Il y a urgence daccélérer et délargir les réformes structurelles.
Cest le message central du rapport annuel 2012 de Bank Al-Maghrib publié mercredi 17 juillet.
«Ces réformes aussi difficiles et impopulaires soient-elles sont les seules à même de rétablir les équilibres macro-économiques», souligne le wali de la banque centrale, Abdellatif Jouahri.
Une condition sine qua non pour assurer la viabilité des finances publiques et redonner à lEtat les moyens de relance de la croissance économique.
En revanche, jouer la montre ne fera qualourdir le coût économique et social de ces réformes. [/b]
----------------------------------
Dégradation des principaux agrégats.
Déjà en 2012, exercice couvert par le rapport de BAM, le déficit budgétaire sest établi à 7,6% du PIB, soit 0,4 points de plus que ce quavait annoncé le gouvernement.
Celui de la balance des opérations courantes à 10% de la richesse nationale.
En face, un taux de croissance limité à 2,7%.
Un niveau qui ne permet pas de créer des emplois.
(....)
Inverser la donne revient à parachever la mise en uvre de la Constitution comme cadre de référence ainsi que les projets structurants engagés ces dernières années.
«Ceux qui sont à un stade avancé de finalisation doivent être adoptés et leur déploiement accéléré», martèle Jouahri dans lintroduction du rapport.
Tout en emboîtant le pas aux FMI et à la Banque Mondiale, le rapport cite en tête des priorités le système de compensation peu efficace tant au niveau financier que social.[/u]
Sil contribue à la préservation du pouvoir dachat, cest au prix dun système inéquitable et dun coût qui grève les finances publiques. De plus, au vu des perspectives dévolution des cours des produits énergétiques, ce dispositif représente une réelle menace pour la soutenabilité de léquilibre budgétaire.[/u]
(...)
Autre réforme prioritaire, celle des Caisses de retraite. Dun côté, leur équilibre financier ne cesse de se détériorer et de lautre leur couverture reste encore faible.
Il en est de même pour la réforme de la fiscalité qui a suscité de nombreux débats....
(...)
Elles passent notamment par lélargissement de lassiette aux secteurs jusquici peu fiscalisés et aux activités informelles. Lobjectif est de renforcer les ressources de lEtat et dassurer plus déquité fiscale.
Elles requièrent aussi une remise en question des nombreux régimes dérogatoires. Des régimes qui engendrent un manque à gagner très important pour les caisses de lEtat sans pour autant que leur efficacité soit avérée.
(...)
La santé des finances publiques appelle également un assainissement budgétaire via la réduction des charges non productives et la modération en ce qui concerne les augmentations salariales.[/u][/b]
Le tout doit être lié à leffort de productivité.
Aussi faut-il activer le processus de la mise en uvre de la loi organique des finances, seul cadre à assurer lefficacité des dépenses.
Il reste également a redresser les réserves des changes dont le niveau se détériore de mois en mois.
La question renvoie inéluctablement au problème de loffre exportable qui peine à se développer en termes de compétitivité et de valeur ajoutée.[/b]
Suite et source[/b]
http://www.leconomiste.com/article/909080-rapport-bamcomment-viter-l-arr-t-cardiaque
Cest le message central du rapport annuel 2012 de Bank Al-Maghrib publié mercredi 17 juillet.
«Ces réformes aussi difficiles et impopulaires soient-elles sont les seules à même de rétablir les équilibres macro-économiques», souligne le wali de la banque centrale, Abdellatif Jouahri.
Une condition sine qua non pour assurer la viabilité des finances publiques et redonner à lEtat les moyens de relance de la croissance économique.
En revanche, jouer la montre ne fera qualourdir le coût économique et social de ces réformes. [/b]
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Dégradation des principaux agrégats.
Déjà en 2012, exercice couvert par le rapport de BAM, le déficit budgétaire sest établi à 7,6% du PIB, soit 0,4 points de plus que ce quavait annoncé le gouvernement.
Celui de la balance des opérations courantes à 10% de la richesse nationale.
En face, un taux de croissance limité à 2,7%.
Un niveau qui ne permet pas de créer des emplois.
(....)
Inverser la donne revient à parachever la mise en uvre de la Constitution comme cadre de référence ainsi que les projets structurants engagés ces dernières années.
«Ceux qui sont à un stade avancé de finalisation doivent être adoptés et leur déploiement accéléré», martèle Jouahri dans lintroduction du rapport.
Tout en emboîtant le pas aux FMI et à la Banque Mondiale, le rapport cite en tête des priorités le système de compensation peu efficace tant au niveau financier que social.[/u]
Sil contribue à la préservation du pouvoir dachat, cest au prix dun système inéquitable et dun coût qui grève les finances publiques. De plus, au vu des perspectives dévolution des cours des produits énergétiques, ce dispositif représente une réelle menace pour la soutenabilité de léquilibre budgétaire.[/u]
(...)
Autre réforme prioritaire, celle des Caisses de retraite. Dun côté, leur équilibre financier ne cesse de se détériorer et de lautre leur couverture reste encore faible.
Il en est de même pour la réforme de la fiscalité qui a suscité de nombreux débats....
(...)
Elles passent notamment par lélargissement de lassiette aux secteurs jusquici peu fiscalisés et aux activités informelles. Lobjectif est de renforcer les ressources de lEtat et dassurer plus déquité fiscale.
Elles requièrent aussi une remise en question des nombreux régimes dérogatoires. Des régimes qui engendrent un manque à gagner très important pour les caisses de lEtat sans pour autant que leur efficacité soit avérée.
(...)
La santé des finances publiques appelle également un assainissement budgétaire via la réduction des charges non productives et la modération en ce qui concerne les augmentations salariales.[/u][/b]
Le tout doit être lié à leffort de productivité.
Aussi faut-il activer le processus de la mise en uvre de la loi organique des finances, seul cadre à assurer lefficacité des dépenses.
Il reste également a redresser les réserves des changes dont le niveau se détériore de mois en mois.
La question renvoie inéluctablement au problème de loffre exportable qui peine à se développer en termes de compétitivité et de valeur ajoutée.[/b]
Suite et source[/b]
http://www.leconomiste.com/article/909080-rapport-bamcomment-viter-l-arr-t-cardiaque