Un décret coupe le lien entre laboratoires et professionnels
22/05/2013 à 12:36 / Mis à jour le 22/05/2013 à 12:40
Un décret obligeant les laboratoires pharmaceutiques à rendre publics les avantages accordés aux professionnels de santé
a été publié ce mercredi au Journal officiel.
Les industriels devront désormais publier sur un site du ministère de la Santé tous les avantages d'une valeur supérieure
à 10 euros accordés à des personnes du monde de la santé.
La ministre française de la Santé a assuré mercredi que la "transparence" propice au "retour de la confiance"
découlerait d'un décret obligeant les laboratoires pharmaceutiques à rendre publics les avantages accordés aux
professionnels de santé.
Publié ce mercredi au Journal officiel,
ce décret fait suite à une loi votée en décembre 2011 sous le gouvernement précédent après le scandale du Mediator,
médicament potentiellement dangereux présenté comme un antidiabétique.
"Si l'on veut que les Français aient de nouveau confiance dans leurs médicaments, il faut instaurer de la transparence",
a déclaré Marisol Touraine dans la cour de l'Elysée.
En vertu des nouvelles règles, les industriels devront publier sur un site unique, piloté par le ministère de la Santé, tous les avantages d'une valeur supérieure à 10 euros accordés à des personnes du monde de la santé.
"Il ne s'agit pas d'empêcher une relation entre les industriels et le monde de la santé", a souligné la ministre.
"On a besoin de ces relations pour faire progresser la recherche, développer de nouveaux médicaments, mieux soigner.
Mais il faut des relations en pleine transparence".
La France devient selon elle le premier pays d'Europe à se doter d'un tel dispositif qui vise aussi bien les médecins
que les associations de patients, les hôpitaux et les établissements de santé.
Le site unique ne sera opérationnel que dans plusieurs mois.
D'ici là, chaque industriel devra publier sur le site de son entreprise les avantages consentis.
Les ordres professionnels - des médecins, des pharmaciens, des kinésithérapeutes, notamment - sont également soumis
à cette publication.
"L'Agence nationale de sécurité du médicament sera amenée à contrôler ces déclarations et en cas de manquement,
des sanctions pourront être prononcées", a précisé Marisol Touraine.
Elizabeth Pineau,
http://www.capital.fr/a-la-une/actua...0#xtor=EPR-226
mam
22/05/2013 à 12:36 / Mis à jour le 22/05/2013 à 12:40
Un décret obligeant les laboratoires pharmaceutiques à rendre publics les avantages accordés aux professionnels de santé
a été publié ce mercredi au Journal officiel.
Les industriels devront désormais publier sur un site du ministère de la Santé tous les avantages d'une valeur supérieure
à 10 euros accordés à des personnes du monde de la santé.
La ministre française de la Santé a assuré mercredi que la "transparence" propice au "retour de la confiance"
découlerait d'un décret obligeant les laboratoires pharmaceutiques à rendre publics les avantages accordés aux
professionnels de santé.
Publié ce mercredi au Journal officiel,
ce décret fait suite à une loi votée en décembre 2011 sous le gouvernement précédent après le scandale du Mediator,
médicament potentiellement dangereux présenté comme un antidiabétique.
"Si l'on veut que les Français aient de nouveau confiance dans leurs médicaments, il faut instaurer de la transparence",
a déclaré Marisol Touraine dans la cour de l'Elysée.
En vertu des nouvelles règles, les industriels devront publier sur un site unique, piloté par le ministère de la Santé, tous les avantages d'une valeur supérieure à 10 euros accordés à des personnes du monde de la santé.
"Il ne s'agit pas d'empêcher une relation entre les industriels et le monde de la santé", a souligné la ministre.
"On a besoin de ces relations pour faire progresser la recherche, développer de nouveaux médicaments, mieux soigner.
Mais il faut des relations en pleine transparence".
La France devient selon elle le premier pays d'Europe à se doter d'un tel dispositif qui vise aussi bien les médecins
que les associations de patients, les hôpitaux et les établissements de santé.
Le site unique ne sera opérationnel que dans plusieurs mois.
D'ici là, chaque industriel devra publier sur le site de son entreprise les avantages consentis.
Les ordres professionnels - des médecins, des pharmaciens, des kinésithérapeutes, notamment - sont également soumis
à cette publication.
"L'Agence nationale de sécurité du médicament sera amenée à contrôler ces déclarations et en cas de manquement,
des sanctions pourront être prononcées", a précisé Marisol Touraine.
Elizabeth Pineau,
http://www.capital.fr/a-la-une/actua...0#xtor=EPR-226
mam