Sur la place centrale Manara, au cur de Ramallah, sous lil vigilant des lions de pierre qui ornent le monument central et de quelques policiers, sélève une tente dépenaillée, surmontée daffiches et de slogans : « Le peuple veut la fin de la division » ; « Nous voulons une nouvelle représentation nationale élue par les Palestiniens à travers le monde ».
es photos montrant des soldats israéliens en pleine action contre de simples citoyens palestiniens : « Armée de défense ? » sinterroge le texte. Quelques dizaines de jeunes sont rassemblés pour soutenir les grévistes de la faim : ils ne sont que deux, deux autres ont été arrêtés depuis quinze jours par lAutorité palestinienne. Des tentes du même type ont été plantées dans les grandes villes palestiniennes et certaines sinstallent dans les villages.
Qui est à lorigine de ces activités ? Quelques mouvements de jeunes récemment créés qui refusent toute récupération par les partis politiques, notamment par le Fatah ou le Hamas. Ils sont soumis, ici et là-bas, à nombre de pressions. A Gaza, ils ne peuvent tout simplement pas manifester ; ici, après quelques attaques physiques, la destruction de la tente à trois reprises, les autorités laissent les choses aller, mais font pression sur les manifestants dune autre manière : en Cisjordanie, la plupart des emplois dépendent du pouvoir.
Un rassemblement se forme autour dun homme que certains saluent, dautres interpellent. Abdelaziz Douweik est lancien président du Parlement palestinien, un membre influent du Hamas. Il doit faire face à un jeune dune vingtaine dannées qui lui demande : « Nous avons donné à lAutorité une liste de 27 prisonniers du Hamas pour quelle les libère ; et vous, êtes-vous prêts à libérer les prisonniers du Fatah que vous détenez à Gaza ? » Douweik répond quil faut que les libérations soient simultanées. Il convainc dautant moins que son mouvement interdit aux jeunes de manifester à Gaza. « De toute façon, souligne lun des manifestants, les responsables politiques viennent tous ici pour la photo et puis sen vont. »
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10455
es photos montrant des soldats israéliens en pleine action contre de simples citoyens palestiniens : « Armée de défense ? » sinterroge le texte. Quelques dizaines de jeunes sont rassemblés pour soutenir les grévistes de la faim : ils ne sont que deux, deux autres ont été arrêtés depuis quinze jours par lAutorité palestinienne. Des tentes du même type ont été plantées dans les grandes villes palestiniennes et certaines sinstallent dans les villages.
Qui est à lorigine de ces activités ? Quelques mouvements de jeunes récemment créés qui refusent toute récupération par les partis politiques, notamment par le Fatah ou le Hamas. Ils sont soumis, ici et là-bas, à nombre de pressions. A Gaza, ils ne peuvent tout simplement pas manifester ; ici, après quelques attaques physiques, la destruction de la tente à trois reprises, les autorités laissent les choses aller, mais font pression sur les manifestants dune autre manière : en Cisjordanie, la plupart des emplois dépendent du pouvoir.
Un rassemblement se forme autour dun homme que certains saluent, dautres interpellent. Abdelaziz Douweik est lancien président du Parlement palestinien, un membre influent du Hamas. Il doit faire face à un jeune dune vingtaine dannées qui lui demande : « Nous avons donné à lAutorité une liste de 27 prisonniers du Hamas pour quelle les libère ; et vous, êtes-vous prêts à libérer les prisonniers du Fatah que vous détenez à Gaza ? » Douweik répond quil faut que les libérations soient simultanées. Il convainc dautant moins que son mouvement interdit aux jeunes de manifester à Gaza. « De toute façon, souligne lun des manifestants, les responsables politiques viennent tous ici pour la photo et puis sen vont. »
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