Rapport accablant d'Amnesty International sur l'offensive israélienne à Gaza

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Casablanca d'antan
VIB
PROCHE-ORIENT - L'organisation dénonce «des crimes de guerre» et confirme que «des centaines de civils» ont trouvé la mort côté palestinien

Amnesty International accuse. L'organisation a publié mercredi un rapport intitulé «Opération Plomb durci: 22 jours de morts et de destruction à Gaza» dans lequel elle livre les conclusions approfondies de son enquête sur l'attaque israélienne de janvier dernier.


>> Notre dossier spécial sur les événements à Gaza à lire ici



Dans ce rapport de 117 pages, Amnesty confirme le bilan des services de santé palestiniens de 1.400 Palestiniens tués et quelque 5.000 blessés, et le fait que de larges secteurs de la bande de Gaza ont été dévastés, avec plus de 2.700 bâtiments détruits.



L'organisation de défense des droits de l'homme, basée à Londres, demande à la communauté internationale de «soutenir sans réserve la mission» du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu chargée d'enquêter sur l'opération, mission qu'Israël boycotte. Amnesty renouvelle son appel à un embargo «total et immédiat» sur les armes à destination aussi bien d'Israël que des islamistes du Hamas qui contrôlent Gaza. Amnesty International demande aux Etats partout dans le monde d'engager des poursuites judiciaires pour «crimes de guerre» et «d'arrêter leurs auteurs suspectés».



300 enfants tués


L'organisation accuse l'armée israélienne de n'avoir pas «distingué entre cibles civiles et militaires» alors qu'elle ne pouvait ignorer la présence de civils dans les secteurs visés, avec pour résultat la «mort de centaines de civils désarmés dont 300 enfants, 115 femmes et 85 hommes âgés de plus de 50 ans».



Elle accuse en outre l'armée israélienne de s'être servie de civils, y compris d'enfants, comme «boucliers humains» en les forçant à rester à proximité de positions qu'elle occupait ou même de les avoir obligés à examiner des objets suspects risquant d'être piégés.



>> L'offensive en images, c'est là



Elle nie en revanche que le Hamas ou d'autres groupes armés palestiniens se soient servis de la population comme «bouclier humain», contrairement aux affirmations israéliennes. Elle les accuse cependant d'avoir «installé des positions militaires près d'habitations, mettant ainsi en péril la vie des civils». Amnesty relève aussi que le Hamas et les groupes armés palestiniens ont tiré des centaines de roquettes contre le territoire israélien, qui ont fait trois morts civils, alors que six militaires étaient tués lors de l'opération, et provoqué un exode de centaines de milliers d'habitants du sud d'Israël.



Version «biaisée», selon Israël


Elle met en cause l'armée israélienne pour avoir tué des centaines de civils, non seulement avec des armes de haute précision comme des missiles air-sol et des bombes guidées, mais aussi par des tirs d'artillerie et d'obus à fléchettes. Elle l'accuse notamment d'avoir tiré des obus au phosphore blanc «au dessus de zones à grande densité de population» provoquant de graves brûlures, parfois mortelles.



En réponse à un rapport préliminaire publié en février, le ministère israélien des Affaires étrangères avait reproché à Amnesty d'avoir présenté «une version biaisée des évènements qui ne répond pas aux critères professionnels d'objectivité».



Amnesty International rejette ces arguments, soulignant qu'à ce jour, les autorités israélienne «se sont abstenues de mener une enquête indépendante et impartiale sur la conduite de leurs forces», l'armée s'étant bornée à des enquêtes internes sur des bavures commises durant l'opération, pour conclure qu'elles n'avaient jamais été intentionnelles.



Avec agence
 
Et quel sera la suite donnée à ce rapport ?

un de plus qui sera mis au fond d'un tiroir...:rolleyes:
la question ne se pose point surtout avec des montages de photos dont disposent l armée israelienne et que même l ONU (partie neutre à la base) se fait un plaisir de les utiliser dans son rapport et ajoute à cela de désigner les tirs de roquettes et cette offensive tous deux à la même enseigne comme crimes de guerre :rolleyes:
 
Rapports par ci, indignation par là, condamnation, demi condamnation, résolutions, droits de l'Homme, etc ...

A quoi bon ? La situation ne changera pas tant qu'Is-rael, en position de force, ne le voudra pas. C'est aussi simple que ça.

++
 
PROCHE-ORIENT - L'organisation dénonce «des crimes de guerre» et confirme que «des centaines de civils» ont trouvé la mort côté palestinien

Amnesty International accuse. L'organisation a publié mercredi un rapport intitulé «Opération Plomb durci: 22 jours de morts et de destruction à Gaza» dans lequel elle livre les conclusions approfondies de son enquête sur l'attaque israélienne de janvier dernier.


>> Notre dossier spécial sur les événements à Gaza à lire ici



Dans ce rapport de 117 pages, Amnesty confirme le bilan des services de santé palestiniens de 1.400 Palestiniens tués et quelque 5.000 blessés, et le fait que de larges secteurs de la bande de Gaza ont été dévastés, avec plus de 2.700 bâtiments détruits.



L'organisation de défense des droits de l'homme, basée à Londres, demande à la communauté internationale de «soutenir sans réserve la mission» du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu chargée d'enquêter sur l'opération, mission qu'Israël boycotte. Amnesty renouvelle son appel à un embargo «total et immédiat» sur les armes à destination aussi bien d'Israël que des islamistes du Hamas qui contrôlent Gaza. Amnesty International demande aux Etats partout dans le monde d'engager des poursuites judiciaires pour «crimes de guerre» et «d'arrêter leurs auteurs suspectés».



