Rappel Bénéfique insha'allah

Salam aleikoum wa rahmatoullah wa baraktouhou

Un grand rappel pour mes frères et soeurs insha'allah :

La maladie de l'âme :

La satisfaction de soi

Il a été rapporté dans un hadith concernant le Prophète Ibrahim (sur lui la paix), l'ami intime de Dieu, qu'il avait passé une nuit en adoration et en rappel de Dieu, et qu'au matin, il était enchanté de cette nuit d'adoration et qu'il s'était dit : "Combien Dieu est Bon et combien est bon son serviteur, Ibrahim".
Le jour suivant, ne trouvant personne pour partager sa nourriture avec lui – car il aimait partager sa nourriture – il prit sa nourriture à l'extérieur, sur la route et s'assit, attendant un quelconque passant pour manger avec lui, quand deux anges descendirent des cieux et s'approchèrent de lui. Il les invita donc à manger avec lui et ils acceptèrent. Puis Ibrahim leur suggéra qu'ils s'approchent d'un jardin proche qui renfermait une source d'eau fraîche. Ils furent d'accord avec cela et s'approchèrent du jardin, seulement ils s'aperçurent que la source avait tari, donc il n'y avait plus d'eau. Cela fut une sévère claque pour Ibrahim, et il fut gêné de ce qu'il avait dit et les anges lui dirent : "Demande à ton Dieu de ramener la source". Il le fit mais la source ne réapparut pas, et ce fut une autre grosse claque pour lui et il dit donc aux anges : "Demandez à Dieu, vous". Puis l'un d'entre eux demanda, et miracle, l'eau revint, puis l'autre supplia Dieu et l'eau coula prés d'eux. Puis, ils l'informèrent que le fait qu'il ai été lui-même impressionné par sa veillée de prière la nuit passée, avait été la cause de son rejet. (Ahmad)



La jalousie :

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ne convoitez pas les biens par lesquels Dieu vous a élevés les uns au-dessus des autres} (4/32)

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Méfiez-vous de l'envie car l'envie mange les bonnes actions comme le feu mange le bois (ou l'herbe)". (Abou Dâwoûd)

Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a rapporté que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Ne vous jalousez point les uns les autres".

Al-Ahnaf Ibn Qays a dit : "Le jaloux n'aura jamais de quiétude, l'avare ne sera jamais loyal, un impatient ne sera jamais un ami, on ne comptera plus sur un menteur, un traître n'est jamais un conseiller, et un homme de mauvais caractère ne règne pas».

Al-Hassan Al-Basri dit : "Ô fils d'Adam! Pourquoi envies-tu ton frère? Les bienfaits que Dieu lui a accordés sont les signes de Sa générosité; pourquoi envies-tu celui que Dieu Très-Haut a honoré? Si son état était autrement tu n'envierais pas celui qui serait destiné au feu!».

Ac-Cha'rawi dit : "La jalousie est incompatible avec la foi car elle traduit une insatisfaction vis-à-vis de ce que Dieu a alloué à chacun comme biens et une insatisfaction vis-à-vis des décrets divins en général. Nous ne devons pas envier les gens concernant leurs biens matériels car Dieu nous a accordé, de par Sa Bénédiction, le pouvoir de vivre avec peu de ressources. D'autre part, Dieu peut faire vivre le pauvre dans la sérénité alors que le riche vivra dans un stress permanent. Dieu attire notre attention sur le fait que nous ne devons pa



Le désespoir :

C'est l'opposé de l'espérance.

Les avertissements contre le désespoir

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Et ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu. Ce sont seulement les gens mécréants qui désespèrent de la miséricorde de Dieu} (12/87)

Le désespoir est dû au manque de connaissance de la Miséricorde de Dieu

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si le Mécréant savait la miséricorde que Dieu détient auprès de Lui, nul ne désespérerait d'entrer dans Son Paradis". (Mouslim)
 
Les Qualités de l'âme :


La pudeur :

Définition

An-Nawawi (رحمه الله) a dit : "Les savants ont dit : "La pudeur est par définition une qualité qui incite à fuir les choses vilaines et qui empêche de lésiner dans l'octroi de leur dû aux ayants droit". Selon Al-Jounayd (رحمه الله) la pudeur est le fait de reconnaître les bienfaits des autres à son égard et l'insuffisance de sa propre reconnaissance pour eux. Entre ces deux états d'âme naît un troisième qui s'appelle pudeur". (Les jardins des vertueux)

Ibn Hajar (رحمه الله) a défini la Pudeur comme étant "une vertu qui nous pousse à éviter tout acte répréhensible, à ne pas négliger le droit d'autrui. Si au nom de la Pudeur on néglige les droits des époux/épouses, des enfants à être formés, de la Communauté à accéder à la connaissance; la Pudeur, alors, ne sera plus une vertu mais un vice méprisable car elle sera vécue comme une faiblesse".

