se réfugier dans la buvette jusqu’à l’arrivée de la police. On l’a échappé belle", explique Yusuf Benhur Ergen, qui a porté plainte à la police pour coups et blessures et injures racistes.
L’élu humaniste affirme également que lui et les membres de son club, qui font majoritairement partie de la communauté syriaque, ont été victimes de graves insultes racistes. "Le plus intolérable, c’est le rôle qu’a joué l’entraîneur du FC Jorez qui n’a pas arrêté de profaner des insultes en criant ‘bandes de sales Arméniens ! On va tous vous tuer comme en 1923 ’, faisant référence au génocide de 1915 perpétré par l’Empire Ottoman et faisant près de trois millions de victimes chrétiennes", explique-t-il.
Contacté, un responsable du FC Jorez, un club créé cette année dans le quartier de Cureghem, affirme que ce sont au contraire lui et ses joueurs qui ont été victimes d’une agression menée par les joueurs de l’équipe première du club hembeekois. "Je suis blessé et à l’hôpital ! C’est ridicule. On jouait à l’extérieur et c’est nous qui serions les agresseurs ? On n’est jamais venu à 50, on était juste à 12. Et l’accusation de racisme est ridicule. On est déjà des étrangers (NDLR : ses joueurs sont majoritairement d’origine maghrébine), on ne serait pas raciste envers des autres étrangers", assure ce délégué d’équipe, qui n’a pourtant pas porté plainte.
De son côté , la police, qui confirme deux plaintes venant de membres du FC Suryoyés Bruxellois, se refuse à tout commentaire. Si le club des Suryoyés a failli être radié en 2013 suite à des faits de violence, le témoignage du Football Club Saint-Michel ne plaide pas en faveur du club anderlechtois. "On a joué récemment chez eux et cela s’est très mal terminé. Des coups et des graves faits de violence ont émaillé toute la rencontre. Ils nous ont dit qu’ils nous tueraient au match retour", explique un responsable de Saint-Michel.
source : DHNET
UXELLESPlusieurs plaintes ont été enregistrées par la police après qu’un match ait dégénéré vendredi.
Le match de football amateur entre le FC Suryoyés Bruxellois et le FC Jorez Sport Anderlecht, des clubs de P4 de Neder-over-Heembeek et d’Anderlecht, s’est achevé vendredi soir par de graves faits de violence. L’entraîneur des Suryoyés, Yusuf Benhur Ergen, qui est par ailleurs conseiller communal CDH à la Ville de Bruxelles, accuse les joueurs et les partisans du club anderlechtois de l’avoir, lui et ses joueurs, sauvagement tabassés. "Ils étaient une cinquantaine à vouloir se battre. Comme j’essayais de protéger mes joueurs, ils ont également commencé à me frapper. On a finalement réussi à se réfugier dans la buvette jusqu’à l’arrivée de la police. On l’a échappé belle", explique Yusuf Benhur Ergen, qui a porté plainte à la police pour coups et blessures et injures racistes.
L’élu humaniste affirme également que lui et les membres de son club, qui font majoritairement partie de la communauté syriaque, ont été victimes de graves insultes racistes. "Le plus intolérable, c’est le rôle qu’a joué l’entraîneur du FC Jorez qui n’a pas arrêté de profaner des insultes en criant ‘bandes de sales Arméniens ! On va tous vous tuer comme en 1923 ’, faisant référence au génocide de 1915 perpétré par l’Empire Ottoman et faisant près de trois millions de victimes chrétiennes", explique-t-il.
Contacté, un responsable du FC Jorez, un club créé cette année dans le quartier de Cureghem, affirme que ce sont au contraire lui et ses joueurs qui ont été victimes d’une agression menée par les joueurs de l’équipe première du club hembeekois. "Je suis blessé et à l’hôpital ! C’est ridicule. On jouait à l’extérieur et c’est nous qui serions les agresseurs ? On n’est jamais venu à 50, on était juste à 12. Et l’accusation de racisme est ridicule. On est déjà des étrangers (NDLR : ses joueurs sont majoritairement d’origine maghrébine), on ne serait pas raciste envers des autres étrangers", assure ce délégué d’équipe, qui n’a pourtant pas porté plainte.
De son côté , la police, qui confirme deux plaintes venant de membres du FC Suryoyés Bruxellois, se refuse à tout commentaire. Si le club des Suryoyés a failli être radié en 2013 suite à des faits de violence, le témoignage du Football Club Saint-Michel ne plaide pas en faveur du club anderlechtois. "On a joué récemment chez eux et cela s’est très mal terminé. Des coups et des graves faits de violence ont émaillé toute la rencontre. Ils nous ont dit qu’ils nous tueraient au match retour", explique un responsable de Saint-Michel.
source : DHNET
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