300 enfants tués


L'organisation accuse l'armée israélienne de n'avoir pas «distingué entre cibles civiles et militaires» alors qu'elle ne pouvait ignorer la présence de civils dans les secteurs visés, avec pour résultat la «mort de centaines de civils désarmés dont 300 enfants, 115 femmes et 85 hommes âgés de plus de 50 ans».



Elle accuse en outre l'armée israélienne de s'être servie de civils, y compris d'enfants, comme «boucliers humains» en les forçant à rester à proximité de positions qu'elle occupait ou même de les avoir obligés à examiner des objets suspects risquant d'être piégés.



>> L'offensive en images, c'est là



Elle nie en revanche que le Hamas ou d'autres groupes armés palestiniens se soient servis de la population comme «bouclier humain», contrairement aux affirmations israéliennes. Elle les accuse cependant d'avoir «installé des positions militaires près d'habitations, mettant ainsi en péril la vie des civils». Amnesty relève aussi que le Hamas et les groupes armés palestiniens ont tiré des centaines de roquettes contre le territoire israélien, qui ont fait trois morts civils, alors que six militaires étaient tués lors de l'opération, et provoqué un exode de centaines de milliers d'habitants du sud d'Israël.



Version «biaisée», selon Israël


Elle met en cause l'armée israélienne pour avoir tué des centaines de civils, non seulement avec des armes de haute précision comme des missiles air-sol et des bombes guidées, mais aussi par des tirs d'artillerie et d'obus à fléchettes. Elle l'accuse notamment d'avoir tiré des obus au phosphore blanc «au dessus de zones à grande densité de population» provoquant de graves brûlures, parfois mortelles.



En réponse à un rapport préliminaire publié en février, le ministère israélien des Affaires étrangères avait reproché à Amnesty d'avoir présenté «une version biaisée des évènements qui ne répond pas aux critères professionnels d'objectivité».



Amnesty International rejette ces arguments, soulignant qu'à ce jour, les autorités israélienne «se sont abstenues de mener une enquête indépendante et impartiale sur la conduite de leurs forces», l'armée s'étant bornée à des enquêtes internes sur des bavures commises durant l'opération, pour conclure qu'elles n'avaient jamais été intentionnelles.



Avec agence


Amnesty International n'a aucun pouvoir...les criminels sont très sereins sur leur sort.
 
Amnesty International ne prétend exercer aucun pouvoir politique. Quoique je n'ai pas encore lu son rapport, je présume qu'il doit être excellent, puisque les deux parties en sont mécontentes.
 
AIC témoigne devant la Commission d’enquête de l’ONU sur Gaza
lundi 6 juillet 2009 - 06h:21

AIC

« Le monde doit être conscient des implications humaines de la politique d’Israël du "non au développement, non à la prospérité dans la bande de Gaza" », indiquait un économiste du Centre d’information alternative (AIC), Shir Hever, en témoignant aujourd’hui (2 juillet 2009) à Amman, devant la Commission d’enquête des Nations Unies sur le conflit de Gaza.

AIC a été invité à témoigner devant cet organisme important suite à son travail approfondi de collectes et de publications d’informations et d’analyses de première importance pendant les dernières attaques militaires d’Israël contre la bande de Gaza.

En plus des témoignages personnels d’aujourd’hui, AIC a présenté deux documents à la Commission :

un ensemble d’articles d’AIC axés sur les développements politiques, sociaux et juridiques à Jérusalem-Est, en Cisjordanie, en Israël et dans la bande de Gaza, pendant et sur l’attaque israélienne, mettant l’accent sur la répression israélienne des manifestations populaires contre les attaques militaires particulièrement contre les citoyens et habitants palestiniens d’Israël ; articles axés également sur les restrictions concernant les publications depuis et à propos de la bande de Gaza et sur l’examen des aspects économiques, sociaux et juridiques des attaques ;

et par ailleurs un exemplaire témoin de son étude économique intitulée Opération Plomb durci : les attaques israéliennes contre la bande de Gaza. Cette étude, qui sera disponible en août 2009, donne une vue d’ensemble sur les évènements de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, insistant sur le contexte politico-social et sur les évènements qui l’ont précédée. Cette étude fouille les différents aspects économiques de l’attaque et conclut sur les conséquences possibles que l’agression aura sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

« L’opinion publique israélienne est scandaleusement tolérante avec les crimes de guerre et les violations par Israël des droits fondamentaux durant cette période, même commis en Israël, » a fait remarquer le directeur politique d’AIC, Nassar Ibrahim. « C’est surtout parce que la communauté internationale n’a pas su fixer des limites claires durant les attaques militaires d’Israël contre la bande de Gaza. »

Israël refuse de coopérer avec la Mission d’enquête des Nations Unies, créée en avril 2009 par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, et ne l’autorise pas à accéder aux secteurs sous son contrôle, ce qui rend l’accomplissement du mandat déjà hardi de la Mission encore plus difficile. En conséquence, les membres de la Mission ne peuvent être en mesure d’obtenir les preuves et les impressions de première main sur les questions de droit liées à l’attaque d’Israël sur Gaza.

Les ravages israéliens en biens matériels et en vies humaines dans la bande de Gaza n’ont pas pris fin avec l’ « opération Plomb durci », ils se poursuivent aujourd’hui avec le siège permanent de la bande de Gaza.
 
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