Les mérites de la pudeur

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La foi comporte un peu plus de soixante-dix (ou soixante) branches. La plus noble en est l'affirmation qu'il n'y a de dieu que Dieu et la plus infime est l'action de retirer de la route ce qui peut nuire aux passants. La pudeur est l'une des branches de la foi". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Selon Ibn 'Omar (رضي الله عنهما), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) passa devant l'un des Ansàrites qui donnait à son frère une leçon de pudeur.
Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : "Laisse-le donc car la pudeur est un produit de la foi". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Selon 'Imràn Ibn Housayn (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La pudeur ne peut apporter que du bien". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Dans une autre version de Mouslim : "La pudeur est entièrement bonne".

Des exemples dans la pudeur

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était plus pudique que la vierge dans son gynécée (partie de la maison réservée aux femmes). Quand il voyait quelque chose qu'il n'aimait pas, on le lisait sur son visage. (Al-Boukhâri, Mouslim)

'Othmân (que Dieu l'agrée)

Selon 'Aïcha (رضي الله عنها) : "Le Prophète était assis avec une cuisse découverte, Abou Bakr lui demanda permission d'entrer et il lui accorda sans changer de position, ensuite lui demanda 'Omar et il lui accorda sans changer de position, ensuite lui demanda 'Othmân et il recouvrit sa cuisse. Quand ils sont sortis je lui est demandé : "Ô Messager de Dieu, Abou Bakr et 'Omar t'ont demandé la permission d'entrer et tu leur a accordé sans changé ta posture; mais quand te l'a demandé 'Othmân tu t'es recouvert" ?
Il dit : "Ô 'Aïcha, ne devrais-je pas avoir honte d'un homme duquel, par Dieu, les anges ont hontes de lui"". (Ahmad, Al-Boukhâri en a également parlé)


La modestie - : التواضع


C'est l'opposé de l'orgeuil.

Institution

Selon Yàd Ibn Himàr (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dieu m'a inspiré ce commandement : "Soyez modestes jusqu'à ce que nul ne se vante de sa supériorité sur son prochain et que nul n'agresse son prochain"". (Mouslim)

Les mérites de la modestie

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Chaque fois que quelqu'un se montre modeste pour Dieu, Dieu glorifié et honoré ne fait que l'élever davantage". (Mouslim)

Des exemples de modestie

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : "L'ange Gabriel s'assit à coté du Prophète , puis, regarda vers le ciel, c'est alors qu'un ange descendait; l'ange Gabriel dit : "cet ange n'est jamais descendu depuis qu'il a été créé";
Lorsqu'il descendit - il dit : "Ô Mohammed ! Ton Seigneur m'a envoyé à toi, est-ce qu'il fait de toi un roi Prophète ou un esclave Messager ?"
L'ange Gabriel dit : "abaisse-toi devant ton Seigneur, Ô Mohammed !"
il dit alors : Mais plutôt un serviteur Messager." (Ahmad)

Anas (que Dieu l'agrée) a dit : "Il arrivait souvent à la petite fille à Médine de prendre le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) par la main et de l'emmener ainsi là où elle voulait". (Al Boukhâri)

'Omar (que Dieu l'agrée)

'Omar Ibn Al Khattab (que Dieu l'agrée) a dit : "si un crieur du ciel annonçait : o gens,vous tous irez au Paradis sauf une seule personne, et bien j'aurai peur que ce soit moi".

Mou'âwiya (que Dieu l'agrée)

Mu'awiyya pleura et dit durant son agonie : "Ô Seigneur! Ô Seigneur! Fais miséricorde au pécheur vieux au coeur dur. Ô Dieu, allège l'avilissement et pardonne l'erreur".


Le calme :

Institution

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), un homme dit au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Fais-moi une recommandation!"
Il lui dit : "Ne te fâche pas".
L'homme répéta plusieurs fois la même demande et à chaque fois il lui disait : "Ne te fâche pas". (Al-Boukhâri)

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Le fort n'est pas celui qui terrasse les gens dans la lutte, mais le fort est celui qui reste maître de lui-même dans la colère". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) s'est avancé avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) le jour de 'Arafat. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entendit derrière lui des gens faisant accélérer leurs chameaux à force de coups et de cris.
Il leur fit signe de son bâton et leur dit : "Ô gens, la recherche de la satisfaction de Dieu n'implique nullement la précipitation"". (Al-Boukhâri, et Mouslim en partie)

Des exemples dans le calme

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

On rapporte au sujet de Anas (que Dieu l'agrée) qu'il a dit : "Je marchais aux côtés du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'il portait un manteau de Najran, au bord rugueux. Tout à coup un Bédouin s'approcha de lui et le tira brutalement par son manteau. Je regardai le cou du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et y vis la trace du bord du manteau, tellement il l'avait tiré brutalement. Puis il dit : "Ô Mouhammad! Ordonne qu'on me donne de ce que tu détiens de l'argent de Dieu!"
Il se tourna vers lui en riant et ordonna qu'on lui donnât quelque chose". (Al-Boukhâri, Mouslim)
 
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