«Nous sommes devant une catastrophe politique renouvelée et une crise de conscience plus profonde qu’en 2009». Ce cri d’alarme émane de l’INPBM. Après l’Organisation marocaine des droits humains, le tissu associatif d’observation des élections, le Forum civil démocratique et le CMDH, c’est au tour de l’Instance nationale de protection des biens publics au Maroc (INPBM) de braquer les projecteurs sur les violations et irrégularités à grande échelle ayant marqué les dernières communales.
Dans son dernier rapport rendu public jeudi soir, l’Observatoire national pour le contrôle de l’usage de l’argent public lors des élections, instance dépendant de l’INPBPM, propose l’organisation d’un séminaire national dédié à l’examen de l’opportunité de création d’une instance de supervision des scrutins futurs, avec la participation d’acteurs politiques et associatifs, défenseurs des droits humains et syndicalistes. Au vu des conclusions consignés dans le rapport, toutes les parties impliquées dans les élections assument la responsabilité du «constat» alarmant.
Ce ne sont pas moins de 22 catégories de violations et irrégularités qui y sont soulignées. Achat de voix, octroi de dons, services et équipement de mosquées, organisation de fêtes et financement de mariages, distribution gratuite deproduits alimentaires et médicaments, outre la mobilisation des deniers publics à mauvais escient… Voilà tout un chapelet de reproche ayant entaché le dernier scrutin communal au profit de personnes pauvres. Même, la neutralité passive des autorités et l’administration électorale, en plus de la nomination de fonctionnaires communaux favorables à des candidats à la tête de certains bureaux de vote sont également pointées du doigt. Tout comme l’usage de caméras de téléphone portable à l’intérieur des isoloirs et l’usage «sauvage» d’encre indélébile et l’implication d’agents d’autorité lors de la campagne électorale…..«Les élections communales du 12 juin ont dégagé des indicateurs graves de régression sur les acquis démocratiques» juge le rapport qui épingle au pressage des milieux qui veulent imposer une dynamique régressive au peuple, affirmant que les «conditions objectives dans lesquelles se sont déroulées les élections du 12 juin ne diffèrent guère des précédentes échéances» ajoute le rapport.
Al bayane Dimanche 5 Juillet 2009
Dans son dernier rapport rendu public jeudi soir, l’Observatoire national pour le contrôle de l’usage de l’argent public lors des élections, instance dépendant de l’INPBPM, propose l’organisation d’un séminaire national dédié à l’examen de l’opportunité de création d’une instance de supervision des scrutins futurs, avec la participation d’acteurs politiques et associatifs, défenseurs des droits humains et syndicalistes. Au vu des conclusions consignés dans le rapport, toutes les parties impliquées dans les élections assument la responsabilité du «constat» alarmant.
Ce ne sont pas moins de 22 catégories de violations et irrégularités qui y sont soulignées. Achat de voix, octroi de dons, services et équipement de mosquées, organisation de fêtes et financement de mariages, distribution gratuite deproduits alimentaires et médicaments, outre la mobilisation des deniers publics à mauvais escient… Voilà tout un chapelet de reproche ayant entaché le dernier scrutin communal au profit de personnes pauvres. Même, la neutralité passive des autorités et l’administration électorale, en plus de la nomination de fonctionnaires communaux favorables à des candidats à la tête de certains bureaux de vote sont également pointées du doigt. Tout comme l’usage de caméras de téléphone portable à l’intérieur des isoloirs et l’usage «sauvage» d’encre indélébile et l’implication d’agents d’autorité lors de la campagne électorale…..«Les élections communales du 12 juin ont dégagé des indicateurs graves de régression sur les acquis démocratiques» juge le rapport qui épingle au pressage des milieux qui veulent imposer une dynamique régressive au peuple, affirmant que les «conditions objectives dans lesquelles se sont déroulées les élections du 12 juin ne diffèrent guère des précédentes échéances» ajoute le rapport.
Al bayane Dimanche 5 Juillet 2009